Législatives : Gaïd Salah juge les accusations de l’opposition «infondées»
C’est de Biskra que le vice-ministre de la Défense nationale a répondu aux accusations de partis de l’opposition de la partialité de l’armée durant les élections législatives du 4 mai dernier. Dans son allocution devant les hauts gradés et officiers de la IVe Région militaire, Gaïd Salah a qualifié d’«infondées, voire d’inappropriées» les accusations de ces partis. Des accusations que l’ANP, a assuré Ahmed Gaïd Salah, rejetait «dans leur ensemble et leurs détails». Le vice-ministre de la Défense a souligné «l’importance qu’accorde le haut commandement de l’ANP à la participation des militaires à tous les rendez-vous électoraux» qui, selon lui, «n’a besoin ni d’affirmation ni de preuve».
Le général de corps d’armée a salué le «grand esprit» de responsabilité dont ont fait preuve les éléments de l’ANP avant et durant les élections législatives du 4 mai dernier. «Dans ce cadre précisément, il m’appartient de saluer solennellement à cette occasion l’esprit de responsabilité dont ont fait preuve les éléments de l’ANP, ainsi que l’ensemble des autres corps de sécurité, pour honorer leurs missions essentielles et primordiales, et sécuriser les dernières élections législatives du 4 mai afin de permettre au peuple algérien, aux quatre coins de l’Algérie, de s’acquitter de son devoir national lors de cet important scrutin, dans le calme, la sérénité et la quiétude», a-t-il affirmé.
Pour lui, certains partis avaient «malheureusement avancé, à la fin des élections législatives du 4 mai dernier, quelques allégations, commentaires et insinuations», précisant que la participation des éléments militaires aux dernières élections s’est faite dans un cadre légal et en parfaite coordination avec le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Le général Ahmed Gaïd Salah a ainsi tenté de clarifier le message adressé aux personnels militaires et à l’opinion publique, quelques jours avant les élections législatives. Selon lui, il s’agissait d’un message «parfaitement clair et ne pouvait laisser place à aucune forme de propos mensongers ni de rumeurs à l’encontre de nos forces armées et tous les personnels militaires qui ont participé aux cotés de leurs frères concitoyens, avec volonté, responsabilité et liberté dans l’accomplissement de ce devoir électoral, en dépit des missions sensibles et vitales qui leur sont assignées, sachant que ce n’est pas la première fois que les militaires votent de la sorte, en dehors des casernes, mais cela remonte à l’année 2004».
Sonia Baker
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