Louisa Hanoune s’en prend à Ouyahia et s’oppose aux privatisations

Mme Hanoune propose d'autres solutions à la crise. New Press

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, se dit «soulagée» de l’opposition du président Bouteflika, exprimée en Conseil des ministres, de recourir à l’endettement extérieur. «Nous sommes soulagés du refus du président de la République de ne pas recourir à l’endettement extérieur», déclare-t-elle lors d’une conférence de presse animée aujourd’hui au siège du parti à Alger.

Louisa Hanoune a qualifié cette décision d’extrêmement importante. Car, le retour à l’endettement extérieur équivaut au «bradage» de la souveraineté nationale, avec toutes ses conséquences sur le plan socio-économique. «Pour nous, la politique la plus judicieuse et la plus perspicace, capable d’insuffler une nouvelle dynamique à l’économie productive, une politique créatrice de richesses nouvelles, exige un nouveau système fiscal qui va corriger l’injustice face à l’impôt et à l’augmentation des taxes», souligne Mme Hanoune selon laquelle il faudra mettre aussi fin au phénomène des impôts non recouvrés.

La passionaria du PT est revenue dans ce sillage sur les trois dernières lois de finances qu’elle a, une nouvelle fois, vertement critiquées en raison de mesures antinationales et antisociales qu’elles contenaient. Louisa Hanoune a également dénoncé l’accord d’association avec l’Union européenne qui a saigné l’économie nationale et fait perdre 700 milliards de dinars au Trésor public à cause du démantèlement tarifaire et la levée des barrières douanières. La secrétaire générale du PT suggère ainsi à l’Etat algérien de recourir à l’article 11 de l’accord d’association avec l’UE qui permet à toute partie, dont la balance de paiement est déficitaire, de sortir de l’accord. «Et la balance de paiement de l’Algérie est déficitaire depuis trois ans», précise Louisa Hanoune.

Aussi, pour juguler la crise, la première responsable du PT propose de saisir les fortunes mal acquises. «Si le gouvernement veut sortir de la crise, il peut appliquer la politique : “D’où t’as eu ça?” et saisir toutes les fortunes cumulées de manière illégitime et illégale», poursuit-elle. C’est aussi le rôle du gouvernement de réhabiliter la confiance entre le citoyen et les institutions de l’Etat. Louisa Hanoune appelle dans ce sillage le gouvernement à s’éloigner des politiques qui visent à brader les biens et l’argent public au profit d’une couche de nantis au nom du redressement productif à travers la privatisation.

Pour la première responsable du PT, il y a d’autres solutions à la crise. «Il suffit d’avoir l’audace et beaucoup de patriotisme pour prendre des décisions courageuses», assure-t-elle. «Ceux qui veulent la privatisation et le pillage extérieur veulent pousser le pays dans le précipice», ajoute-t-elle, faisant allusion aux dernières déclarations du secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, qui avait appelé à la privatisation de toutes les entreprises publiques déficitaires. «Nous ne comprenons pas ce qu’ils veulent dire en parlant de rupture avec l’économie basée sur la rente pétrolière», souligne-t-elle. Elle rappelle que dans les années 1970, l’industrie étatique représentait 20% du produit intérieur brut.

Louisa Hanoune considère ainsi que la situation actuelle dans laquelle se trouve le pays est due au système politique qui, par la généralisation de la corruption et en l’absence d’instruments de contrôle, notamment parlementaires, a fini par créer une oligarchie qui siphonne les richesses nationales. La première responsable du PT appelle à une définition claire de ce qu’on veut dire par «réformes», car derrière ce mot se cachent des visions prédatrices. Louisa Hanoune exprime son inquiétude face au maintien dans le plan d’actions du gouvernement du nouveau modèle économique qui a été salué par le Fonds monétaire international (FMI). C’est un modèle qui a provoqué ailleurs la récession.

