Eradication de la poliomyélite : l’Algérie reçoit la certification de l’OMS

Un calendrier de vaccination a été instauré pour éradiquer certaines maladies contagieuses. D. R.

L’Algérie va recevoir la certification relative à l’éradication de la poliomyélite, délivrée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a déclaré ce matin sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale Slim Belkessam, chargé de communication au ministère de la Santé et de la Population. Dans une seconde phase, l’Algérie «recevra celle reportant certification de la rougeole et de la rubéole», a-t-il ajouté.

S’exprimant lors de l’émission «Stéthoscope» de la Chaîne 3, Slim Belkessam a précisé que cette notification allait être officialisée aujourd’hui. D’autres maladies comme la rougeole et la rubéole, qui ont connu un recul drastique ces dernières années, pourraient être éradiquées à l’horizon 2020, a-t-il déclaré.

Des efforts considérables en matière de vaccination ont été déployés par le gouvernement pour aboutir à ce résultat. L’Algérie a rejoint l’initiative mondiale de l’éradication de la poliomyélite dès sa proclamation, en avril 1988. C’est en 1973 qu’elle a introduit le vaccin antipoliomyélite oral.

R. N.

 

Comment (4)

    Anonymous
    14 mai 2017 - 13 h 24 min

    L’OMS est une tentacule des
    L’OMS est un tentacule des lobbys pharmaceutiques, les morts d’enfants survenus ces derniers mois en Algerie n’a pas suffi à tirer la sonnette d’alarme, ce n’est pas l’éradication de la poliomyélite mais bien de la population
    Le peuple algérien ne doit pas céder et rester vigilant.

    Info
    14 mai 2017 - 12 h 30 min

    « L’OMS : dans les griffes des
    « L’OMS : dans les griffes des lobbyistes ? »
    Sous-financée, dépendante de donateurs privés dont Bill Gates, l’OMS peut-elle encore assurer ses missions au service de la santé publique ? Une solide investigation sur les conflits d’intérêt qui entravent son efficacité. Pandémies, grippes virulentes ou maladies consécutives à un accident nucléaire : l’OMS doit intervenir sur tous les fronts de la planète pour prévenir et guérir.
    Mais cette institution de l’ONU, créée en 1948, dispose-t-elle encore des moyens suffisants pour assurer ses missions, au-delà de ses succès incontestables en matière de vaccination notamment ? Financée, dans les années 1970, à 80% par les contributions de ses États membres et à 20% par des entreprises et des donateurs privés, elle voit aujourd’hui cette proportion s’inverser, alors que le tout-puissant Bill Gates participe de plus en plus au financement de l’OMS par le biais de sa fondation.
    Les faits s’accumulent : complaisance troublante envers le glyphosate – molécule active du Roundup cher à Monsanto – que l’OMS a déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide ; aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique ; minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires, de Tchernobyl à Fukushima, et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans…
    L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbys industriels – dont celle des laboratoires pharmaceutiques – et par les intérêts de ses États membres. L’institution de Genève, qui avait sous-estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts) est de surcroît accusée de gabegie et de négligence vis-à-vis des maladies tropicales au profit de marchés plus juteux. Privée d’autonomie Entre analyse d’experts, détracteurs et défenseurs, langue de bois de son porte-parole Gregory Hartl et reportages sur le terrain, cette enquête livre une édifiante radiographie de l’OMS. Sans sombrer dans le réquisitoire, les auteurs dressent le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts et étrangement liée à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) – avec laquelle elle a signé une convention… Menée avec rigueur, une ambitieuse investigation qui montre combien les intérêts privés dominent désormais les enjeux de santé publique. Un reportage passionnant et glaçant.

    anonyme
    14 mai 2017 - 10 h 46 min

    C’est une bonne chose mais
    C’est une bonne chose mais sans plus, arrêtez vos délires.
    Pour un pays qui a du pétrole et gaz, c’est le minimum

    Popeye
    14 mai 2017 - 10 h 35 min

    Excellent, mais où en sommes
    Excellent, mais où en sommes-nous avec le trachome, maladie de la pauvreté, aujourd’hui éliminée chez nos voisins immédiats ?

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