Colonisation : Bouteflika met à l’épreuve l’engagement d’Emmanuel Macron

macron
Emmanuel Macron lors de sa visite en Algérie en février dernier. New Press

La demande réitérée hier, mercredi, par le président Bouteflika, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, d’une reconnaissance des «souffrances» du peuple algérien de la part du colonisateur français n’a pas eu de réactions officielles immédiates, bien que l’exigence de l’Algérie, telle que formulée cette fois-ci, soit assez pondérée, comparée à la demande de «pardon» qui, naguère, divisait la classe politique française.

Ceci dit, on s’attendait à un mot sur cette question de la part du président fraîchement élu, Emmanuel Macron, qui avait, en février dernier, en pleine campagne électorale, bousculé les mauvaises consciences françaises, en reconnaissant à Alger la colonisation comme «un crime contre l’humanité». Une déclaration sur laquelle il reviendra quelques jours plus tard, mais tout en maintenant son avis sur les «peines» et «souffrances» qu’ont enduré les peuples colonisés.

Ce rappel du président Bouteflika met à l’épreuve l’engagement du chef de l’Etat français, exprimé solennellement, pour relancer les relations entre les deux pays, et concrétiser «le partenariat d’exception» que l’Algérie et la France s’étaient promis de réaliser depuis la visite d’Etat de Jacques Chirac, en février 2003 à Alger, et réaffirmée lors du voyage de François Hollande en décembre 2012. Mais, à chaque fois, les bonnes intentions butaient sur une crispation épidermique de la classe politique française, qui, au nom d’une fierté nationale sacralisée, rejetait l’idée de s’excuser ou de se repentir pour ce qu’a commis l’armée coloniale. Ce repli poussera le Parlement français à voter, à l’unanimité des voix, la fameuse loi du 23 février 2005 glorifiant «les aspects positifs de la colonisation» et dont l’objectif était d’empêcher justement toute «tentation» de demander pardon à l’Algérie. Dans les débats, les plus indulgents qualifient cette demande de repentance d’«utopie» qui risque d’ouvrir la boîte de Pandore pour les Français.

Les chefs d’Etat français successifs, y compris Nicolas Sarkozy, ont eu plusieurs petits gestes qui allaient dans le sens de la réconciliation. Mais, à chaque fois, la partie française se rebiffe et refuse de donner une forme aux multiples acquis réalisés à chaque étape. Or, tant que rien n’est consigné noir sur blanc, le litige sur la colonisation continuera à handicaper les relations entre les deux rives.

R. Mahmoudi

Comment (37)

    karimdz
    8 juillet 2017 - 19 h 41 min

    Le président Bouteflika doit aller plus loin que les paroles. Il faut mettre la France devant ses responsabilités. Tout d abord, le Président doit soumettre au parlement algérien, un projet de loi actant le génocide du peuple algérien et les divers crimes contre l humanité commis par l ancien occupant français (massacres, déportations, viols, torture, fours crématoires, disparitions, rafles etc…).

    Une fois adoptée, un projet de résolution dans ce sens doit être déposée à l ONU pour une approbation afin que ce génocide soit portée à la connaissance du monde, et qu il soit acté. A ce moment là, la France sera mise devant ses responsabilités malgré elle, et ne pourra plus tergiverser. Les allemands n auront plus à rougir de leur passé compte tenu des crimes semblables sinon pires, que la France occupante a commis en Algérie.

      Abdel
      8 décembre 2017 - 16 h 12 min

      Vous confondez la colonisation française en Algérie avec l’extermination des Juifs par l’Allemagne nazie ! il n’y a pas eu de génocide commis par la France en Algérie mais par contre plus de 200 000 morts pendant la guerre civile des années 90 dans une Algérie indépendante …. Avez-vous par exemple une idée des exactions des armées musulmanes qui ont envahi l’Algérie au 7ème siècle ?

    Rayés Al Bahriya
    7 juillet 2017 - 20 h 00 min

    Lire Dr Bencheikh DANS SA thèse de doctorant soutenue à la Sorbonne
    Dont le thème était ALGER CAPITALE AU DESTIN NATIONAL.

    UN travail d’historien crédible original et fortement Algérien.