Pour elle, ce modèle n’est qu’un instrument pour le pillage du secteur public. La patronne du PT salue la décision prise en Conseil des ministres d’aller vers l’assainissement de la sphère économique. Elle considère qu’il est urgent de faire le bilan de l’Agence nationale du développement de l’investissement (Andi). Elle estime que le projet de loi de finances pour 2018 donnera plus de visibilité quant à l’orientation du nouveau gouvernement.

Hani Abdi

Comment (27)

    benchikh
    17 juin 2017 - 22 h 38 min

    Je suis d’accord avec Mme
    Je suis d’accord avec Mme Louisa ,on demande que nos usines soient ouvertes ,et si le privé montre qu’il peut donner mieux au marché qu’il le fasse et on aura la concurrence pour la prospérité du citoyen.

    omar m
    17 juin 2017 - 16 h 29 min

    madame la deputee;bakounine
    madame la deputee;bakounine se retourne dans sa tombe! un anarchiste c est la dignite pas le larbinisme pour quelque postes de deputes ou quelque privileges de plus; il n i aura plus de secteur publique; les travailleurs fakou bik et aussi pour l UGTA. VOUS FAITES DE LA GESTICULATION POUR EXISTER.

    AMAR MOKHNACHE
    17 juin 2017 - 12 h 46 min

    Grand-mere LOUIZA semble n
    Grand-mere LOUIZA semble n avoir comme seule planche de salut que le soutien de BOUTEF …il est vrais que c est tres lucratif mais il est vrais aussi qu elle a aussi soutenu des « dilapidations » des « richesses des fleurons de l economie nationale » ses appetits gargantuesques ne lui permettaient pas de parler la bouche pleine…Nous ne l avons pas vu defendre EL HADJAR « d un partenariat » d exception , un partenariat qui a bel et bien aspire ses richesses…pour les jours qui lui reste elle semble s accrocher a un 5eme mandat …pour consolider les richesses acquises et finir en apotheose ses vieux jours..

    Mello
    17 juin 2017 - 11 h 55 min

    Alors que le pays recelle d
    Alors que le pays recèle des atouts divers, une richesse extraordinaire de son sous-sol , une population jeune, alors comment se fait il que le pays soit si vulnerable ? A vrai dire, cher Madame Hanoune, le principal probleme de notre Algerie se situe au niveau politique. En effet, le pouvoir consacre l’essentiel de son temps a se maintenir contre ceux qui reclament le changement, a tel point qu’il ne s’occupe que de cette question. Resultats des courses, malgre une conjoncture financiere qui fut favorable, qui a permis a l’Algerie d’engranger pres de 1000 Milliards de Dollars en quinze ans, le pays continue de naviguer a vue. Pour conclure, Chere Madame Hanoune, il est inutile de s’en prendre a Xou a Y, puisque le vrai probleme est d’ordre politique. Helas, l’histoire retiendra que la periode Bouteflika aura ete une multitudes d’occasions ratees, alors de grace ne nous dites pas qu’il est de la meme trempe que Roosevelt, Churchill ou Merckel .

    Winnetou
    17 juin 2017 - 11 h 02 min

    Vous etes depasser madame,
    Vous etes depassée madame, dennoncez plutot se qui ont vendus nos richesses devant vos yeux vous le savez tres bien , vous avez pas le courage de les denoncer peur de perdre vos privilege n’es pas??????? Démissionner c’est mieux et allez rejoindre khalida toumi a paris avec l’argent du peuple

    mess belba
    17 juin 2017 - 10 h 12 min

    elle sait tres bien que si
    elle sait tres bien que si les entreprises sont privatisees les quotas de recrutement partagés par les deputés et les hauts cadres les deputés, vont disparaitre
    compte non tenu de la realité des entreprises sont familialisées ou tribalisées,et sans oublier la part du lion des cadre syndicaux et c’est la le pot au rose ;ils defendent le secteur etatiquoprivé,,
    les gestionnaires de nos entreprises se mutualisent les recrutement des leurs.
    haou fa9ou: on clignote a gauche pour tourner à droite;c’est depassé.
    sh, sonelgaz, air algerie, algerie telecom, naftal : les FAX recruter mr flen en fonction de son profil, ne parlons de l’autre face cacheee des entreprises: chantages exploitation abusive des bien de l’entreprise a des fins personnelles,,,,

