Revers pour le Parlement de Tobrouk et ses alliés
Le Parlement de Tobrouk et ses alliés ont essuyé, hier, un nouveau désaveu dans l’affaire de la visite du ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue Arabe, Abdelkader Messahel, dans le sud libyen. En effet, le Conseil présidentiel libyen a déclaré, hier, que cette visite a eu lieu en «coordination» avec les autorités libyennes. Le Conseil présidentiel libyen a affirmé hier dans un communiqué que la visite du ministre algérien dans un certain nombre de villes libyennes et les régions était en coordination avec le «gouvernement de réconciliation nationale, y compris les villes du Sud».
Le Conseil présidentiel a exprimé sa surprise suite à la publication de la Commission de défense du Parlement de Tobrouk d’une déclaration dénonçant la visite du ministre algérien dans les villes du sud de la Libye, affirmant qu’«elle portait atteinte à la souveraineté du pays».
Le Conseil présidentiel note qu’«il aurait été plus utile à ceux qui ont écrit la déclaration de vérifier et d’enquêter sur la vérité et de ne pas se précipiter pour émettre des jugements et des accusations envers un pays frère qui tente de tout son poids d’aider à réaliser la réconciliation et la stabilité dans notre pays».
Le Conseil présidentiel et le gouvernement de réconciliation nationale libyens ont exprimé leur satisfaction «envers le gouvernement et le peuple algériens pour leur soutien continu pour la Libye», en insistant sur la profondeur des relations historiques entre les deux pays.
Pour rappel, une déclaration publiée par la Commission de défense et de sécurité du Parlement libyen a suscité la controverse, lorsque la Commission a lancé une attaque contre Abdelkader Messahel, en rapport avec les réunions que le représentant algérien avait tenues dimanche dernier dans les villes du Sud libyen.
Ramdane Yacine
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