Une contribution du Dr Arab Kennouche – Bouteflika sans APN représentative

Le président Bouteflika lors du scrutin du 4 mai. New Press

Les derniers résultats des élections législatives marquent une rupture fondamentale dans l’histoire encore toute récente de l’Etat civil algérien, tel qu’il a été conçu par la présidence de la République. Près de sept Algériens sur dix ne sont pas allés voter, soit une grande majorité parmi l’électorat algérien. Il ne faudrait pas prendre ce résultat à la légère une fois de plus comme par le passé, où les autorités algériennes ont souvent fait la sourde oreille aux aspirations profondes du peuple, le considérant soit encore trop mineur, ou bien non totalement au fait des données du problème politique algérien.

Pourtant, il semblait presqu’acquis que la nouvelle Constitution votée récemment allait asseoir un pouvoir politique stable, comme le souhaitait ardemment le président de la République, en créant une nouvelle mouture constitutionnelle garante des grands principes démocratiques. Il fut notamment créé une Commission de surveillance des élections confiée à un ancien islamiste, donc assurée d’une certaine légitimité ou caution religieuse : la HIISE présidée par Abdelwahab Derbal.

Mais, dans le même temps, il faut le rappeler, de nombreuses irrégularités furent constatées dans l’établissement des têtes de liste du FLN, principal parti du pouvoir présidentiel. Commission de contrôle démocratique du processus électoral dans la lettre, mais avec l’esprit d’un jeu pipé dès le départ, ce que le secrétaire général du FLN n’a jamais manqué de souligner dans autant de déclarations maladroites et contradictoires, mettant en péril l’avènement de l’Etat civil. Il semble en effet que le premier responsable de cette débâcle soit Djamel Ould-Abbès lui-même, qui n’a raté aucune occasion pour dire au peuple algérien que le FLN de Bouteflika gagnerait quoi qu’il arrive, en plus de garantir à la «bouteflicratie» un cinquième mandat ; un mandat infini en quelque sorte.

Alors pourquoi aller voter ? Au-delà des parachutages chèrement octroyés et des nombreuses fraudes avérées, c’est l’avenir et l’image du FLN qui posent désormais problème. Tant dans sa mission encore inachevée de libération nationale que dans son projet de construction démocratique d’une Algérie souveraine. Un FLN sali par de mauvaises mains. En instrumentalisant le FLN, le pouvoir politique a de nouveau remis en cause l’existence du vieux Front de libération nationale, le présentant comme un repoussoir, un épouvantail aux yeux de la nation. Malheureusement, la toute jeune nation algérienne ne peut pas se passer de cette structure qui est la seule en Algérie à bénéficier d’une entière assise nationale ainsi que de profondes racines historiques.

Il est indéniable également que seul le FLN a su réunir le plus d’Algériens possible sur une superficie aussi grande que le territoire national, sans compter ses excroissances à l’étranger. L’expérience politique du FLN comporte une dimension vitale pour l’Algérie, ayant été à la racine de la naissance de l’Etat algérien indépendant. Sans le FLN, il n’y aurait jamais eu d’Etat algérien souverain. Or, on constate chaque année son affaiblissement, voire un début de gangrène irrémédiable, désormais visible dans les résultats des législatives du 4 mai 2017.

Les Algériens sont difficilement manipulables quand on leur crie avec autant d’arrogance que les jeux sont faits. Ils ont répondu comme il se devait à un processus politique injurieux, digne des plus grandes farces du quatrième mandat, si bien qu’aujourd’hui, on se retrouve avec un Etat civil sans Parlement pour ainsi dire. La farce a atteint son paroxysme.