    Anonymous
    17 juin 2017 - 9 h 54 min

    Moi ce que je veux c le
    Moi ce que je veux c le départ de TT ce système et akhawatouhou) pour renouveler l Algérie de nos courageux martyres.cette équipe est intéressé que par la gratuite pris en charge total par le trésor public. khafou rebbi, vous êtes emportés par les jouissances éphémères de la vie d ici bas…

    aliouat
    17 juin 2017 - 9 h 50 min

    de toute façon elle a
    de toute façon elle a toujours soutenu le programme du président ? et elle le soutient encore ,bien qu’elle ait été sanctionnée , puisque qu;on lui a réduit son nombre de députés ,elle a beau tedrab echita mais oualou

    M.OMAR
    17 juin 2017 - 9 h 23 min

    Chere louiza vous N apprenez
    Chere louiza vous N apprenez jamais les lecons ? ILS IRONT preter l argent au FMI par ce que EUX ils veulent encore plus d argent madame.et la dette madame la deputee c est pas vous qui vas la supportee, c est le pauvre SMICARD .treve de demagogie.

    T'meskhir
    17 juin 2017 - 9 h 19 min

    Chère tata Louisa. …Tous
    Chère tata Louisa. …Tous les algériens, tous les journalistes, tous les parti politiques savent que c’est Ouyahia Ahmed lui-même, le secrétaire général du RND qui a un poste de haut rang à la Présidence qui a parler de privatisation (ou d’ouverture du capital des entreprises publiques algériennes) ! Mais dans votre dernière intervention, vous ne vous s’adressez pas directement à Ouyahia Ahmed mais aux « voix officielles » qui préconisent la privatisation. Vous n’avez pas le courage de l’interpeller directement, en personne. Vous préférez accuser une ombre indéfinie, une entité non personnifiée ! Chouiya courage ya Madame, c’est Ahmed OUYAHIA , himself, qui a évoqué la privatisation et donc c’est à lui en personne qu’il faut répondre car il est non seulement SG du RND, mais aussi conseiller de premier rang à la présidence !
    Pour moi, « les voix officielles » ne me disent pas grand chose, c’est trop, trop vague! PS : tata Louisa, vous êtes contre les privatisations par idéologie, c’est votre choix. Mais dîtes-nous comment financer l’économie du pays, celle des entreprises et comment les salaires de leurs travailleurs publics et des fonctionnaires seront garantis à terme si le baril reste autour ou en dessous de 50 dollars ? Les entreprises publiques sont devenues des gouffres pour le budget de l’Etat car elle n’ont pas su se développer ni avoir une gestion économique normale et équilibrée. Alors comment faire si ce n’est par commencer à ouvrir au privé le capital de ces entreprises. Mais vous allez me répondre non et non ! car la responsabilité revient au pouvoir et aux gouvernements successifs sous Bouteflika qui n’ont pas su gérer et qui ne savent pas gérer la crise et qu’il ne faut pas toucher aux entreprises publiques car ce sont les biens des travailleurs. Ok, ok … mais hélas pour vous, aujourd’hui vous ne pourrez rien faire contre eux car vous (et d’autres partis d’opposition) avez crédibilisé encore une fois, en long et en large, ce pouvoir en allant aux élections sans poser aucune conditions préalables! Donc vous aussi vous êtes responsables de cette situation en donnant plus de crédibilité au pouvoir en participant aux élections et lui donnant une « légitimité démocratique ». Il est majoritaire démocratiquement, ya Madame, donc il peut faire ce qu’il veut puisqu’il a la majorité à l’APN. Et oui, Madame c’est malheureux mais c’est comme çà. Bon courage quand même Madame.

