Le cher parapluie américain
Par Rabah Toubal – En redoutable businessman, Donald Trump, le nouveau président américain, applique aux relations internationales une loi fondamentale du commerce, à savoir celle de l’offre et de la demande.
En effet, plus un produit est rare et plus la demande sur ce produit est forte, plus sa valeur et son prix sont élevés.
En déclarant l’OTAN «dépassée par le temps», voire obsolète, Donald Trump voulait signifier aux alliés de son pays, qui bénéficiaient de la protection stratégique militaire de l’OTAN, qu’il ne leur reste que les Etats-Unis d’Amérique pour les protéger contre les différents périls qui menacent leur sécurité, leur stabilité, leur unité et leur existence même.
Ils devraient donc payer rubis sur ongle la sécurité que Washington leur offrirait en multipliant les dons, les investissements, les contrats commerciaux et militaires avec son pays.
C’est notamment le cas de la Corée du Sud, du Japon, de l’Ukraine, de l’Europe occidentale et des pays arabes du Golfe respectivement menacés par la Corée du Nord, la Russie, l’Iran et le terrorisme islamiste, qui sont prêts à répondre positivement à l’appel de Donald Trump.
C’est aussi le cas des alliés de l’Amérique du Nord, le Mexique et le Canada qui n’excluent plus d’indemniser les Etats-Unis qui ont dénoncé l’accord qui les liait à ces pays pour les retombées militaires et économiques de cet accord, telles les nombreuses délocalisations d’entreprises américaines qui exercent leurs activités au Mexique et au Canada.
R. T.
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