La chaîne sportive française L’Equipe 21 fait de la propagande pour le MAK
Lors de son émission «L’Equipe Mercato» du 17 juillet, la chroniqueuse de la chaîne sportive française L’Equipe 21 a cru dénicher l’info du jour en annonçant, sous forme de question aux invités, la naissance de «l’équipe nationale kabyle de football», information illustrée par la présentation du maillot de cette équipe fantomatique par le chef du MAK, Ferhat Mehenni.
Dans son commentaire, la présentatrice explique que ladite équipe venait de s’inscrire dans la «Confédération des associations de football indépendant», qui regroupe des associations en dehors de la Fifa et soutient «les peuples minoritaires». Consciemment ou inconsciemment, cette chaîne à vocation sportive se fait le relai d’une dangereuse propagande, qui aurait certainement eu un autre impact sur ses téléspectateurs si elle avait concerné une des ethnies françaises reconnues comme minoritaires ou réclamant son autonomie culturelle ou politique.
Sur cette histoire, Ferhat Mehenni a récemment affirmé dans une déclaration que cette idée de lancer une «équipe nationale de football» avait germé dans sa tête au lendemain du déferlement populaire qui a suivi la victoire historique de l’équipe nationale algérienne, en 2009, face à l’Egypte en match retour qui s’est déroulé au Soudan. Le chef du MAK avoue avoir été «déstabilisé» de voir autant de monde sortir défiler dans les rues de Béjaïa et de Tizi-Ouzou pour célébrer le sacre de leur équipe nationale, drapeaux algériens à la main. L’idée lui est donc venue d’annoncer la création d’une «équipe nationale kabyle», qui n’existe en fait que sur papier, à l’image de la monnaie kabyle, du drapeau kabyle, de la carte d’identité kabyle et, dernière trouvaille, des ambassadeurs kabyles qui ne sont, bien évidemment, reconnus par aucun gouvernement dans le monde.
Conscients du rôle que joue le football dans la manipulation des masses, les activistes du MAK ont plusieurs fois essayé de noyauter les comités de supporters des clubs phare de Kabylie, comme la JSK et le MOB, en y distillant les slogans séparatistes propres à ce mouvement, en profitant systématiquement de la ferveur des supporters pour leurs équipes locales et d’un fort sentiment d’appartenance chez les populations de ces régions. C’est ainsi que, par un petit tour de manipulation, des emblèmes frappés du motif berbère traditionnel, fortement déployés dans les stades, sont montrés par les séparatistes du MAK comme des «drapeaux kabyles» brandis pour défendre leur cause. Ils savent même être présents dans les protestations réclamant le départ de l’inamovible président de la JSK, Mohand-Chérif Hannachi.
Rabah A.
Comment (30)