Transports : examen du financement de quatre projets
Quatre projets pilotes dans les transports susceptibles d’être retenus pour un financement par la Banque mondiale (BM), après décision du gouvernement, ont été examinés jeudi à Alger à l’issue d’une rencontre sur le partenariat public-privé (PPP).
Il s’agit du projet du péage sur l’autoroute Est-Ouest et de la ligne pilote de bus à haut niveau de service (BHNS) qui doit relier Tafourah à l’aéroport international Houari-Boumediene (20 km) avec un partage du financement entre le secteur public et le privé, a indiqué le directeur général des infrastructures au ministère des Travaux publics et des Transports, Boualem Chetibi.
Les deux autres projets concernent le métro d’Oran (19,7 km avec 20 stations) dont le coût total estimatif est de 168 milliards de dinars ainsi le projet d’extension du métro d’Alger (place des Martyrs-Chevalley) sur une distance de 9,5 km avec 8 stations, a-t-il ajouté.
Le coût global du projet d’extension de métro d’Alger est estimé à 74 milliards de dinars avec un trafic prévisionnel de 40 000 passagers/heure, a-t-on indiqué lors des travaux de cette rencontre qui a réuni des cadres des différents secteurs (transports et travaux publics, santé, énergie, industrie) avec des experts de la BM.
Ces projets feront l’objet d’une étude de faisabilité dans le cadre du PPP avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale après décision du gouvernement, a précisé M. Chetibi.
«On a examiné avec les experts de la BM tous les aspects réglementaires et techniques et même financiers pour accélérer le processus d’un partenariat gagnant-gagnant, qui vise essentiellement à développer et à diversifier les infrastructures dans notre pays», a-t-il ajouté. Le partenariat public-privé est la démarche consistant à mobiliser des ressources financières pour la réalisation de projets d’infrastructures publiques provenant d’opérateurs privés ou publics, algériens principalement, qui bénéficieront des revenus générés par l’exploitation de ces infrastructures.
M. Chetibi a précisé que les quatre projets sont susceptibles d’être retenus pour un financement par la Banque mondiale dans le cadre du PPP, notant que la BM assure l’accompagnement technique ainsi que le financement des études d’expertise.
Ce même responsable a ajouté que «compte tenu de la conjoncture économique actuelle, on ne devrait pas compter sur les financements de l’Etat, il faut cibler d’autres sources de financement et s’associer positivement dans la démarche du gouvernement pour soutenir et promouvoir la croissance économique».
R. E.
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