Mais il faut encore garder le FLN. Tirer sur ce fil en le bannissant mettrait en danger la maison Algérie. Il existe plusieurs raisons à cela. Premièrement, les partis politiques algériens nés de la fin du parti unique ne disposent pas de véritable enracinement populaire, puisqu’ils émergent presque tous d’en haut, c’est-à-dire d’une politique de l’Etat qui était en crise au début des années 1990. Ils tiennent plus de l’artificiel ou du bandage contre une hémorragie –celle de la crise du monopartisme – que d’une représentation socioéconomique des classes structurant la société algérienne. Deuxièmement, et c’est un point important, les idéologies invoquées par les partis dits de l’opposition, laïques ou islamistes, sont des programmes importés qui ne correspondent en rien à la réalité historique dans laquelle baigne la société algérienne. L’islamisme des Frères musulmans, ou bien celui des wahhabites, ou encore la démocratie laïque représentent autant de greffons idéologiques qui n’ont réellement aucune emprise sur la sensibilité éthique de la nation algérienne. Ce sont des formations urbanisées, qui n’existent que par le fait d’un pouvoir médiatique international et dont l’existence s’explique par des foyers de propagande extérieurs à l’Algérie.

Ces idéologies importées ont eu beaucoup de mal à convaincre un peuple qui pourtant méconnaît encore la profondeur et la richesse de ses racines culturelles. On peut dès lors s’étonner que le président de la République fasse appel au MSP de Mokri pour tenter de colmater la brèche de l’effondrement du FLN version Ould-Abbès. Une tactique qui vise à donner un second souffle à des institutions largement entamées par un pouvoir présidentiel responsable de ne pas vouloir une véritable refondation politique telle qu’il le laissait entendre par le slogan de l’Etat civil.

Il est évident que le président de la République joue aussi une carte de l’alternance islamiste à son pouvoir personnel, sur un modèle assez proche de celui concocté par le roi Mohammed VI et de son gouvernement civil du PJD.

On connaît la «sensibilité islamiste» du Président : prendrait-il le risque de composer avec des partis islamistes légalistes pour continuer de gouverner le pays sur les ruines d’un FLN qu’il a contribué à faire s’effondrer ? Une véritable crise d’Etat. Le quatrième mandat se profile désormais comme une véritable crise de l’Etat algérien par l’absence même de l’idée d’une Assemblée représentative, véritable poumon dans le fonctionnement démocratique des institutions étatiques.

Bien qu’il soit souverain en droit, le peuple algérien a voulu exprimer qu’il ne désirait plus exercer ses droits, non pas qu’il défie l’Etat lui-même, mais ses représentants.

Cette crise de représentativité arrive à son terme : vidées de leur sens, les grandes fonctions de l’Etat semblent tourner dans le vide, au point que la décision politique ne s’effectue plus dans l’Etat civil mais à l’extérieur de celui-ci.

Une deuxième conséquence fâcheuse de ce vide abyssal entre l’Etat et son peuple semble aussi poindre à l’horizon : le risque de retrouver sur le territoire national deux corps insensibles l’un à l’autre : un Etat sans peuple – le comble de l’Etat civil – et un peuple sans Etat. On ne peut effectivement s’en remettre éternellement au ciment de l’ANP pour accorder deux protagonistes qui n’arrivent plus à communiquer depuis l’avènement de l’Etat civil.

Aussi, remettre aux calendes grecques une transformation profonde et conséquente des institutions algériennes, en comptant sur le rôle exclusif d’une armée puissante, semble insuffisant à l’heure actuelle.

Il convient de promouvoir une véritable alternance de pouvoir en Algérie, alors que l’on continue de jouer la partition du «monopartisme» et de ses avatars par manque de vision stratégique et par frilosité politique. Pour ce faire, il faudra d’une manière ou d’une autre attribuer au FLN une seule et unique fonction d’alternative au lieu de s’en servir comme levier de pouvoir pour l’accaparement de la Présidence et des ministères de souveraineté, ce qui en fait le plus grand épouvantail de l’Algérie politique actuellement. Conserver le FLN et lui attribuer une véritable opposition alternative semble la seule voie possible pour sortir l’Algérie de cette crise institutionnelle.

