Un officier algérien révèle : le flux de migrants planifié par un sioniste
Les récentes annonces faites par le gouvernement algérien au sujet des migrants africains – les prendre en charge dans un cadre réglementaire et expulser les éléments jugés dangereux – feraient suite à la découverte d’un complot visant à «noyer» l’Algérie de 6 millions de clandestins d’origine africaine afin de provoquer la déstabilisation du pays.
Ces craintes sont nées suite aux avertissements lancés par le colonel de l’Armée nationale populaire (ANP) à la retraite, Ramdane Hamlat, relatifs à l’existence d’un plan extérieur visant à déstabiliser l’Algérie à travers un flux de migrants africains. Cette révélation a provoqué la polémique en Algérie sur les migrants d’origine africaine et le problème a pris une dimension sécuritaire après avoir été un problème d’ordre humanitaire.
En effet, selon le colonel Ramdane Hamlat, cité par arabicrtcom, il existe un plan de l’officier franco-sioniste Joseph Caligri qui vise à noyer l’Algérie avec des centaines de milliers de migrants africains qui traversent le désert pour s’installer dans les villes et les exploiter ultérieurement pour déstabiliser le pays». Ce complot vise à suppléer les autres qui ont échoué en Algérie depuis le déclenchement de ce qui est appelé faussement le «printemps arabe».
Les partisans de la théorie du colonel Hamlat parlent effectivement de «flux inhabituel d’immigrants et de leur déploiement sans précédent dans les villes du sud du pays avant qu’ils se disséminent dans les villes du nord». Ils expliquent que «l’occupation d’endroits isolés ou de locaux désaffectés par les migrants participe de cette stratégie, outre le travail dans les chantiers de travaux publics et l’agriculture pour les hommes et la mendicité pratiquée dans une large mesure par les migrants africains de sexe féminins au moyen de leurs enfants».
Avant le colonel Hamlat, des activistes sur les réseaux sociaux avaient déjà diffusé des rapports faisant état de l’existence d’un «plan visant à inonder l’Algérie en Subsahariens pour les exploiter, ultérieurement, afin de provoquer un problème de minorité et d’amener l’Algérie à accepter l’ingérence des ONG sous prétexte de droit d’ingérence humanitaire, au profit de cette catégorie de migrants». Le Franco-Sioniste Bernard Kouchner avait déjà théorisé pour cette thèse dans les années 1990 pour aider au morcellement de l’Irak.
Le militant politique Djamel Saadi a affirmé que «ce plan de déstabilisation de l’Algérie à travers le flux migratoire existe et s’est accéléré après les troubles qui ont eu lieu au Mali et au Niger». Le politologue Zohir Bouamama n’exclut pas l’hypothèse de l’existence d’un complot de ce genre, arguant que dans «les guerres de cinquième génération, on se base sur les éléments de morcellement qui existent à l’intérieur des Etats même qu’on veut casser». Il a ajouté que «toutes les craintes sécuritaires envers le migrants africains sont légitimes». Il argumente son propos par la découverte dans le Sud d’un réseau d’Africains en possession de matériel de communication ultrasophistiqué, ce qui prouve, ajoute-t-il, «son lien avec un service de renseignement étranger».
Il convient de rappeler que le ministre de l’Intérieur, Noureddine Bedoui, a appelé récemment l’Europe à assumer ses responsabilités dans ce drame humanitaire. Le ministre a interpellé la communauté internationale, en particulier les pays européens, à tenir compte de cette situation. «L’Algérie est passée de pays de transit à pays de résidence», a affirmé le ministre de l’Intérieur lors de son intervention à la conférence sur «Les défis de la sécurité et l’approche en matière de droits de l’homme : la Réconciliation nationale en Algérie comme exemple», organisée par le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) à Alger, il y a quelques jours. Le représentant du gouvernement a dit : «Nous supportons un fardeau de plus en plus lourd et nous agissons positivement, en dépit de tous les défis, même si nous pensons que nos partenaires internationaux doivent en tenir compte», invitant ces pays à prendre leurs responsabilités. Pour M. Bedoui, «les droits de l’homme sont un problème global qui nécessite une coordination complète».
Les migrants africains présents en Algérie sont originaires pour la plupart du Mali du Niger, du Burkina Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire et de Guinée.
Ramdane Yacine
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