Margot Wallstrom : le peuple sahraoui doit exercer son droit à l’autodétermination
La ministre suédoise des Affaires étrangères, Margot Wallstrom, a réaffirmé la position inébranlable de son pays vis-à-vis de la question du Sahara Occidental, estimant qu’après 40 ans d’occupation, «le peuple sahraoui doit exercer son droit à l’autodétermination».
Lors du 39e congrès du Parti social-démocrate suédois, Mme Wallstrom a mis en avant le soutien de son pays aux efforts du Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guteres, et de son Envoyé spécial pour promouvoir le processus des pourparlers afin de trouver une solution juste dans le cadre de l’ONU.
Par ailleurs, la question sahraouie était au centre des débats consacrés à la politique extérieure du congrès du Parti social-démocrate, dont les travaux dureront jusqu’au 12 avril, indique l’agence de presse sahraouie SPS.
Les intervenants ont souligné lors des travaux «l’engagement politique, moral et humain de la Suède envers le peuple sahraoui», rappelant que le Sahara Occidental demeurait la dernière colonie en Afrique et que le gouvernement suédois devait prendre des mesures «audacieuses» pour appliquer la décision du Parti social-démocrate, prise lors de son congrès de 2009, confirmée en 2013 et consacrée par le Parlement suédois en 2012, parallèlement à la promulgation de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui a ouvert de nouvelles perspectives à la question sahraouie notamment sur le plan européen.
Les travaux du congrès se déroulent en présence d’une délégation du Front Polisario représentée par le membre du Secrétariat général, le ministre sahraoui délégué pour l’Europe, Mohamed Sidati, la secrétaire générale de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS), Fatima El Mahdi, et le représentant du Polisario en Suède, Aline Habib El-Kantaoui.
En marge des travaux du congrès, plusieurs rencontres ont eu lieu entre la délégation sahraouie et plusieurs responsables du gouvernement suédois et du Parti social-démocrate, dont celle avec la ministre des Affaires étrangères, une occasion pour condamner l’attentat contre la Suède et échanger les points de vue sur les développements de la cause sahraouie.
Agence