Dr Arab Kennouche

Comment (19)

    folklore electorale
    16 mai 2017 - 12 h 42 min

    Beaucoup d`abstention ha lala
    Beaucoup d`abstention ha lala ….Comme si les élections se sont bien passé et il y a eu beaucoup d`abstention, beaucoup de bulletin blancs et le mécontentement populaire est mis au grand jour …… bien sur au yeux de l`international car ce qu`en pense le pauvre peuple mineur sous tutelle on s`en fou royalement. Bien sur dans les centres où il y avait les observateurs tout s`est passé avec tact …. mais les centres ou a coupé la lumière ….enfin

    Mindjibalina
    15 mai 2017 - 22 h 58 min

    Cher Mello je t’avoue que je
    Cher Mello je t’avoue que je ne savais pas trop si je devais argumenter les affabulations de l’auteur ou ton tir croisé sur le RCD, toi qui prétexte l’irrégularité de sa création. Non Mello, tu connais mes positions qui j’espère sont transpartisanes . Je défend souvent une région et certaines des forces vives qui peuvent amener des solutions, mais je ne suis pas pour les accusations sans fondements et sans analyse. Le RCD prône la protection et la promotion de la culture nationale et non l’ethnicisme, aucune allusion à l’ethnie au RCD , au contraire, son programme vise la promotion de Tamazight sur l’ensemble du territoire. Quant au FIS, l’ islam​ y est consigné et présent à toutes les sauces. Les islamistes, toutes aubedience confondues ont été encouragés en Algérie pour casser les gauchistes, et je crois que tu en fais partie, et ces gauchistes étaient plutôt révolutionnaires, pour la plupart, et chariaient à la fois, le socialisme, la démocratie, une certaine conception laïque de la société, enfin tout ce qui mettait en danger le système. Voilà pour l’histoire. Cependant, pour ce qui est du Dr Kennouche, prêcher que nul salut et nulle solution sans le FLN qui aurait un ancrage sociétal profond laisse perplexe et appelle l’auteur de cette contribution à plus de retenue et respecter son lectorat sans diversion et sans fiction. Le FLN est mort avec Abane et M’hidi. Le reste n’est que mégalomanie, courtisants, délation et surtout prédation et traîtrise tous azimuts.

      Mello
      16 mai 2017 - 10 h 30 min

      Sincerement, aucune animosite
      Sincerement, aucune animosite de ma part relative au RCD, dans le domaine de son programme. Juste que l’histoire retiendra les conditions de creation de ce parti. J’ai bien dit que la creation du FIS est tout simplement l’anti-dote du RCD qui fut cree par Said Sadi en Fevrier 1999,soit dix jours avant la promulgation de la constitution reconnaissant les associations a caractere politique, et le FIS ,sous Madani fut cree en Avril de la meme annee. Sans parler du MCB, dont la scene de la maison de la culture fut le bucher funeraire,le jour de la creation du parti.
      Le debat sur lacreation de ces deux partis fut ouvert,juste apres, mais n’a jamais ete ferme.
      Pour ma part je n’ai nullement utilise le mot ethnicisme que vous avez aborde, mais bien le mot culture et ce n’est pas faux. Quant a mon appartenance ,tous ceux qui lisent mes posts sont en mesure de me juger,mais pas de cette gauche dont vous parlez. Sincerement.

        Mindjibalina
        16 mai 2017 - 15 h 42 min

        Je te cite :  »…..lorsqu’on
        Je te cite :  »…..lorsqu’on sait que la nature des deux partis etait formellement interdite par la constitution de 1989……. » alors Mello C’est pas mélanger les torchons et les serviettes ça. Si tu te reconnais pas de cette gauche, je ne vois pas comment continuer à discuter. Tu sais, l’immobilisme tue et comme dirait l’autre, rien ne se crée, rien ne se perd tout se transforme… pour moi le FFS et le RCD se valent​ et sont une expression politique réelle de la société qui les a vu naître. Je ne veux pas faire de sociologie politique, mais personnellement je vois le complot ailleurs. Tous les partis font leur mue, l’important c’est la mobilisation. Le RCD et le FFS avaient mobilisé et protégé beaucoup d’acquis, c’est le moment de repenser tout ça. Faire le bilan sans reproduire le discours du système.