    Anonymous
    17 juin 2017 - 8 h 50 min

    Mon Cher Kassaman, l
    Mon Cher Kassaman, l’endettement n’est pas un problème, il peut être une solution à condition de le faire sur des investissement productif et/ou à très forte valeur ajoutée (…). Par contre s’endetter pour alimenter des tubes digestifs alors là, moi aussi je suis contre et c’est très dangereux. Alors ne soyons pas dogmatique. En finance, il y a un concept qui s’appelle l’effet de levier qui consiste à emprunter plutôt qui d’utiliser ses ressources financières mais à condition que cela soit pour créer de la richesse. Un exemple pour t’illustrer mon propos, j’ai un capital de 300K€ j’ai 2 solutions: 1/ acheter une maison cash mais je n’aurais plus de liquidité en cas de pépin ou je ne pourrais plus investir 2/ j’emprunte si je suis solvable 300K€ et je continue à faire fructifier mon capital. Si je négocie bien, les intérêts de mon capital viendra couvrir les intérêts de mon emprunt. A la fin j’aurais ma maison qui aura pris de la valeur et j’aurai toujours mon capital de 300K€ + un peu intérêts. Pas comme les comptables bureaucratique du débit crédit font depuis 1962, le jour ou l’Algérie aura des vrais financiers à la tête de l’Etat, des vrais gestionnaires aux commandes et des vrais contrôleurs financiers afin d’éviter les dérives, l’Algérie aura fait un grand pas. On ne fait pas des canassons, des chevaux de courses. Alors soyons pragmatique et comme disent les Américains: THINK BIG, les Algériens nous manquons d’ambitions car les barons de la rente sont entrain de nous tuer à petit feu comme la Madame Hanoune.

    lhadi
    17 juin 2017 - 8 h 31 min

    L’Algérie, dont l’idéologie
    L’Algérie, dont l’idéologie se réfère à la révolution socialiste, est sous las direction de classes et de couches dirigeantes de plus en plus conservatrices. Les travailleurs, les producteurs, les habitants cherchent à s’accommoder autant que possible du système : à obtenir de l’Etat, de l’administration, de l’entreprise ce qui est possible (logement, éducation, santé, avantages culturels ou autres), à se débrouiller dans la mesure ce qui est toléré, jusqu’à créer une économie seconde (occulte, « noire » ou bien « grise »…) de moins en moins négligeable. Ainsi coexistent dans notre pays : 1- une économie planifiée ; 2-une frange d’économie privée autorisée, plus ou moins large dans le pays ; 3- une économie occulte, allant d' »accompagnements » plus ou moins graves avec le plan jusqu’à des détournements de biens, de ressources ou de production; du marche noir à la corruption et aux trafics. Avec nos connaissances d’aujourd’hui, nous savons assurément comment éviter ces dérives qui obèrent tout développement impliquant un ensemble de mutations des structures, économiques, sociales, politiques, idéologiques, etc. Fraternellement lhadi ([email protected])

    Rayes Al Bahriya
    17 juin 2017 - 8 h 21 min

    Elle a oubliée que l’état a
    Elle a oublié que l’état a été privatisé par le clan de
    Tlemcen . Elle n’a que Ouyahia pour souffre douleur.
    Une trotskiste dépassée par les soubresauts de l’histoire.
    Ce gouvernement a effacé toute trace de kabyles.

    Lghoul
    17 juin 2017 - 7 h 02 min

    Après une hibernation de
    Après une hibernation de quelques mois, elle sort dehors. Je me demande ce que contient le programme estival qu’on lui a imposé de suivre. Elle a participé aux election pour halaliser le faux et elle nous sort maintenant des histoires a dormur debout. Elle sait pourtant très bien su’ouyahia ne pourra jamais agir seul ou faire des déclarations qui lui appartiennent. Il et elle ne sont que des instruments de la même machine, celle qui broie le peuple.

