L’incendie d’une tour d’habitation à Londres est dû à l’emploi de panneaux de revêtement de façades en polypropylène, un cousin germain des panneaux en polystyrène expansé ou PSE, largement utilisé en Algérie pour isoler les façades. Comme stipulé au sempiternel Cahier des charges applicable aux programmes de logements lancés par le secteur de l’Habitat, les murs de façade y sont systématiquement prévus à double-paroi en briques creuses 8 trous ou 12 trous séparées par un vide d’air laissé en l’état ou doté de panneaux isolants en PSE.
En cas d’incendie, les cadres des portes et fenêtres se consument rapidement, laissant les flammes passer à l’intérieur du vide d’air et atteindre les panneaux en PSE. Ceux-ci s’enflamment à leur tour pour dégager un gaz extrêmement toxique. Pendant ce temps, un effet de cheminée se produit à l’intérieur du vide, permettant ainsi aux flammes d’atteindre l’étage supérieur et ainsi de suite jusqu’à la terrasse. Au final, les gaz toxiques dégagés Etpar les panneaux PSE insérés dans les murs à double-paroi, – sans oublier les cloisons en placo-plâtre et PSE intermédiaire -, vont causer le maximum de pertes humaines ……..
Eut égard aux risques inhérents à l’emploi des panneaux PSE encourus par les occupants des tours d’habitation en cas d’incendie, cet article incitera-t-il TEBBOUNE à ordonner l’insertion immédiate dans les Cahiers des charges de matériaux locaux qui soient moins dangereux pour la vie des citoyens, comme les matériaux de gros oeuvre dotés d’un pouvoir isolant pouvant égaler celui du PSE tout en ne comportant les mêmes inconvénients? Rien n’est moins sûr, vu le mépris outrageant qu’il a affiché à la Loi sur la maîtrise de l’énergie de 1999.
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