Le soutien des journalistes algériens aux prisonniers de Gdeim Izik
Les membres du Comité des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui, des journalistes, des artistes et des intellectuels ont observé hier à Alger un rassemblement de solidarité avec les détenus du groupe de Gdeim Izik et tous les prisonniers sahraouis injustement incarcérés par les autorités d’occupation marocaines. Le procès des 24 détenus sahraouis du groupe dit de Greim Izik est prévu cette semaine au niveau du tribunal de Salé.
Dans une déclaration rendue publique à l’issue de ce rassemblement, auquel ont participé les présidents des Conseils des droits de l’Homme algérien et sahraoui, le Comité des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui insiste sur le fait que «les dernières évolutions ayant marqué ce procès suscitent des craintes de voir ces détenus subir des condamnations sévères et injustes, arrêtées avant le procès, pour se venger de ces militants sahraouis pacifistes qui luttent pour leur dignité et l’indépendance de leur pays».
La même source ajoute qu’il «(…) y a une volonté affichée des instances judiciaires de l’occupant marocain d’endosser aux détenus des délits factices et imaginaires, une attitude ayant conduit au retrait de l’ensemble des accusés et de la défense du procès, en plus du comportement fort condamnable du président du tribunal ayant conduit à l’expulsion violente, le 16 mai 2017, de deux avocates françaises de la défense des détenus sahraouis, maîtres Olfa Ouled et Ingrid Metton».
Les animateurs du Comité des journalistes algériens solidaires avec le peuple sahraoui disent s’élever également contre le comportement indigne des services de sécurité de l’occupant marocain à l’encontre des observateurs internationaux, des membres d’ONG et d’associations ayant soutenu les prisonniers depuis le début de leur détention.
Les participants à ce rassemblement pour la défense de la dignité humaine ont appelé, en outre, les instances internationales concernées «à peser de tout leur poids pour obtenir la libération sans conditions des détenus du groupe dit de Gdeim Izik». Ils réitèrent à cette occasion «leur soutien au combat juste et légitime du peuple sahraoui pour la liberté et son droit à l’organisation d’un référendum d’autodétermination».
Sadek Sahraoui
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