Affaire Houssem Belkacemi : l’enquête préliminaire «en cours»
Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé dimanche à Alger que l’enquête préliminaire relative à l’enfant Houssem Belkacemi, dontle corps a été retrouvé sans vie après plusieurs jours de sa disparition à Bou Ismaïl (Tipasa), était en cours avec «précision» tant au niveau des procédures relatives au constat des faits qu’à celles de l’autopsie.
Louh a précisé, en marge de la clôture de la session ordinaire 2016-2017 du Conseil de la nation, que «l’enquête préliminaire est en cours avec précision, tant au niveau des procédures relatives au constat des faits qu’à celles de l’autopsie», ajoutant qu’«une fois les résultats préliminaires connus, le procureur de la République tiendra une conférence de presse pour les annoncer».
Il a, en outre, indiqué qu’après l’annonce des résultats préliminaires par le procureur de la République, l’opinion publique sera informée des tenants et aboutissants de cette affaire «complexe», soulignant qu’«il y a des suspects qui sont placés en garde-à-vue ; cependant, ils sont liés à d’autres crimes».
Louh a invité dans ce sens la famille médiatique à «ne pas donner des analyses hâtives», car il s’agit d’une catégorie vulnérable, à savoir les enfants, d’où la nécessité de tenir compte du caractère sensible de l’affaire.
L’enfant Houssem Belkacemi, retrouvé mort dans une mare d’eau près de l’autoroute reliant Bou Ismaïl et Khemisti, a été identifié samedi par sa famille. Après trois jours de sa disparition, le cadavre de l’enfant était dans un état de «non décomposition» et ne portait aucune trace d’agression physique, a-t-on appris de sources sécuritaires. Il a été transféré par les services de la Protection civile accompagnés de la Gendarmerie nationale à l’hôpital de Douéra (Alger) pour autopsie.
Parallèlement, les investigations de la police scientifique relevant de la GN se poursuivaient sur les lieux où a été découvert le corps sans vie de l’enfant pour recueillir le maximum d’indices et de preuves permettant d’élucider cette affaire qui a suscité l’indignation de l’opinion publique.
Les services de la GN, rappelle-t-on, ont retrouvé l’enfant à la mi-journée de samedi suite à un appel d’un citoyen au numéro vert de la Protection civile. La victime, qui avait disparu depuis mercredi dernier, résidait à la cité des Neuf-chouhadas à Bou Ismaïl.
Un véhicule en lien avec l’affaire avait été saisi vendredi dans un garage près du domicile familial grâce à la brigade cynotechnique qui a eu recours aux vêtements de l’enfant.
R. N.