Air Algérie ne cesse de décevoir la diaspora
Régulièrement, Air Algérie essuie des critiques d’autant plus récurrentes en période du rush de l’été que les Algériens de l’étranger ont fini par s’en s’accommoder, épuisés d’attendre une réelle prise en charge de leurs doléances.
Cela va de la cherté des billets, qui dépasse lentendement durant la saison estivale notamment, aux retards de ses vols accompagnés d’un manque ou/et d’une mauvaise information à destination des usagers, en passant par le recrutement frappé de soupçon, à l’accueil et au service à bord qui laissent parfois à désirer, accusent nombre de voyageurs rencontrés ce samedi à l’aéroport de Lille (nord de la France).
Des griefs demeurant insatisfaits, auxquels la compagnie nationale n’a jamais daigné donner ni suite ni la moindre explication, mais aussi des revendications qui sont reprochées aux députés qui se sont succédé, logiquement, des représentants de la communauté nationale établie à l’étranger. Il leur est souvent fait le procès de ne jamais s’être saisis de ces dossiers pour contraindre Air Algérie à apporter des solutions.
Si ces différentes accusations à l’adresse d’Air Algérie se trouvent partagées par la majorité des voyageurs, les clients de la desserte Lille/Alger se plaignent, eux, d’être les seuls à ne pas pouvoir bénéficier d’un certain nombre de commodités, pourtant simples et offertes par la compagnie et relevant des standards internationaux. Ils s’interrogent, nous a-t-on dit, sur la question de savoir pourquoi sur cette ligne précisément, et uniquement à l’aller, il leur est impossible de retrouver le siège qui leur a été attribué au moment de l’achat du billet en agence. Une situation qui suscite, à juste titre, la suspicion de favoritisme. Moins compréhensible encore, il «nous est impossible de procéder à l’enregistrement en ligne 48 ou même 24 heures avant l’embarquement», a confié Smail, un client régulier de la compagnie. Un confort dont ce dernier «souhaite légitimement en jouir» et qui, par ailleurs, facilite les opérations au niveau des guichets, à l’inverse du retour, c’est-à-dire Alger-Lille, où, par le biais du site internet airalgerie.dz, l’on peut disposer de telles praticités.
En attendant que la compagnie nationale réagisse et prenne en charge les souhaits des concitoyens résidant à l’étranger qui, à chaque approche des vacances, se voient dépouiller, il est à signaler que, comme l’ont rapporté certains sites en ligne et largement partagés sur les réseaux sociaux (près de 10 000 likes et partages en une semaine), Air Algérie donne tout de même leur chance et permet à des jeunes génies de mettre en valeur leurs compétences. Le cas de Meziane Hamadi, plus jeune copilote algérien (23 ans) aux commandes d’un Boeing, ayant effectué son baptême de l’air dimanche dernier, en est la parfaite illustration.
De Paris, Mrizek Sahraoui
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