Signature d’une convention pour la restauration de deux sites historiques d’Oran
Une convention pour la restauration du Palais du Bey et de la mosquée du Pacha, deux sites datant de l’époque ottomane, a été signée, jeudi à Oran, entre la Direction de l’urbanisme et de la construction et l’Agence turque de coopération et de développement (Tika).
Le groupe turc de droit algérien Tosyali Iron and Stelel s’est proposé pour financer la restauration de ces deux sites, avec l’appui de Tika et les procédures du lancement des opérations seront lancées incessamment, a souligné le wali d’Oran, Abdelghani Zaalane, qui a présidé la cérémonie de signature de la convention en présence de l’ambassadeur de Turquie en Algérie, Mehmet Poroy.
Après une attente qui a duré plusieurs décennies, la restauration de ces deux sites du quartier de Sidi El-Houari va rentrer dans sa phase concrète, s’est-il réjoui, félicitant l’initiative du groupe Tosyali, qui s’est intéressé à ces deux monuments parmi les rares vestiges ottomans à Oran. Sans se prononcer sur l’échéance de la fin des travaux de restauration des deux sites, le wali a affirmé qu’ils seront sans aucun doute prêts pour être intégrés dans les circuits touristiques de la ville d’Oran prévus pour les Jeux méditerranéens qu’abritera Oran en 2021.
La Mosquée de Hassan Pacha a été construite en 1796, sous le règne du bey Mohamed El-Kebir, sur ordre du pacha Baba Hassan d’Alger alors que la construction du Palais du Bey remonte à la fin du XXVIIIe siècle, sous le règne du Bey de l’Ouest, Mohamed Bey El Kebir. Les projets de rénovation des deux sites seront une occasion pour la formation des ingénieurs algériens, a souligné le wali, précisant qu’une école-chantier, chargée de leur initiation, accompagnera toutes les étapes de la restauration.
Sur un autre volet, le wali d’Oran a affirmé que les travaux de l’extension de la Place du 1er-Novembre seront entamés dans deux mois, après la délocalisation du Centre d’information territorial de la IIe Région militaire. Cette extension permettra de gagner un important espace et d’avoir un accès direct à l’hôtel Châteauneuf dont les travaux de réhabilitation ont été également attribués à une entreprise turque, a expliqué le même responsable.