L’Etat sioniste appuie à nouveau Daech : attaque aérienne israélienne près de Damas
Un important incendie près de l’aéroport de Damas a été provoqué par un bombardement israélien contre un dépôt de munitions utilisé par le Hezbollah libanais, annonce Reuters citant un responsable des renseignements. Israël a bombardé ce jeudi matin un dépôt de munitions appartenant au mouvement libanais chiite Hezbollah et qui se trouvait près de l’aéroport de Damas, annonce Reuters, citant une source au sein du renseignement local.
L’attaque a provoqué une forte explosion qui a été entendue jusqu’à Damas et a déclenché un violent incendie. Selon Reuters, le dépôt abritait un important nombre de munitions et était utilisé pour alimenter en armes le mouvement Hezbollah via un corridor aérien entre Téhéran et la capitale syrienne.
D’après des responsables au sein de l’opposition syrienne, cités par Reuters, qui s’appuient sur leurs informateurs en périphérie de la capitale où se situe l’aéroport, cinq frappes ont touché un dépôt de munitions. Selon eux, ces attaques avaient provoqué un incendie dans une partie militaire fermée du complexe aéroportuaire. Pour l’heure, aucun commentaire officiel n’a été fait de la part des responsables syriens ou israéliens, indique l’agence de presse britannique
Le mouvement Hezbollah lutte contre les groupes terroristes sur le sol syrien depuis pratiquement le début de la crise que traverse ce pays proche-oriental. Les représentants du mouvement ont à plusieurs reprises expliqué que leurs combattants se sont dressés aux côtés du gouvernement syrien, notamment pour protéger la frontière syro-libanaise et pour empêcher les terroristes de Daech et d’Al-Nosrah de pénétrer au Liban.
Ce nouveau raid aérien de l’armée israélienne en Syrie confirme, une fois encore, la collusion entre les groupes islamistes armés et le sionisme. Il en fut de même en Algérie, dans les années 1980 et 1990, où des Algériens endoctrinés en Afghanistan avaient pour mission de détruire le pays en y commettant d’horribles massacres, sous la protection bienveillante de certaines capitales occidentales qui leur assuraient la couverture politique et le soutien matériel.
K. B./Agence
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