          Mello
          17 mai 2017 - 15 h 36 min

          Je pense que Lavoisier ne s’y
          Je pense que Lavoisier ne s’y est pas trompe en paraphrasant le philosophe Grec Anaxagore pour qui:
          Rien ne nait ni ne perit, mais des choses deja existantes se combinent puis se separent de nouveaux.
          C’est en quelque sorte ce qui s’est passe entre les deux partis, FFS -RCD. Quoi de mieux , pour ce pouvoir, que de soustraire Said Sadi de sa composante originale pour le lancer contre le FFS et son leader. Cette force populaire qui destabilisa le pouvoir a plusieurs reprises. Se tromper de societe restera une ethiquette indelebile que le FFS ne pourra jamais partager. Maintenant que les mentors sont partis ou quittes ce monde pour certains, il est du ressort de celui qui a quitte la maison de la rejoindre ,pour aller a l’encontre de cette maxime de Anaxagore.
          Constituer non pas une alliance , mais un grand parti d’opposition, c’est le voeux de plusieurs millions de citoyens.

        Mindjibalina
        16 mai 2017 - 22 h 34 min

        Je te cite encore  » la
        Je te cite encore  » la creation du FIS est tout simplement l’anti-dote du RCD  » tu veux dire que le venin c’est le RCD. Et le remède c’est le FIS. Sauf si tu veut dire antithèse. Enfin lapsus révélateur. Dix jours avant dix jours après, le RCD a peut être péché en faisant confiance à Bouteflika, au début, mais il s’est vite rattrapé en comprenant l’enjeu et ne voulant pas couvrir le carnage de 2001. Enfin saluons des positions très clairs de ce parti avangardiste mal compris par la paysannerie majoritaire du pays. C’est son talent d’Achille, c’est le même de l’ensemble des partis progressistes.

    Seconde zone
    15 mai 2017 - 21 h 45 min

    Le moment ou ces
    Le moment ou ces regionalistes haineux polarisent les projets et les richesses de tout un pays pour leur seule région, des gens en déphasage avec la réalité nous écoeurent avec des analyses qui confortent en fin de compte cette malédiction de 1999. Nous sommes conscients du mépris que cette secte nous affiche et nous sommes profondément blessés quand ils nous traitent en citoyens de seconde zone . Nous on s’en foutent des analyses, ça nous suffit la marginalisation et le mépris – Qui ose sans lâcheté faire une analyse sur la répartition des richesses du pays wilaya par wilaya depuis 1999 ?. Sinon que chacun garde pour lui ses dérobades, de crainte de perdre un avantage auprès d’un oujdis .

    mouatène
    15 mai 2017 - 20 h 20 min

    tant que les béni oui-oui
    tant que les béni oui-oui sont là c’est suffisant pour gouverner. ça ne doit pas vous échapper. le clan de l’ouest dites vous? mais n’empeche vous les élisez tout le temps. vérifier qui sont les « nouabe el oumma ».

    Dahman
    15 mai 2017 - 18 h 43 min

    et pourquoi ne pas mettre le
    et pourquoi ne pas mettre le FLN au musée et reprendre tout à zéro, c’est à dire une jeune et nouvelle république avec de nouvelles têtes

      Anonymous
      15 mai 2017 - 21 h 47 min

      Il faut faire appel à E
      Il faut faire appel à E.Macron et la république en marche

    Kahina
    15 mai 2017 - 12 h 45 min

    Une APN qui ne sert à rien .
    Une APN qui ne sert à rien .
    Elle n est pas représentative du peuple. …Mais représentative de l’équilibre des clans. Suffisant pour continuer à respirer.

