Production de pétrole et de gaz : hausse de 3,6% au premier trimestre 2017
La production nationale de pétrole et de gaz a connu une hausse de 3,6% au premier trimestre 2017 par rapport au premier trimestre de l’année écoulée, selon l’Office national des statistiques (ONS).
Dans un rapport rendu public aujourd’hui, l’ONS explique qu’un accroissement de la production d’hydrocarbures a entraîné une amélioration de 2,5% de la production d’énergie, comparativement à la même période de l’année précédente. Selon le même document, les produits pétroliers raffinés ont augmenté de 2,3%, tandis que les volumes de gaz naturel liquéfiés ont diminué de 2,2%. Aucune précision n’a été donnée sur les volumes exacts. Ces résultats confortent la démarche des autorités qui vise à augmenter la production de pétrole et de gaz afin de mieux faire face à la chute des prix du pétrole.
Cependant, cette augmentation de la production est confrontée à deux facteurs défavorables, à savoir la saturation du marché pétrolier en brut qui fait que les prix du baril restent plombés depuis des mois et aussi le plafonnement de la production de pétrole décidée par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Le cartel pourrait rappeler à l’ordre l’Algérie sur l’obligation de respecter les quotas fixés pour chaque pays jusqu’à la stabilisation du marché et l’explosion de la demande.
Cependant, l’Algérie a toujours fait preuve de respect de ses engagements au sein du cartel pétrolier, voire qu’elle milite depuis des mois pour la remontée des prix via une adhésion à une politique de plafonnement de la production, surtout de la part des plus gros producteurs au sein de l’Opep. A ce propos, les pays indisciplinés de l’Opep sont, et restent, l’Arabie Saoudite, pour laquelle une flambée des prix du baril est synonyme de fin de mission pour elle en tant que garant des intérêts suprêmes des Etats-Unis sur le marché pétrolier.
Ramdane Yacine
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