Ould-Abbès : «La langue ne peut séparer les Algériens»
D’Aïn Témouchent, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould-Abbès, attaque ceux qui veulent, selon lui, «diviser le pays». Sans les nommer bien entendu, le SG du FLN, qui a été accusé il y a quelque temps par un ancien moudjahid de cette wilaya de n’avoir pas participé à la guerre de Libération nationale et de n’avoir pas été condamné à mort, affirme que ces gens-là «utilisent la langue et la culture» pour faire monter les Algériens les uns contre les autres.
Considérant son parti comme le garant de la cohésion nationale, de l’unité et de la stabilité du pays, Djamel Ould-Abbès assure que «si nous remportons les législatives, nous assurerons la stabilité et la sécurité au pays». «Une victoire avec une majorité absolue aux échéances du 4 mai nous permettra de rester présents dans la mémoire du peuple pour une centaine d’années», souligne le SG du FLN, qui fait face à un déluge de critiques notamment sur son utilisation de l’image du FLN historique pour tenter de convaincre les électeurs à voter pour son parti.
Djamel Ould-Abbès insiste sur «les principes de l’intégrité territoriale du pays et de l’unité du peuple algérien qui constituent des lignes rouges à ne pas franchir». «Ni le régionalisme ni la langue ne peuvent séparer les Algériens. Nous sommes tous des Algériens», soutient le SG du FLN, qui renouvelle sa promesse de passer le flambeau aux jeunes. Une promesse difficile à tenir lorsque la moyenne d’âge des candidats FLN aux législatives est de 60 ans.
«Les moudjahidine doivent remettre le flambeau à des mains sûres parmi les jeunes», affirme-t-il, en revenant longuement sur le FLN historique et les grands sacrifices des moudjahidine durant la période coloniale. «L’acte de naissance du FLN est daté du 1er novembre 1954 et il représente une partie de l’histoire nationale. Nous avons la légitimité. Le FLN est le fondateur de l’Etat algérien. Il est son protecteur et le garant de sa pérennité», poursuit M. Ould-Abbès, pour lequel voter pour le FLN, c’est exprimer sa reconnaissance aux actions du président de la République, également président du FLN. «Nous devons voter massivement le 4 mai prochain pour les listes de notre parti», appelle Djamel Ould-Abbès, qui rappelle que le FLN n’a de programme que celui du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, «basé sur la défense des démunis et des couches défavorisées». «Votez pour nous, vous préserverez votre pouvoir d’achat et vivrez dans la quiétude», insiste-t-il, considérant que le FLN est le ciment de la stabilité à tout point de vue.
Hani Abdi
Comment (43)