    Une fierté de plus pour nous ALGÉRIENS à la grande histoire universelles.

    Les haineux traîtres harkis de la 5e colonne iront se faire creuser leur tombe
    Sur les terres de Verdun et la Marne.

    Fermez votre clapet. …svp ça sent la chiasse ..

    Rayés Al Bahriya
    7 juillet 2017 - 18 h 47 min

    Bird. ..tu es un harki traitre.
    Tu justifie le négationnisme historique c ça.

      bird
      7 juillet 2017 - 19 h 46 min

      Argumentation flamboyante ,bien étayée ,documentée ,limpide ,de bonne facture ,il est vrai que ce n’est pas toujours facile d’admettre la réalité historique .

    BEKADDOUR
    7 juillet 2017 - 18 h 11 min

    Depuis 1830, la France avec nous signifie un massacre permanent, multiforme, ils ont un sens à eux du « Beau », peut-être que nous ne savons pas leur parler, nous passons à côté lorsque nous demandons leur compassion, ou lorsque, comme dans nos télés on pérore sur la barbarie, les crimes abjects, (dont certains de chez nous sont tout aussi capables, hélas contre leurs compatriotes et autres coreligionnaires), non lorsqu’on évoque, quand le film n’existait pas, les massacres faits par les civilisateurs français, ou lorsqu’on montre le 8 mai 1945, et autres massacres, il faudrait intituler : Les Beaux Massacres français, là ils jubileront, et reconnaîtront que nous avons atteint le sens du beau, bref que nous les comprenons, ils nous donneront un prix ! Un psychiatre algérien validera cette méthode ! Quant à nous, nous reconnaissons que le président algérien souffre, et ce n’est pas beau de souffrir, du moins de notre point de vue, non français, le Français politicien nourri de Machiavel

    bird
    7 juillet 2017 - 16 h 54 min

    Fête de l’indépendance le terme est impropre ,fête de la création de l’état algérien puisque avant 1962 l’Algérie n’existait pas ! Avant 1830 ,il y a eu déjà plus de 3 siècles de souveraineté ottomane .

      Point de vue
      8 juillet 2017 - 8 h 43 min

      Fête de l’indépendance le terme est impropre, fête de la création de l’état algérien puisque avant 1962 l’Algérie n’existait pas ! Avant 1830, il y a eu déjà plus de 3 siècles de souveraineté ottomane. »…………
      C’est exact, sans oublier, qu’avant les armées arabes venant d’Arabie avaient envahis l’Afrique du Nord en l’an 680, sous la conduite du célèbre Oqba compagnon du Prophète, et avaient détruis les différentes civilisations qui vivaient en paix sous l’autorité de Byzance. Et cela pour imposer l’Islam par la force !!! On peut aussi dire que les arabes ont colonisés l’Afrique du Nord par la force !!! Dans la foulée d’ailleurs, ils ont en l’an 710 envahis l’Espagne pour là aussi imposer de force leur façon de vivre et leur religion !!!

        Raselkhit
        9 juillet 2017 - 7 h 45 min

        Il est vrai que la solution de facilité est de faire du copier/ coller à partir des thèses de l’Algérie française ou du FN Thèse véhiculée essentiellement par Minute et Rivarol il est vrai repris par « Libération ou le figaro selon les circonstances

    lhadi
    7 juillet 2017 - 14 h 54 min

    Celui qui pense que la France, avec à sa tête ce petit marquis de la république des lettres mortes, va renoncer à ses ambitions colonialistes en Afrique et ses régions d’influence, se trompe lourdement.

    La France ne renoncera jamais à la stratégie des intérêts en Afrique, en particulier en Afrique du Nord.

    Le positionnement ,de la France en faveur du Maroc coloniale, et cela au mépris de la Charte onusienne et au détriment du peuple Sahraoui, les guerres par procuration contre des pays souverains, son soutien aux  » Erostrates algériens » d’origines douteuses qui soufflent sur la braise de la division pour éparpiller les cendres de la jeune nation algérienne, fait entre autres, partie de la stratégie française.

    Tous les clairvoyants en politique savent que dans le domaine de la politique, il n’y a pas d’amis : il y a que des intérêts.

