Soutien à Haddad : l’UNI s’en lave les mains
Le secrétaire général de l’Union nationale des investisseurs (UNI), Farid Mallek, a écrit au Premier ministre Abdelmadjid Tebboune pour l’assurer qu’il n’a pas été signataire de la déclaration des associations patronales et de l’UGTA de soutien et de solidarité avec le président du FCE Ali Haddad, qui a été éconduit d’une cérémonie à la demande du Premier ministre.
«Nous tenons à vous informer, selon la déclaration portée dans la presse électronique qu’une réunion de l’UGTA-FCE avec les associations patronales tenue ce jour, le 18 juillet 2017 à l’hôtel El-Aurassi, en ce qui nous concerne, nous n’avons nullement participé ni signé aucune déclaration», a assuré Farid Malek, selon lequel «aucun membre de l’UNI n’a assisté à cette réunion ni souscrit à la déclaration. Nous regrettons vivement l’usurpation de notre signature portée sur la déclaration jointe en annexe».
Il est à rappeler que sept organisations patronales et l’UGTA ont signé mardi une déclaration commune dans laquelle elles dénoncent le traitement humiliant réservé par le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, à Ali Haddad, samedi dernier à l’Ecole supérieure de la sécurité sociale. Parmi elles figure bien entendu l’UNI.
Réunies en conclave à l’hôtel El-Aurassi, ces organisations patronales, signataires du Pacte économique et social de croissance, se préoccupent de cette situation et appellent à la sagesse. Les signataires ont exprimé leur vive préoccupation après le traitement réservé au président du FCE, Ali Haddad, le 15 juillet à l’Ecole supérieure de la sécurité sociale. «La sagesse et la sérénité nous commandent de ne pas y voir, pour l’instant, un coup de canif au consensus douloureusement construit et qui porte, par le geste de Monsieur le Premier ministre, indéniablement préjudice à l’esprit et à la lettre du Pacte économique et social de croissance, moment fondamental de la consécration de la culture du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires socioéconomiques», poursuit-on dans la même déclaration, qui constitue une réponse claire au Premier ministre qui a demandé à faire évacuer Ali Haddad de la cérémonie de sortie de promotion à l’Ecole supérieure de la sécurité sociale, alors qu’il était invité au même titre que toutes les organisations patronales. Les signataires ont beaucoup insisté sur le dialogue, qui est «le fruit de la confiance entre les partenaires». Un dialogue, affirment-ils, qui a été initié et porté par le président Abdelaziz Bouteflika. Ce dialogue vient, pour les signataires de la déclaration, d’être entaché par un acte «difficilement admissible».
Hani Abdi
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