    lhadi
    15 mai 2017 - 12 h 35 min

    Il est très aisé de dresser
    Il est très aisé de dresser un réquisitoire minutieux et féroce contre le Président de la république qui dicte une politique indifférente aux préoccupations du peuple, pratique le pouvoir personnel, trahit l’esprit de la constitution, marginalise le gouvernement et le Parlement par l’infaillibilité du chef qui veut concentrer sur lui l’intérêt, la curiosité, les passions de la nation algérienne. En effet, tout me laisse à penser que le premier magistrat du pays ne personnifie pas la république dans ce qu’il y a de plus fort, plus élevé et de plus exigeant, lui qui sait ce que la crise des années quatre vingt a couté en terme de souffrances et d’humiliations. Le Président de la république ne comprend pas que sa légitimité, à moins de se tromper de fonction, dépend, d’une part, de sa capacité à dépasser les clivages, à incarner l’Algérie dans toute sa diversité et à rassembler le peuple Algérien dans son entier. et d’autre part, s’identifier à l’autorité souveraine que la constitution lui octroie et dont il doit toujours être prompt et attentif à affirmer la prééminence qui s’y attache. La haute idée que je me fais du rôle dévolu au Président de la république et de la responsabilité qui lui incombe, je ne la trouve pas à travers sa politique, sa gouvernance. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Les Abysses de 62
    15 mai 2017 - 11 h 42 min

    Monsieur Fabius a rappelé
    Monsieur Fabius a rappelé devant le nouveau président français E.Macron, la célebre citation de Chateaubrilland : « .POUR ETRE L’HOMME D’UN PAYS; IL FAUT ETRE L’HOMME DE SON TEMPS ». Que peut on attendre en Algérie d’un personnel politique qui a vécu à l’ère du tyrannosaure et du Diplodocus

    Mello
    15 mai 2017 - 11 h 05 min

    Le multipartisme etant, nul
    Le multipartisme etant, nul ne peut remettre en question cette acquis des martyrs d’Octobre 1988. Le gouvernement Algerien avait, en Fevrier 1989, mis en place un socle democratique purement aleatoire, au sens ou la loi sur ce multipartisme prevoyait des ACP (association a caractere politique) issues du demembrement du parti unique qu’etait le FLN. Voulant jouer, un jeu maccabre, le pouvoir poussa les islamistes a s’organiser en parti politique, pour contrer la creation du parti RCD . Une responsabilite immense ,lorsqu’on sait que la nature des deux partis etait formellement interdite par la constitution de 1989: parti politique a caractere islamiste et cultutrel.
    Que dire de plus de cette derive polititienne, qui nous mena tout droit vers ce que les Algeriens n’ont jamais vecu apres la guerre de liberation.
    Revoir tous ces aspects est fondamental si nous voulons une Algerie apaisee, une Algerie democratique et tolerante.
    Revoir la nature du parti FLN qui avait, en 1962,accomplit sa mission de liberer le pays.
    Revoir le fondamental d’ un Etat nation, en rendant la relation gouvernants-gouvernes aussi tranparente que possible nouee d’une confiance reciproque.
    Revoir le mode d’organisation territoriale en creant de grands regrouppements de wilayates (tout comme les 7 wilayates de la revolution) afin d’attenuer ou d’eliminer ce mal du regionalisme cher a ce pouvoir.
    Ces propositions ne seront que realistes , si tous les partis, associations, cadres politiques et intellectuels, se mettent autour d’une table afin de poser les fondements d’une nouvelle republique.

    TERNINOU
    15 mai 2017 - 10 h 44 min

    Ya Si Rayés Al Bahriya, Allah
    Ya Si Rayés Al Bahriya, Allah Yahdik ! Le pays ne va pas vers une déflagration totale mais tout au contraire, il va vers une PRISE de CONSCIENCE TOTALE….. La preuve, il n’a pas voté. Ce qui signifie clairement aux despotes du pouvoir dictatorial qu’il a parfaitement compris les choses et qu’il n’est pas dupe. LOIN S’EN FAUT. Le « SILENCE » du peuple Algérien ne signifie nullement… RÉSIGNATION ! Loin de là…. So, beware matty ! Attention, LE SILENCE DES PEUPLES EST UN AVERTISSEMENT AUX « rois » incultes qui le « dirigent »….