    Anonymous
    17 juin 2017 - 1 h 14 min

    Le trotskysme eut vécu sa
    Le trotskysme eut vécu sa première mort, le 21 Aout 1940 , à Mexico, avec l’assassinat
    De Lev (où leiba en yidish ukrainien) Davidovitch Bronstein dit Trotsky, de la révolution permanente
    De la dictature du prolétariat, et du IV internationale, par l’agent stalinien Ramon Mercader
    Lev Trotsky était, déjà, dans le viseur de J. Staline depuis 1936-1938 (procès, et purges staliniens de Moscou)

    La deuxième mort du Trotskysme sera, en Algérie par des intellectuels bureaucrates, propagandistes Démagogiques,et populistes qui ont failli à imposer la dictature du prolétariat sur les ruines de l’état bourgeois
    Bureaucratique, en s’appropriant des moyens d’informations, et de propagande (pardon…..), au lieu
    Des moyens de production,
    Les échecs du passé avec « les révolutions » bureaucratiques, bourgeoises, agraire, industrielle, culturelle, Gestion Socialiste des Entreprises, Statut Général des Fonctionnaires-intellectuels-bureaucrates,
    Pardon, des Travailleurs (S.G.T), n’ont pas suffi
    à notre Ibarruri Dolores, pour continuer à attaquer sur d’autres fronts, pour un combat perdu, d’avance
    Par manque de popularité, et d’une base prolétaire, qui n’est pas homogène
    (ses moyens se résument à des micros, bureaux, salles, salons, pour des réunions-propagandes éternelles)

    La dictature du prolétariat a été substituée par une autre dictature qu’est la nouvelle dictature bourgeoise
    Du patronat des patrons, et des chefs d’entreprises enrichie, et puissamment protégée, et soutenue
    Par l’état bourgeois-bureaucratico-securitaire, par une lutte de classe sournoise, et secrète d’appropriation
    Des moyens de production
    (changements des lois, par l’état, et octroi des licences, et du foncier industriel dans des conditions floues )
    De manque de transparence, et abscence de l’état de droit, mais aussi de prolétariat organisé, et populaire…..)
    Dans des conditions d’abscence, de démocratie, de justice, et de transparence dans les institutions de l’état
    Depuis Septembre 1962 (l’entrée de l’armée des frontières de Oudjda, suivie de son putsh d’Alger,…..)
    Qui a ruiné le pays, son économie, et pris en otage son pauvre peuple, en le divisant, en l’isolant
    (en l’encadrant…..par des organisations bureaucratiques-sécuritaires satellites), pour le marginaliser

      Lghoul
      17 juin 2017 - 7 h 12 min

      Il n’y a ni trotskysme ni
      Il n’y a ni trotskysme ni amar bouzouar dans sa tete. Elle suit les directives de la pièce de théâtre a jouer pour compléter le décor sinon elle sera mise dehors en 5 minutes. Toute cette pseudo opposition est en fait une partie du système. Depuis 62, la seule évolution du systeme est de créer ses satellites redevables appelés « partis d’opposition ». Le reste n’est que de la mise en scène de leur vrai travail qui est d’ailleurs bien payé : Ils participent aux  » biens faits » de la rente.

    Algerian
    16 juin 2017 - 23 h 48 min

    Madame Hanoune est toujours
    Madame Hanoune est toujours contre la privatisation des creches pour adultes ou le slogan de ces derniers est le confort sans effort avec un virement garantie chasue fin du mois pauvre louisa……

    Cherif
    16 juin 2017 - 22 h 20 min

    Il a mille fois raison Mr
    Il a mille fois raison Mr Ouyahia. Une seule manière d’éliminer la corruption : ouvrir le capital des entreprises publiques ou les vendre au juste prix .
    L’état n’a pas à gérer des entreprises gangrenées par des syndicats véreux et parasites et à résorber continuellement leurs déficits. L’état a un seul rôle : contrôler et percevoir l’impôt.
    Le développement du pays passe obligatoirement par l’investissement privé. La fameuse règle 51/49 doit être abrogé mais restera valable uniquement pour les secteurs de souveraineté.