    A cet égard, le peuple Algérien n’a pas besoin de postures de contritions de la part des héritiers d’un gouvernement qui a assassiné le dixième de la population Algérienne.

    Il importe de se focaliser sur la seule tache qui mérite adhésion et que l’urgence rend nécessaire : Désinfecter la nation algérienne de cette armée de blattes qui ronge les charpentes de la maison Algérie condition sine qua non pour construire un Etat fort, une république solide, une Algérie moderne, apaisée, condition sine qua none pour faire face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      lhadi
      7 juillet 2017 - 14 h 59 min

      Bien lire : … une Algérie moderne, apaisée pour faire face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

      Fraternellement lhadi
      [email protected])

      T'zagate
      7 juillet 2017 - 15 h 27 min

      Merci Monsieur @lhadi pour la justesse de votre analyse et votre clairvoyance ! Dommage qu’il y existe encore des algériens qui pensent que Bouteflika est le sauveur de l’Algérie, qu’il est le rempart au néo-impérialisme (des macronistes , des trumpistes ou des autres) ! Tonton Boutelika aurait mieux fait de se reposer et de se mettre en retraite pour s’occuper de sa santé et de sa famille ! La situation géo-politique mondiale ne permet pas à ce qu’un pays de 42 millions d’habitants et de 2,3 millions de Km² n’ait plus de Président valide ! C’est d’abord un mépris et une insulte au peuple algérien et c’est ensuite une perte de temps monstre pour le pays. Par ailleurs, Il existe encore des personnes qui pensent que c’est grâce à Bouteflika que l’Algérie à des métros, des autoroutes, des barrages hydraulique etc.. etc.. alors que c’est le niveau des prix du pétrole exceptionnels qui a permis à l’Algérie d’engranger 1000 milliards de dollars durant ces dernières années. Avec 1000 milliards de recette, ma grand-mère analphabète trilingue aurait fait mieux ! Avec cette somme on aurait pu créer, depuis 1999, un deuxième pays alors que l’Algérie d’aujourd’hui, malgré cette rente, est en situation de détresse économique et sociale grave. Voilà la vérité qu’il faut dire au peuple. Bon courage mon frère , à toi et au peuple algérien dj’aami3hane !

      bird
      8 juillet 2017 - 9 h 23 min

      Le camarade Lhadi depuis des années nous abreuve de sa logorrhée ,la même qu’il envoyait a El Watan quand il existait un courrier des lecteurs .Toujours les mêmes clichés ressassés ,recuits ,pompeux ,Quand l’Algérie ,etc et tout cela bien sûr depuis la France ,pas depuis l’Algérie ou il ne met pas les pieds ,facile ,trop facile .Si le camarade vient faire un tour il pourra échanger ses euros pour 200 dinars ,la belle vie ,il pourra ramener du chocolat ,des friandises pour les enfants ,a foison ,des produits de beauté pour les femmes ,du ketchup ,même des robinets achetés chez Bricorama ,il sera accueilli comme un nabab a peu de frais ,il donnera ses conseils pour l’avenir du pays ,mais il n’oubliera surtout pas de retourner au pays des mécréants ,des kouffars maudits ,et il postera derrière son clavier ses avis en buvant une bière fraîche avant d’aller faire ses parties de domino et lire  » Le Parisien « , faire son tiercé ,et cracher dans la soupe .

