Un millier de manifestants à Béjaïa pour soutenir le projet de Cevital

Une vue de la marche d'aujourd'hui. D. R.
Une vue de la marche d'aujourd'hui. D. R.

Environs un millier de personnes ont répondu à l’appel du Comité de soutien aux travailleurs de Cevital et aux investissements économiques dans la wilaya de Béjaïa, pour une marche aujourd’hui, lundi, à Béjaïa. La procession a démarré du siège de l’unité de production de Cevital, aux environs de 10 h, pour aboutir une heure plus tard devant le siège de la wilaya au centre-ville.

Les manifestants, fortement soutenus par les militants et cadres du RCD, ont brandi des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : «Libérez les équipements bloqués», «Non au blocage de l’investissement dans notre wilaya», «Non à l’étouffement économique de Béjaïa». La manifestation s’est achevée par des prises de paroles où les animateurs du comité ont réitéré leurs principales revendications, à savoir l’accostage des bateaux, le déchargement des équipements au port de Béjaïa et la réalisation de l’usine de trituration de graines oléagineuses de Cevital.

Les orateurs ont également exigé le départ du directeur de l’Entreprise portuaire de Béjaïa qui est, selon eux, à l’origine de ces blocages, ainsi que l’ouverture d’une enquête sur la gestion «douteuse» de son entreprise.

Rabah A.  

Comment (6)

    kaki
    4 juillet 2017 - 20 h 02 min

    La ville de B’gayeth (Bejaia) est devenue un no man’s land livrée à elle même et aux vautours de tous horizons. C’est désormais une ville sans âme et sans identité propre qui se bâtardise au fil des années. Contrairement aux médias qui lui tressent des lauriers et l’encensent à tout bout de champs, elle est devenue un nid de rapaces qui ne cessent de la dépecer et de la défigurer au grand dam de ses habitants authentiques. Elle se caractérise par un désordre urbanistique, une catastrophe environnementale et un chaos sociétal qui finiront par l’enfoncer dans des profondeurs ténébreux et sans fin. Cette ville ne respire plus la joie et par la même occasion a perdu ses repères depuis qu’elle est devenue un lieu de blanchiment d’argent sale par le truchement de transactions immobilières plus que douteuses qui permettent à des individus de tous horizons d’avoir pied à terre et d’asphyxier davantage la région. La ville appartient à tout le monde, autrement dit qu’elle n’appartient à personne de bien précis. Ses habitants par la force des choses, des événements, de la résignation, du fatalisme, le tout agrémenté d’une mise à l’écart par le pouvoir jacobin d’Alger, ont fini par se diluer dans un magma incolore et inodore et se sont éclatés en autant de particules invisibles si bien qu’ils ne sont que l’ombre d’eux-mêmes et autant pour la ville qu’ils étaient censés défendre contre les prédateurs de tous bords. Au rythme de la détérioration de cette ville, il n’est pas exclu que des pans entiers de ses habitants voudront la quitter pour ne plus y revenir. La ville et toute la wilaya est entre les mains de gens sans foi ni loi ni aucun scrupule qui activent et sous traitent pour le compte du pouvoir d’Alger. Parmi ses sous traitants véreux, il y’a le FFS et le RCD qui, faute de gagner la confiance des élus et de la population se sont rangés graduellement sous la bannière de ceux auprès de qui ils émargent. Actuellement il n’existe aucune organisation ou mouvement de la société civile capable de faire le ménage et de faire sortir cette ville de son marasme et des griffes de ses ennemis.

    mess belba
    4 juillet 2017 - 15 h 24 min

    non ce n’est même pas un pion c’est un larbin qui execute les sales besognes de ses maitres pour lui jeter qq subsides des privileges.
    mais qui tahet b’siadou dharouek il se mord les doigts.
    nb/ ne serait ce que d’apres la photo , n’y aurait il que mille marcheurs ?
    oua illa solidarité entre gens de même accabit oblige pour maquiller l information.

    HAKIM
    4 juillet 2017 - 9 h 09 min

    CEVITAL voulait tout prendre, il a déjà l’ancienne BOUGIE PLAGE, qui faisait partie du patrimoine de cette ville. Le citoyen n’a plus d’espace, c’est lui qui est derrière l’interdiction d’accès à la fameuse Phar Rouge, et ses nombreuses espace de baignade et de pêche ( la 2-ème, la 3-……
    iL VEUT NOUS ÉTOUFFER ENCOR AVEC UNE AUTRE USINE, C’EST PAS SUFFISANT, BEJAIAA LA SEUL EN ALGERIE QUI A PLUS DE CANCÉREUX . le port est fait pour des navires qui transportent des marchandises, pas pour construire des usines. Une usines peut être construite n’importe où, mais un navire ne peut pas accoster ailleurs que dans un port.

    lhadi
    4 juillet 2017 - 8 h 33 min

    Je ne peux qu’être solidaire du communiqué rendu public la semaine dernière par l’EPB qui indique qu’elle a notifié au premier groupe privé algérien depuis 2016 « l’impossibilité d’installation d’une unité de trituration de graines oléagineuses à l’intérieur du domaine portuaire pour cause de saturation ».

    Pourquoi ?

    Parce que pour remédier, déjà, à ce problème, il a fallu, en 2014, construire à Tixter ( Wilaya de Bordj Bou Arreridj) un port sec affectée au port de Béjaia. Cette zone extra portuaire été la seule solution trouvée pour désengorger le port de Béjaia.

    Le temps des passe droits est révolu !!!

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Cheikh kebab
    3 juillet 2017 - 21 h 34 min

    Dommage duis trop vieux pour les rejoindre. Comment et de quel droit un PDG de port interdit le débarquement d’équipements?? Sans anticiper sur la destination ou qutres autorisations?? Est ce au PDG d’un port d’exiger des autorisations?? Les interpellations des avocats de cevital auraient dû se limiter à cette question,le reste est l’affaire des douanes,des ministères concernés. Sinon c un procès d’intention. Des marchandises non conformes dont débarquées tous les jours sans contrôle ,et on interdit l’accostage d’un navire et le débarquement d’équipements industriels!! De quel droit? Quelles prérogatives ont un port? Matériel dangereux? drogue? Armes? Peste??wach si le PDG du port? Ordre de qui??

    MELLO
    3 juillet 2017 - 20 h 15 min

    Le directeur de l’Entreprise portuaire de Béjaïa n’est qu’un pion de ce système mafieux . Il ne fait qu’accéder aux vœux de ses mentors qui ne veulent aucunement des investissements en Kabylie , particulièrement à Béjaia. Seul un mouvement de cette envergure pourrait débloquer la situation. Ce n’est pas le RCD ou le FFS qui pourront faire quoique ce soit dans cette affaire. Le pouvoir ne répond que lorsque la rue s’exprime.

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