    Kassaman
    16 juin 2017 - 21 h 32 min

    Le refus du recours à l
    Le refus du recours à l’endettement extérieur est une très bonne nouvelle. Louisa hanoune a raison de s’opposer aux privatisations systématiques des entreprises publiques déficitaires. Le peuple doit garder la propriété de son bien, par contre leur gestion doit absolument être confiée aux plus compétents, ces entreprises étant le bien du peuple il est aussi hors de question que leurs employés aient un statut qui les rende indéboulonnables. Donc plus de statut de fonctionnaire avec ses privilèges est place aux plus méritants. En résumé, les entreprises publiques, je parle des plus importantes, doivent être gérées à la manière d’une entreprise privée, mais doivent demeurées propriété inaliénable du peuple.

    Rico ali
    16 juin 2017 - 20 h 20 min

    Dire qu’Ouyahia est un homme
    Dire qu’Ouyahia est un homme d’État est vraiment vulgaire ! Qu’a t il fait d’important pour mériter un tel qualificatif ? Il a par le passé envoyé à la casse des centaines entreprises publiques. Par la suite il a faut semblant de défendre le secteur public et maintenant rebelote il parle de privatisation !
    En politique d’éradicateur acharné il s’est aligné sur le président sans gêne pour devenir reconciliateur !Opportuniste sans pareil pour garder un fauteuil utile aux affaires.

      Anonymous
      16 juin 2017 - 21 h 50 min

      Il n’y a rien de vulgaire de
      Il n’y a rien de vulgaire de dire qu’une personne est un homme d’Etat, tout au plus on peut penser que c’est inadapté, pas opportun. Cependant, il est un fait que l’on aime ou pas Ouyahia, il a été Premier Ministre et occupé d’autres fonctions de Ministres, de conseillers et patron d’un parti politique. Il est issu de l’ENA. Ce n’est pas usurpé de dire qu’il est un homme d’Etat. Maintenant, c’est vrai qu’il a commis des fautes en bradant des entreprises publics, avoir mis des cadres en prisons, avoir faits fuir des cadres compétents à l’étranger, … ce qui est difficilement pardonnable. Mais il a été le BAD GUY qui a fait le sale boulot quand le baril de pétrole à 10 USD. Les volontaires pour faire cet sale besogne ne devaient pas se bousculer au portillon. Il a cette expérience qu’elle soit bonne ou mauvaise. Mais à écouter Me Hanoune à ne pas vouloir libéraliser notre économie, à ne pas donner de la souplesse à la règle 49/51 nous encarter dans les hydrocarbures (97% des recettes), faire le tout gratuit (éducation, santé, logement,…), subventionner les produits de premières nécessités comme le pain, l’huile, le sucre,.. l’électricité, le gaz, l’essence,…, ne rien produire, ne pas créer de richesse, de tout importer, avoir un Etat en sur obésité, avec la conséquence d’avoir dévaloriser le travail, l’effort, le mérite et favoriser le népotisme, l’informel, la bureaucratie, la mauvaise gestion, la médiocrité, je ne vois pas quelle est le projet de société de Me Hanoune à part de nous faire aller dans le mur comme au Venezuela. Je ferais plus confiance au pragmatisme de Mr Ouyahia. Tous les Algériens connaissent les solutions pour faire émerger notre économie et aller vers la prospérité SAUF Me Hanoune qui me semble incompétente et/ou une des nantis bénéficiant de la rente. Alors oui, Mr Ouyahia a le profil pour faire cette restructuration avec fermeté dont le pays a tant besoin pendant une période de transition déterminée. He could be the right man at this right place during the restructing phase AND she is part of the past.

    Jean_Boucane
    16 juin 2017 - 19 h 59 min

    Madame Hanoune est payé par
    Madame Hanoune est payé par des lobbys pour nous raconter des salades… ne vous faites pas d’illusions, cette femme ne sert à rien, elle n’est même pas capable de gérer un village et elle veut nous dicter son programme économique!