    MELLO
    7 juillet 2017 - 14 h 05 min

    Coment le dire à demi-mot, lorsque le monde entier avait assisté à l’une des période les plus meurtières de l’histoire contemporaine. Le 8 mai 1945, dans tous les pays vainqueurs du nazisme, la joie était indescriptible et incommensurable. En effet, la capitulation avait scellé la fin d’un cauchemar ayant duré plus de cinq longues années. L’information sur la chute de Berlin, la signature de Reims, la fin des combats s’était propagée telle une traînée de poudre. Et pourtant, l’Algérie ce jour-là s’engouffrait dans un précipice. Les autorités coloniales avaient demandé la célébration de la victoire alliée sur tout le territoire, terre française selon eux, aux couleurs de la France et de ses alliés, mais avaient, en même temps, interdit aux autres de déployer leur emblème. Pour comprendre le parcours des Algériens et des colonialistes depuis la défaite française de 1940 jusqu’aux massacres de Sétif et Guelma, posons la question de savoir comment a été d’abord accueillie la nouvelle de la défaite de part et d’autre ? Pendant les cinq années qui ont suivi la défaite, beaucoup de choses avaient évidemment bougé notamment l’évolution des positions sur la guerre et sur l’avenir de l’Algérie. Le 8 mai n’était-il pas la conséquence du non rapprochement des visions des uns et des autres ? Et quelle a été la réaction du régime colonial au lendemain de la manifestation ?. Partant, cette défaite était par ricochet leur victoire. Louis Bertrand a résumé le sentiment général des Français d’Algérie : « Nous Français somme chez nous en Algérie. Nous nous sommes rendus maîtres du pays par la force. Nous avons pu organiser le pays et cette organisation affirme encore l’idée de supériorité du vainqueur sur le vaincu, du civilisé sur l’homme inférieur. Nous sommes les légitimes propriétaires du pays ». De façon générale, la colonisation en Algérie a été régie par la violence et les responsables n’incarnaient nullement la dimension de la civilisation française. En 1884 déjà, le rapport de Jules ferry était nettement clair : « il est difficile de faire entendre au colon européen qu’il existe d’autres droits que les siens en pays arabe, et que l’indigène n’est pas taillable et corvéable à merci. Si la violence n’est pas dans les actes, elle est dans le langage et dans les sentiments. On sent qu’il gronde encore au fond des cœurs un flot mal apaisé de rancune, de dédain et de crainte ».Il y a ceux qui savent et se taisent. Il y a ceux qui causent sans savoir. Il y a ceux qui savent et parlent.
    Il y a ceux qui se défilent. Il y a ceux qui défilent. Il y a ceux qui marchent.
    Il y a ceux qui mangent. Il y a ceux qui jeûnent. Il y a ceux qui ont faim.
    Il y a ceux qui tuent. Il y a ceux qui meurent. Il y a ceux qui vivent.
    « Nous sommes déjà morts. Nous n’avons rien à perdre. Nous n’avons plus confiance en personne. »
    L’homme, dit la chanson, veut avoir du pain, et pas de discours. Voici du pain, répond le pouvoir, du pain et du cirque.

    Abou Stroff
    7 juillet 2017 - 13 h 47 min

    moua, la seule demande qui me parait pertinente est celle qui consiste à demander une reconnaissance des «souffrances» du peuple algérien de la part de la marabunta qui nous gouverne depuis quelques dizaines d’années et dont le parrain du moment est le fakhamatouhou omnipotent, omniprésent et ……………….impotent. après cette reconnaissance fakhamatouhou et la clique qui lui sert de serpillère devraient avoir assez de courage pour se faire harakiri pour le plus grand bien du peuple algérien.
    PS: fafa, la mère nourricière de beaucoup de nos augustes dirigeants n’est elle pas en train depayer ses « dettes » envers les algériens en soignant le plus algérien de tous les algériens, à savoir si kouider el mali?

    BERKANI
    7 juillet 2017 - 13 h 44 min

    L’absence d’ouverture aux autres cultures ne facilite pas le dénouement les éternels conflits qui perdurent entre l’Algérie et la France. Tous deux gagneraient à EVOLUER, comme l’ont fait les Anglo-saxons convertis au protestantisme. A cet égard, y aurait lieu d’abord d’évoquer librement les questions d’ordre religieux et tenter d’adopter la même définition de la culture que celle perçue par ces peuples, à savoir que c’est le développement du corps ET de l’âme (body AND soul). Il faudrait également accorder aux Catholiques et aux Musulmans LE DROIT A L’ERREUR, à l’instar des Protestants.
    Voyez la différence avec les relations entretenues par l’Angleterre et ses pays colonisés . Vous verrez ainsi que ces conflits n’ont guère perduré, dès lors que chaque partie aura reconnu ses propres erreurs et que l’autre aura su les lui pardonner. Ainsi les pays Anglo-saxons auront-ils pu progresser et finir par dominer un monde empêtré dans ses dogmes.

