SLC déposera plainte pour faux et usage de faux aux Etats-Unis contre Meghezzi
Un certain félon aigri contre l’armée algérienne au rang de laquelle il émargea un temps, et une poignée de médias dont on connaît les accointances, reviennent de façon récurrente – depuis quelques semaines – sur une affaire en justice qui oppose la société SLC et un de ses associés.
Algeriepatriotique avait publié, dans une de ses précédentes éditions, une mise au point du directeur général de la société en question, dans laquelle il apportait des clarifications sur ce dossier qui est entre les mains de la justice. Mais la personne concernée par ce procès persévère dans son acharnement à médiatiser le procès à travers des sites et des chaînes de télévision connus pour leur propension à la propagande et au mensonge.
Bien qu’ayant préféré ne pas enfoncer le principal accusé dans cette affaire, à savoir Mouloud Meghezzi, en se contentant d’éclairer l’opinion publique sur ce qui n’est guère plus qu’un litige d’ordre purement commercial entre les associés d’une entreprise économique, ce dernier persiste à politiser l’affaire en recourant à la manipulation et à la diffamation.
«Tout en nous interrogeant sur les raisons cachées derrière le choix de cette période précisément pour mener ce qui semble bien être une campagne de calomnie, il apparaît clairement qu’en ayant jeté son dévolu sur les propagandistes d’un ancien parti extrémiste aujourd’hui dissous, pour distiller de fallacieuses informations, il sert des desseins bassement politiques», dénonçait le directeur général de SLC. «Malheureusement pour tous ceux qui voudraient y trouver matière, les statuts de l’entreprise sont là pour apporter un démenti net aux divagations et aux élucubrations de tous ordres», avait-il souligné.
Or, la persistance de Mouloud Meghezzi à vouloir attenter à l’image des responsables de cette entreprise qu’il tente de montrer – à travers toujours les mêmes canaux – comme des personnes se plaçant au-dessus de la loi grâce à quelque privilège imaginaire, participe d’une tentative de se faire passer pour la victime.
Interrogé à ce sujet, l’avocat de SLC a dévoilé une partie du dossier, sans trop entrer dans les détails pour ne pas gêner l’instruction en cours. Il a expliqué que le procédé adopté par Mouloud Meghezzi est connu dans la pratique judiciaire : «Il consiste à utiliser les médias, choisis selon leurs lignes éditoriales, pour faire entendre une cause dépourvue d’argumentaire juridique».
«Pour revenir aux faits de la cause, cette personne qui n’est autre que le cousin des enfants Nezzar, avait souscrit à la création de la SPA Smart Link Communication, en 2000, des actions ne dépassant pas 5% du capital», fait savoir l’avocat qui note qu’«au-delà de la qualité d’actionnaire minoritaire, il a été successivement employé dans la société au poste de directeur technique puis en qualité de consultant jusqu’à 2010».
L’avocat de SLC souligne qu’à la suite d’un différend avec la hiérarchie, il a été déchargé de ses fonctions sans que ses droits d’actionnaire soient affectés si bien qu’il continue, à ce jour, de percevoir ses dividendes auxquels ouvrent droit ses actions», précise l’avocat, qui ajoute que la société «a procédé plusieurs fois à des augmentations du capital auxquelles il a souscrits à l’instar de tous les actionnaires». Jusque-là, le concerné n’a jamais manifesté une quelconque contestation.
«Par contre, explique-t-on encore, la dernière augmentation opérée en 2015, de la même nature que les précédentes, n’a pas obtenu son adhésion bien qu’il ait été régulièrement invité à participer et qu’il ait perçu les fonds nécessaires lui permettant de suivre cette augmentation du capital».
Ce défaut de souscription prévu par les articles 695 et 696 du code de commerce a conduit à la diminution de son taux de participation dans la société. «C’est ce litige, d’ordre commercial, qu’il a cru devoir porter devant la juridiction pénale, prétextant un faux en écriture commis par ses associés», relève l’avocat, soulignant que pour donner plus d’écho à ses élucubrations, le concerné a saisi un tribunal commercial américain, par le truchement d’une entreprise en veille qu’il détient aux Etats-Unis, pour réclamer des créances sur des équipements et des services supposées impayées depuis 2003.
A l’appui de sa demande, la société dont se prévaut Mouloud Meghezzi a produit des fausses factures et un faux contrat confectionné pour la circonstance, impliquant de fait son épouse qui déclare en être la gérante.
En réplique, dans ce procès, SLC a sollicité et obtenu le transfert du dossier à un tribunal fédéral au regard de la gravité des faits.
En désespoir de cause et conscient des lourdes conséquences de ses actes sévèrement punis par les lois américaines, l’intéressé recourt au chantage médiatique, sans attendre l’aboutissement de ses actions en justice, en attentant à l’honneur et à la considération de la famille Nezzar. Ces allégations mensongères constituent une diffamation au sens des articles 296-298 du code pénal qui sera portée à la connaissance des juridictions algériennes.
De la même façon, une plainte pour faux et usage de faux sera déposée au niveau du tribunal fédéral américain contre la société Chass, Mouloud Meghezzi et son épouse Meriem Djouini.
M. Aït Amara
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