Selon une source gouvernementale : le site de l’Onec parasité par un Franco-marocain
Les services spécialisés ont déjoué un plan de cyberattaque visant les épreuves du baccalauréat session juin 2017, selon le quotidien El-Khabar qui rapporte l’information, citant une source gouvernementale. D’après la même source, un activiste marocain aurait tenté de déstabiliser des organismes officiels liés à cet examen, en créant un site électronique calqué sur le site officiel de l’Office national des examens et concours (Onec), en y introduisant de faux contenus, en vue de semer la confusion chez les candidats au bac et de parasiter ainsi le cours des examens.
L’auteur de cette attaque a, selon le journal, été identifié : il s’agit d’un Franco-marocain nommé Mohamed Rekassi. Son site, baptisé «Onec 2017», est hébergé chez OVH, en France. Selon la source gouvernementale, l’impact de ce piratage reste minime dès lors qu’il visait surtout à créer «un climat de suspicion» à la veille des examens.
Si la source exclut, d’emblée, toute visée politique de cet acte de piratage, elle reconnaît néanmoins l’intention criminelle de ses auteurs ou commanditaires. Ces derniers ont choisi un moment où le site de l’Onec enregistre un nombre de visites record pour faire passer des messages publicitaires ou promotionnels pour le compte de quelques entreprises françaises et européennes, affirme-t-on.
Une autre source considère, a contrario, cette attaque comme une forme de «propagande politique» pour propager des idées véhiculées par des lobbies connus pour leurs allégeances et leurs accointances régionales ou internationales, visant soit à sonder l’opinion algérienne, soit à tenter d’influer sur le cours des événements, dans cette conjoncture trouble que traverse une partie du monde arabe.
Il n’est pas à écarter, selon cette perception, que les Marocains aient eu recours à ces coups bas à la fois pour tenter de semer le trouble chez leurs voisins, comme ils n’ont jamais cessé de faire, et pour tenter une diversion sur les événements qui secouent leur pays depuis quelques mois.
R. Mahmoudi
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