    Tin-Hinane
    7 juillet 2017 - 13 h 18 min

    Franchement qu’est qu’on à faire qu’ils reconnaissent leurs crimes ou pas, nous avons fait le plus important: nous les avons foutu dehors comme des malpropres qu’ils sont aux yeux du monde entier et cela devrait nous suffire. Les français ont mené une politique criminelle et continuent à mener une politique criminelle, nous pouvons voir comment les enfants d’émigrés algériens: ils les ont parqués dans des cités en banlieue et qu’ils considèrent comme des territoires ennemis, ils les ont exclus de la vie sociale et du monde du travail, ils les mettent en prison pour un oui pour un non etc… je ne peux pas citer tous les méfaits de cette république car trop nombreux. Plutôt que de continuer à demander à la france de présenter ses excuses dont on encore une fois on a que faire, pourquoi ne pas organiser le retour des algériens qui sont coincés dans ce pays et après ça faire une rupture définitive avec ce pays qui n’a plus rien à nous apporter.

      BERKANI
      7 juillet 2017 - 19 h 25 min

      ….et permettre aux pays colonisés par les Anglo-saxons d’atteindre le rang de pays émergent, comme l’inde ou l’Afrique du Sud.

    Erracham
    7 juillet 2017 - 11 h 15 min

    Et si on commençait par exiger de nos dirigeants qu’ils demandent pardon au peuple algérien pour l’avoir spolié de ses droits depuis 1962, pour avoir comploté contre le GPRA et confisqué son indépendance acquise de haute lutte, pour avoir fait emprisonner et assassiner ses héros, pour s’être enrichi sur son dos, pour avoir ruiné son futur et celui de ses enfants! Ces exigences de repentance faites à la France sont tardives et elles sont simulées pour faire croire à un sursaut d’orgueil nationaliste à un moment où tout indique que la maison Algérie a été bradée. Même les bijoux de famille ont été mis au clou! Seul le peuple, encore meurtri par la guerre coloniale, est en droit de réclamer des excuses de la France, car il a non seulement la légitimité et la crédibilité pour le faire, mais aussi le COURAGE de le faire.

    EL ASNAMIA
    7 juillet 2017 - 8 h 45 min

    BONJOUR
    RECLAMER DES EXCUSES OU LA REPENTENSE LA RECONNAISSANCE A LA FRANCE DE LA PART DES POLITIQUES ALGERIENS C’EST SE FOUTRE DE LA GUEULE DU PEUPLE ALGERIEN C’EST JUSTE POUR NOUS FAIRE CROIRE QU’ILS TIENNENT TETE A LA FRANCE.
    LE JOUR OU ILS CONTRUIRONS DES HOSPITAUX DIGNE ET PAIERONT LES MEDECINS A LEUR JUSTE VALEUR ET SE FERONT SOIGNER DANS LEUR PAYS ALORS LA NOUS POURRONS LES CROIRE

    RAYÉS El BÂHRIYA
    7 juillet 2017 - 7 h 50 min

    Tiens croyez vous au corbeau bkanchieur ?
    Il est aux bains. Ifouh bezzaf a3lina.
    El fahem yefhem

