Une Algérienne assassinée en Egypte par son ex-mari jordanien
L’assassinat, le jour de l’Aïd, d’une Algérienne âgée de 37 ans par son ex-mari jordanien dans le département de Guizeh, en Egypte, et rapporté par la presse égyptienne, interpelle les autorités sur la problématique des nombreuses Algériennes mariées à des Moyen-orientaux et qui vivent depuis un vrai calvaire. En effet, la presse égyptienne a rapporté, ce lundi, l’information relative à l’assassinat d’une Algérienne par son ex-mari. Les médias égyptiens expliquent que la victime se serait rendue au domicile de son ex-mari pour réclamer son argent et, devant le refus de ce dernier, elle aurait tenté de fouiller dans sa chambre à son insu, ce qui amena l’ex-mari à la tuer à l’arme blanche. La presse égyptienne prend fait et cause pour l’ex-mari jordanien.
Le fait divers sordide que nous a servi la presse égyptienne en ces jours de l’Aïd remet sur la table le phénomène du mariage des Algériennes avec des Moyen-orientaux et qui a pris de l’ampleur ces dernières années, depuis notamment l’introduction des chaînes de télévision arabes dans les foyers algériens. De très nombreuses Algériennes se retrouvent à la rue et sans le sou et, dans le meilleur des cas, réduites à des métiers déshonorants.
Selon des sources concordantes, les ambassades d’Algérie, notamment au Caire et à Beyrouth, sont débordées par des «appels au secours» d’Algériennes en difficulté. Une situation qui porte atteinte à la dignité et à l’honneur de l’Algérie tout entière.
Récemment, une campagne de recrutement de femmes pour le travail en Arabie Saoudite a été rapportée par les réseaux sociaux. Selon les explications fournies, un réseau de recruteurs, agissant pour le compte de pseudo-agences de l’emploi et bénéficiant de complicités locales, propose à des jeunes femmes des contrats de travail chez des familles aisées dans le royaume wahhabite. Le drame est que les victimes signent des contrats sommaires qui ne les préservent pas de la méchanceté de leurs employeurs. Une fois prises au piège, les femmes en question sont contraintes à l’esclavage et à l’abus sexuel.
Ramdane Yacine
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