    ALI EL FELLAG
    15 mai 2017 - 10 h 38 min

    Merci,et félicitation docteur
    Merci,et félicitation docteur arab; pour vos analyses précise et juste;vous le savait mieux que personne que notre chère patrie elle est entrains de sombré dans les profondeurs avec l’aide de la nouvelle FLN des messieurs bouteflika et ould abbès;et d’autres;et leurs stratégie; la fraude;l’intimidation;menaces;corruption;et l’achat du silence des institutions nationale et internationale;unique ou monde qu’une nation puise dirigée par une minorité de citoyens;a peine 20 % de suffrage;sans compter le vote blanc;vous avez parler de la constitution algérienne ou le magistrat a les mains libre de pratiqué le sport national; la partialité sans etre inquité; unique ou monde;comment voulez vous qu’un magistrat soit juste est impartial;lorsque qu’il est sure de ne pas etre poursuivis;dans les vraies démocratie toute personne n’est dispensé d’etre juger comme un citoyens ordinaire;comme preuve les tribunaux algériens sont devenus des supermarchés ou le souk d’el harach;des millions de citoyens ont alerté le ministre de la justice; lettres restaient mortes;notre nation n’a pas le droit a l’erreur car nos ennemis nous guette;et a la moindre faille nous payons le prix fort; alors pourquoi ne pas valorisé et respecter notre peuple; il est le seul et unique garant de la survit de notre nation;

    LEILA
    15 mai 2017 - 10 h 33 min

    Mr le docteur, vous
    Mr le docteur, vous raisonnez comme un respectable universitaire alors que dans ce mounakh original , il faut être analphabète polyglotte ( mais ayant fait fortune dans l’informel ambiant ) , pour comprendre quoi que ce soit avant d’analyser sur des bases réelles. C’est pour celà que vous êtes à co^té de la plaque. Toutefois, vous avez évoqué une vérité INDEMONTABLE de toutes les causes de nos malheurs : LA MISSION INACHEVEE DE LA LIBERATION NATIONALE PAR LE F.L.N, qui avait brillamment rempli sa première partie : CHASSER LE COLONIALISTE DE L’ALGERIE. Cependant fallait-il compléter cette VERITE HISTORIQUE par une précision utile puisqu’elle explique le pourquoi d’un demi-siècle d’échecs lamentables : AU LIEU DE SE RETIRER AU MUSEE renfermant les gloires éternelles de l’ ALGERIE et laisser LA PREMIERE ASSEMBLEE NATIONALE CONSTITUANTE mener à bon port la deuxième partie de LA MISSION DE LIBERATION NATIONALE , il a préféré faire ce qu’il a fait et continue à ce jour de le faire :  » IN ‘ IN’QILABATT WA TRATEGUE » SANS FIN . Un peu comme le moissonneur qui se coupe le doigt avec la dernière épis !

    Rayés Al Bahriya
    15 mai 2017 - 10 h 10 min

    Une léthargie politique à
    Une léthargie politique à tout les niveaux de la représentation
    POLITIQUE .
    L’état est dans sa phase de mort cérébrale.
    Le pays est en crise majeur. Un président morbide qui va
    Légiférer les lois dans un pas politiquement néant et anéanti
    Par le clan de l’Ouest.
    Le pays va vers une déflagration totale.
    Le pays est à genoux. Le peuple n’existe plus.
    60 ans ans l’indépendance du pays.
    Que faire. …là est la vraie question

      Anonymous
      15 mai 2017 - 11 h 39 min

      Le clan de l’ouest s’est mis
      Le clan de l’ouest s’est mis à l’abri depuis 1999..Appartements et comptes garnis à l’étranger, diplômes de complaisance pour leurs rejetons déjà installés à l’étranger…Bref ils ont réussi la première étape de leur projet basé sur la vengeance…Aux algériens de ne surtout pas les lâcher et les oublier pour les mettre échec et mat…Ne baissez pas les bras, ils n’attendent que ça…

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