    RAYÉS El BÂHRIYA
    7 juillet 2017 - 7 h 15 min

    Tiens tiens.
    Y a plus d’attentats terroristes en frances depuis votre élection à la présidence Frcz.
    Avez vous déjà remarqué que l’agente de la police nationale qui avait dénoncé les irrégularités sur les vidéos
    Relatant les séquences des attentats de Nice avait été congédiée et les vidéos confisquées par DGSE ET LA
    SÛRETÉ NATIONALE. FRCZ.
    Avait vous remarqué que les troupes Daesh sont en train de crapahurer leur dernières cartouches des mahchachat
    En Syrie. …
    Avez vous que les attentats se sont accrues au MALI.
    Tous celà est très bien orchestré par ces gens là dont ce macaroni veut nous faire croire à sa mission de cow boy
    Gendarmier de saint tropez d’une armée en déroute. …au Tsahal.
    Une vidéo circule sur YouTube où le patron du DGSE expliquait que la guerre en Syrie s’expliquerait par 3 points .
    Le monsieur intelligency de la fracz des jeux troubles est allé selon ces 3 pistes à éluder les 2 premières et qui ont
    Fait faire ou voulu faire croire les L . Fabius et autres canassons. ..et qui en dernier avait potentiellement compris que
    L’affaire de la Syrie en guerre était une affaire de pipe gazier que voudraient se faire l’avantage du débouché l’Iran vs
    Qatar. Et qu’en dernier Bachar al Assad avait favorisé l’axe Iran Pipe Gaz au détriment du Qatar pipe gaz. Ce qui avait
    Mis le feu à la bonbonne de gaz par les canassons arabes pétroliers.
    Pr info hautement stratégique la Syrie et l’Iran partageaient le plus grand gisement de gaz au monde jamais découvert
    À la frontière des 2 pays.
    Assurément qui assure la vigie ? Tout le monde a deviné qui c’est ? Eh bien la Russie du tsar Vladimir Poutine.
    La France avait avantagés faussement la filière Terroriste islamo salafiste financée par le Qatar.
    Voilà pourquoi les traîtres monarques veulent faire payer le Qatar.
    Et voilà pourquoi la france veut ne pas se discréditer et lâcher le Qatar.
    Quand à la crise du Sahel la suite est connue.
    Mme la Frcz. ..échec EI /EU mat.
    El FAHEM YEFHEM

      bird
      7 juillet 2017 - 8 h 31 min

      Lorsque vous maîtriserez la la langue française ,le vocabulaire ,la syntaxe ,l’orthographe ,en plus bien sûr que la clarté des « idées » une analyse et une compréhension de la politique ,vous pourrez vous exprimer plus clairement .Vous semblez confus .Peut-être une consultation spécialisée ?

    Cruel soleil
    7 juillet 2017 - 7 h 09 min

    La meilleure chose qui puisse arriver à ceux qui gouvernent l’Algérie à ce stade des choses n’est pas « La reconnaissance de la France », de ceci ou cela, mais leur reconnaissance à eux qui tiennent les leviers qu’ils ont vidé l’indépendance de son âme, de son esprit, ils en ont fait un asile psychiatrique administratif, un cinéma télévisuel, entre eux pour eux, la France n’a pas face à elle un symbole vrai, un peuple qui parle comme un seul homme, on ne cache pas le soleil avec un tamis, les idioties et les injustices qui prévalent entre gouvernants et gouvernés en Algérie, et entre gouvernés sont parfois pires que celles que le colon français infligeait au colonisé algérien, c’est un flop de l’indépendance, devenue une (….), aux antipodes de ce qu’exige le pourquoi de l’histoire à partir de 1830, on oublie, ou on ignore que le Créateur de l’humanité a créé avec un Dessein, dont 1830 fut une étape, un moment, un tournant qui conduisait à ce que le faux charrié par le fleuve de l’histoire chrétienne se mélange par le sang au fleuve de l’histoire musulmane, deux eaux troublées qui tardent à se décanter, mais désormais condamnées à la fusion où sera clamée, reconnue l’unicité divine, plus de trinité, « oua Mouhammadoune rasoulihi », c’était ça le Tahya El Jazaïr du peuple, fut-il alors illettré, analphabète, mais dans le regard de la France nous ne sommes pas le reflet de ce pourquoi elle a perdu en Algérie, nous ne sommes que des lambeaux… Qui fait souffrir qui : Souffrez que la vérité ne soit pas dite, elle ferait trop souffrir les coupables…

    offf
    7 juillet 2017 - 5 h 22 min

    C’est bien plus grave qu’une simple mise à l’épreuve cher AP et concitoyens…. Macron fait tout pour isoler l’Algérie.

    Farid1
    7 juillet 2017 - 1 h 08 min

    Peut être que les Français voudraient quelque chose en échange du pardon..