    Trop Tard
    16 juin 2017 - 19 h 46 min

    Trop tard ya tata Louisa ! Le
    Trop tard ya tata Louisa ! Le pouvoir est légitimé avec la participation sans condition des partis politiques dits « de l’oppositon » comme vous ! Le pouvoir est majoritaire et légitime au yeux de la communauté internationale même si il y a un fort taux d’abstention et de la fraude. Ils sont majoritaire ya tata et donc ce pouvoir fera de nous ce qu’il veut et on n’a plus que la rue et le coupage des routes pour protester ou revendiquer. Au niveau de l’APN vous ne pouvez rien faire, ya Madame, contre la politique du gouvernement !

    Anonymous
    16 juin 2017 - 19 h 08 min

    Tata Hanoune, Les années 1970
    Tata Hanoune, Les années 1970 c’est fini, la globalisation et la mondialisation sont passés par là. L’Algérie ne peut plus vivre en circuit fermé et en autarcie. Il faut assurément optimiser les recettes fiscales mais aussi arrêtez de pays des députés avec nos impôts qui nous apportent rien. Pendant que les Algériens se serrent la ceinture, vous vous continuez à manger de la viande tout les jours, à fumer votre chicha, boire votre petit verre et à être loger et payer sur notre dos. Alors Madame Hanoune, de l’indécence! Taisez-vous.

    Anonymous
    16 juin 2017 - 18 h 57 min

    Ils l’ont ressorti du formol.
    Ils l’ont ressorti du formol. Venu tout droit d’un film digne de Spielberg, Jurassique Park , elle vient nous hanter et nous terroriser pour que rien ne bouge. Mes compatriotes, pensez-vous que Madame Hanoune peut nous sortir de la crise financière et nous emmener vers l’émergence avec son programme Trotskyste dont on connaît les résultats dans le monde. Franchement entre un Mr Ouyahia , que l’on aime ou pas, il y a pas photo. Il y a d’un côté un homme d’Etat pragmatique, Républicain, Patriote rompu à l’exercice du pouvoir avec une vrai expérience et de l’autre côté une femme qui est à la tête d’un part d’extrême gauche à la tête de son parti fossilisé depuis plus de 25 ans, qui tète à la mamelle de la rente depuis des décennie qui n’a jamais apporté une plus value au pays mais qui est un frein au développement de notre pays. Me Hanoune qui se dit démocrate devrait méditer son poids électoral qui ne représente rien du tout. Elle devrait en toute humilité se taire , que les Algériens lui fassent savoir. Faites le buzz pour la dégager.

    Riadh
    16 juin 2017 - 18 h 39 min

    Mme Hannoune se fait des
    Mme Hannoune se fait des illusions ou bien elle est complice de la politique économique de pillage des ressources et richesses nationales en cours au pays depuis une vingtaine d’années. Les grands scandales de corruption, de détournements tous azimuts qui se sont multiplies ces dernières années indiquent que le pays fait face a une politique délibérée de pillage. Mme Hannoune ignore ou feint d’ignorer que, s’agissant d’une économie rentière et mono exportatrice, le non recours a l’endettement extérieur équivaut a actionner la planche a billets qui crée une richesse fictive, érode le pouvoir d’achat du citoyen et favorise l’inflation, la montée des prix et la cherté de la vie pour les plus pauvres d’entre nous. Par ailleurs, Le vers est maintenant dans le fruit avec l’élection en force -en faveur des partis du pouvoir- de personnes de l’impro-import, en majorité des véreux et des corrompus qui émargent dans les projets publics bâclés et onéreux ou jamais achevés, mais payes par le citoyen rubis sur ongle. L’argent d’origine douteuse et la politique politicienne des partis du pouvoir font ainsi un mariage féerique dont les frais seront payes par le contribuable que Mme Hannoune est sensée défendre…dans une certaine mesure, bien entendu. Sa position est trop ambiguë quant a la relation PT-pouvoir pour être sincère, objective et dénuée d’intérêts non avoués. On ne peut pas applaudir d’une main et dénoncer de l’autre. Il faut avoir le courage de ses idées et savoir choisir!

    Anonymous
    16 juin 2017 - 17 h 56 min

    Parole et parole rien des
    Parole et parole rien des mots toujours les mêmes, que ce soit du pouvoir où de l’opposition, on est pas sorti de l’auberge.

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