Aliment de bétail : 167 licences d’importation octroyées
Le Comité interministériel en charge de l’étude des besoins de l’Algérie en matière d’importation des intrants dans la fabrication de l’aliment de bétail et de volaille a décidé d’octroyer 167 licences d’importation sur un total de 228 demandes examinées, indique aujourd’hui un communiqué du ministère du Commerce.
La même source ajoute que la Commission a décidé d’accorder la priorité lors de l’examen des dossiers sur la base de critères techniques aux producteurs de ces aliments avec transparence et les résultats de l’activité de production ainsi que le pourcentage de l’emploi pour chaque opérateur économique, l’importation et la distribution pour chaque titulaire d’une licence dans les matériaux suivants : orge, maïs, graines de soja, le complexe vitaminé, ajoute la déclaration.
Pour l’importation de l’orge, 42 licences d’importer ont été accordées pour une quantité estimée à 462 076 tonnes pour l’aliment de bétail et l’Office interprofessionnel des céréales (OAIC). Pour le maïs, 60 licences d’importer ont été octroyées pour une quantité estimée à 2 145 321 tonnes, pour la fabrication de l’aliment de bétail et l’Office de l’aliment de bétail (Onab).
En ce qui concerne le soja, 37 licences d’importer sont délivrées pour une quantité estimée à 490 514 tonnes pour la fabrication de l’aliment de bétail et l’Onab. Concernant le complexe vitaminé, 28 licences d’importer sont données pour une quantité estimée à 9 041 tonnes.
Pour rappel, un vent de panique a soufflé sur la filière il y a quelques jours lorsque des informations ont fait état du risque de voir l’Algérie manquer de fourrage. La raison invoquée pour exprimer cette inquiétude est le retard mis par le ministère du Commerce pour signer les licences pour l’importation de cet aliment de bétail. Cette inquiétude s’est propagée telle une traînée de poudre dans le monde agricole et chez les éleveurs.
Ce sont des informations émanant de l’Office national de l’aliment de bétail (Onab) faisant état de l’arrivée à épuisement de son stock qui avait semé la panique.
Ramdane Yacine
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