    Mus
    6 juillet 2017 - 23 h 59 min

    Non, non et non! La France n’a pas a reconnaitre « les souffrances » du peuple algérien, puisqu’elle en est l’unique auteur. La France, l’Etat Français a commis des crimes imprescriptibles pour la législation internationale et nationale et surtout pour la Cour Pénale Internationale. Nous n’avons pas a atténuer des crimes dont nous sommes la victime. C’est notre droit le plus absolu de revendiquer et de réclamer, voire d’exiger la repentance et les réparations y afférentes tout comme l’ont fait les Juifs victimes du nazisme, les amérindiens en Amérique ou les aborigènes en Australie.
    Cette question du pardon ou de la repentance pour crimes commis durant la période coloniale est de moins en mois taboue en France ou une part de plus en plus large de la population notamment parmi les intellectuels de gauche et les jeunes Français, pas seulement ceux issus de l’émigration, se déclare favorable a plus que des excuses ou une « reconnaissance » des souffrances » par les autorités françaises. C’est bien chez nous ou cette question est récupérée par le régime et utilisée au gré de ses humeurs avec le pouvoir Français, ou cette question est escamotée. Rappelez vous, a l’issue de la déclaration de Macron candidat lors de sa visite a Alger, le 14 février 2017, que la colonisation française en Algérie constituait un crime contre l’humanité. Une première dans les relations algero-françaises. Maintenant que Macron est président chez lui, faisons de sorte a ce qu’il aille au bout de sa logique qui est conforme a l’histoire. Faut il pour cela qu’il y ait véritable volonté politique du cote d’Alger. Malheureusement, il faut souligner que les autorités algériennes actuelles ne semblent vouloir donner a cette question une forme qui ‘frustrerait » le partenariat avec la France. Pour preuve, le très officiel et néanmoins SG du parti du pouvoir, le R.N.D, M. Ouyahia déclarait, au lendemain de la déclaration de Macron que « ‘la priorité est de préserver notre mémoire avant de réclamer des excuses du colonisateur d’hier » (El Watan du 22.02.2017). Voila qui renseigne bien sur l’approche officielle de cette question hautement symbolique pour le peuple algérien: aucune priorité n’est perçue a ce sujet, du moins dans le court terme… La repentance viendra et le peuple attendra…

    Abdel
    6 juillet 2017 - 21 h 29 min

    On peut attendre jusqu’à la fin du monde la repentance, on ne l’aura jamais.
    on ne la quémande pas, elle doit venir seule.
    Après tout, qu’est-ce qui changera dans le fond une fois obtenu, absolument rien.
    Pour ce qui est de l’ancien colon, les affaires marchent très bien, ils ont quarante et un millions de consommateurs comme si on était un de leur département mais avec aucun lien fraternel, avec nous, nous devons être un des seuls pays ou sa balance commercial est positive, en cinquante ans d’indépendance, on est incapable de faire quoi que ça soit, quand ce n’est pas l’ancien colon, c’est un autre pays qui ouvre un comptoir commercial.
    Donc, notre pays n’est pas une priorité, nous sommes même négligeable pour eux.
    Plus de quatre vingt cinq pour cent de nos besoin viennent de l’étranger, la seul industrie que nous avons développé est le taux de natalités qui doit être l’un des plus haut du monde et on est fière de mettre au monde des enfants a qui nous n’avons pas de quoi nourrir et éduquer si ce n’est de faire de paumés qui vont aller dans les mosquées artificielles pour s’abrutir avec des pseudos imams qui ont eu leurs savoir dans des poubelles
    Comme disent nos amis les chinois, nous avons grand besoin de faire la révolution dans nos têtes..

      abdel
      8 décembre 2017 - 16 h 21 min

      C’est aux Algériens de se prendre en charge et de tourner la page de la colonisation française ! Par ailleurs La France fait a déjà fait beaucoup pour l’Algérie depuis son indépendance puisqu’elle a accueilli des millions de ressortissants algériens et que ce flot humain à sens unique risque de continuer encore longtemps ….

    mzoughene
    6 juillet 2017 - 21 h 26 min

    Trêve d’hypocrisie; il faut remercier madame la France de t avoir soigner; quand on est incapable de construire un hôpital digne pour le peuple Algérien a la place de la gigantesque mosquée de quaroun ;on ne peut rien EXIGER de madame la France : ya w fakou !!! ce discours est de la démagogie !!!! regardez Israël ils vivent de la rente de la 1er et 2em guerre mondiale ; ils ont des dirigeants a la hauteur tout le monde est mobilise pour un seul but Israël , nos dirigeants leur but est de saigner le pays de ses intellectuels, de ses finances, de toutes ses ressources !! Remarque c est notre destin ;on est arrive au plus beau pays du monde , mais au mauvais moment !!!!!!!

    selecto
    6 juillet 2017 - 21 h 15 min

    La déclaration de Bouteflika était destinée à la consommation interne, ni plus ni moins.

