Mohcine Belabbas appelle à une «plus large mobilisation» en faveur de Cevital
Le président du RCD, Mohcine Belabbas, a appelé la société civile à intensifier sa mobilisation pour soutenir le projet de Cevital à Béjaïa, qui est depuis quelques semaines, faut-il le rappeler, l’objet d’un bras de fer entre ce groupe agro-industriel et les autorités, et dans lequel un comité de soutien aux travailleurs de Cevital s’implique activement. Le chef de file du RCD, qui s’exprimait jeudi soir devant des représentants de la société civile à Aokas, dans la wilaya de Béjaïa, a exhorté les participants à cette rencontre à poursuivre le «forcing» pour amener les autorités à débloquer un projet d’installation d’une usine de trituration des graines oléagineuses. Louant les avantages de ce projet et les mérites de Cevital – contribution à la création d’emploi et, plus globalement, au développement national –, l’orateur conteste tous les arguments dressés par les autorités pour «bloquer» des projets porteurs, selon lui, de «bénéfices certains» à la région.
Dans le même registre, le député RCD, Atmane Mazouz, intervenant en plénière jeudi soir sur le plan d’action du gouvernement, a plaidé en faveur du groupe dirigé par Issad Rebrab. «Comment tolérer qu’un opérateur comme Cevital, qui emploie plusieurs milliers d’Algériens et qui participe à l’effort du développement national, soit bloqué à Béjaïa dans ses projets alors qu’il a toutes les autorisations nécessaires ?», s’est-il interrogé. Et d’enchaîner : «Ce document, une décision d’extension du groupe au niveau du site portuaire de Béjaïa, est celle du Conseil national de l’investissement présidé par le Premier ministre. Où est l’Etat ? Qui veille à la continuité et sa pérennité ? Sommes-nous dans un Etat voyou ?», a-t-il clamé, avant de s’adresser au Premier ministre en ces termes : «Les réseaux responsables de tels instrumentalisations et blocages, vous les connaissez ! Ils accaparent impunément la commande publique et contrôlent l’essentiel de l’économie nationale. Ce précédent est grave et appelle réparation. Il y va de votre crédibilité et de celle de l’Etat», a soutenu le député RCD.
Rabah A.
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