    Anonymaoui
    6 juillet 2017 - 20 h 49 min

    A ce rythme, l’année prochaine on va juste demander à la France de s’excuser pour s’être invitée chez-nous sans nous demander notre avis et d’être restée en Algérie un peu longtemps.

    MANSOUR
    6 juillet 2017 - 20 h 36 min

    A défaut d’exigences élevées et permanente pour les crimes commis par les colonisateurs français , je me souviens….. il y a quelques années ..les dirigeants algériens parlait de crimes contre l’humanité et de crimes impresciptibles, il aurait mieux valu occulter cete période QUE DE LA REDUIRE A LA RECONNAISSANCE DES SOUFRANCES DES ALGERIENS

    En somme une demande de reconnaissance au rabais du rabais et encore du rabais et encore; peut-être qu’il y aura un jour une loi en Algérie, sanctionnant pénalement tout allusion, ecrit ou verbal ou rappel d’évenements de cette période.
    c’est ridicule et bête à pleurer. Les autorités françaises et plus généralement les français et même tous ceux (peuples et pays etrangers) qui s’intéressent à cette Algérie, ont du bien rigoler de cette demande. Par contre les Algériens ont du se rappeler amèrement  » arfad rassek ya bhou »
    de toute manière, la mémoire collective et individuelle restera,la colonisation, les crimes, la spoliation, le déracinement,les enfumades, les fours à chaux…. les blessures et les cicatrices resteront à jamais, ce n’était pas des souffrances!!!!
    Faut-il préciser que ce n’est pas de la haine? mais ce commentaire est juste un ressenti et je suis sur qu’il est partagé par des dizaines de millions d’ALGERIENS.

    ,

    RAYÉS EL BÂHRIYA
    6 juillet 2017 - 18 h 40 min

    Bravo Boutef. …
    Il a ramené ce macaroni à ses langes de petit président Francos.
    Chiche ! Restez chez vous ya macaroni.
    Vous êtes mal venu en Algérie des hommes libres.
    On vous tend la gole. ..perchez y…!
    ADVITAM AETERNAM.

      bird
      6 juillet 2017 - 19 h 16 min

      Si le petit président élu démocratiquement a 39 ans ,a des langes ,le président Bouteflika incapable de parler ,de mettre seul un bulletin dans l’urne d’une élection démocratique jouée d’avance porte lui des couches pour son incontinence .

      Tataouine Les Bains
      6 juillet 2017 - 20 h 21 min

      @RAYÉS EL BÂHRIYA , si pour toi Bouteflika est celui qui tient tête à la France, tu te trompes un peu je pense ! Koune S’baah ya kho !!! Boutef est en fin de course, il ne décide pas de grand chose dans le pays car il est très malade et ne peut ni parler, ni se déplacer, ni prendre le téléphone, ni ammi ali ! C’est la fin de vie, c’est ainsi et se sera ainsi pour tout le monde ! Le temps du zaimisme, de l’homme providentiel, le culte de la personnalité, c’est du passé ya kho !!! Place aux jeunes générations !

    Tataouine Les Bains
    6 juillet 2017 - 18 h 27 min

    C’est le seul argument de « vigilance politique, économique, diplomatique, géo-stratégique » que l’Algérie nous ressort dans ses rapports avec la France : « le repentance, la reconnaissance des crimes etc… etc… » Ok , d’accord mais il y a d’autres exigences aussi importantes de la part de l’Algérie vis à vis de la France : ce sont d’abord ses intérêts économiques dans ses rapports avec la France ! Ce n’est pas parce que Macron reconnait les crimes du colonialisme qu’on doit baisser la culotte devant la France sur tous les autres plans ! Ok , ya el khaoua !!! Comprito ! Mais nous on aime , on délire quand la France fait semblant de reconnaître ces torts ! Pour le FLN et le pouvoir algérien, on considère ou fait croire que c’est une grand victoire exaltante (en réalité une victoire à la Pyrrhus) alors que les vrais enjeux sont au delà de la question de la repentance !

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