Des membres de la direction de l’UGTA appellent à la destitution de Sidi Saïd

Sidi Saïd UGTA
Sidi Saïd sera-t-il lâché ? New Press

Le secrétariat à l’organique de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a rendu public aujourd’hui un communiqué dans lequel il se démarque des choix de son secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, qui s’est opposé aux décisions du Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, visant des hommes d’affaires dans ce qui est appelé «séparer l’argent de la politique», rapporte le journal en ligne Al-Arab Al-Youm.

Selon la même source, le communiqué, qui ne porte pas la signature du secrétaire général, renferme des indices d’abandon par l’UGTA de son comportement hostile au président Bouteflika. Le document parle de «soutien du secrétariat national de l’UGTA au gouvernement et au programme du président Bouteflika» et rappelle que «le pacte économique et social est le résultat de ses orientations».

Evoquant le conflit opposant le Premier ministre au patron du Forum des chefs d’entreprises (FCE), Ali Haddad, le communiqué de la centrale syndicale souligne que «l’UGTA soutient le président Bouteflika depuis 1999 ; nous l’avons cautionné et soutenu et nous avons défendu son projet civilisationnel ambitieux, de même que nous nous sommes accrochés à son leadership et à ses orientations perspicaces, dont le pacte économique et social en constitue un modèle exemplaire».

L’UGTA vit ses jours-ci un bouillonnement sans précédent. Les opposants au secrétaire général, Abdelmadjid Sidi Saïd, sont déterminés cette fois-ci à en découdre avec lui. Selon des indiscrétions faites au journal arabophone, des cadres dirigeants de la centrale syndicale sont outrés par l’union entre Sidi-Saïd et Ali Haddad, lors de la réunion tenue à l’hôtel El-Aurassi, et au sujet de laquelle ils auraient dit que «Sidi Saïd a transformé l’UGTA en un instrument entre les mains des patrons, alors qu’il était censé défendre les droits des travailleurs».

En conséquence de tout cela, il est prévu une réunion dans les tout prochains jours entre les membres de la commission exécutive nationale exclus par Sidi-Saïd de la participation au dernier congrès de l’UGTA avec des membres influents du secrétariat national du syndicat historique pour examiner la situation. Il est prévu à cet effet que les concernés devraient saisir le président Bouteflika pour lui demander de destituer Abdelmadjid Sidi-Saïd.

Ramdane Yacine

Comment (28)

    y en a marre
    28 juillet 2017 - 8 h 30 min

    @Un Algérien Inquiet
    tout à fait d’accord avec vous: tout est pourri
    On a acheté tout le monde grâce à la rente

    Dylanathamaara
    27 juillet 2017 - 19 h 09 min

    Je fume du thé ……..le cauchemar continu avec tous ces dinausaures de À aZ

    Ali
    27 juillet 2017 - 18 h 19 min

    Des mises en scènes ,des manoeuvres secrètes, derrière les rideaux noires épais, et secrets de l’opacité
    Des commanditaires-conseillers, des lobbies, des clans qui gravitent autour de la présidence
    Pour préparer intelligemment, toujours, avec la malice, la ruse, et la vision stratégique de 2019,
    Et de l’après 2019,…
    (…)
    Nous souhaitons que Mr. Tebboune soit sincère, déterminé, et libre des influences, et des pressions
    Des conseillers discrets, toujours souriants, mais très redoutables, qui ont ruiné le pays,
    Par la corruption des classes, et des élites politiques entières, la division, et l’affaiblissement du pays
    Et s’activant, toujours, derrière les rideaux noires, avec leurs réseaux faiseurs d’hommes, et d’événements
    Sacrifier des hommes, et des proches, quoique qu’il en coute, pour préparer l’avenir de l’après 2019 ??

    Tebboune, qu’on lui souhaite plein succès, dans sa mission très, très difficile, ne manque de nationalisme
    D’honneteté intellectuelle, de compétences, et surtout d’indépendance, et d’intégrité
    Vis à vis des groupes d’interets, de lobbies, et de clans des affaires, des « monteurs de véhicules »
    Des barons du commerce des importations
    Qui ont affaibli dangereusement l’Algérie, et son économie, devenues importatrices-consommatrices
    Très dépendantes de l’étranger,
    Et particulièrement, de la France néo-colonialiste économique,commerciale, financière, et culturelle,
    Depuis 1999,…

    y en a marre
    27 juillet 2017 - 13 h 29 min

    jetez cet ours polaire sur la banquise pour un aller sans retour

    Amokrane
    27 juillet 2017 - 12 h 24 min

    Clans, et réseaux mafieux dans les institutions d’état gravement affaiblis, et pris en otages,
    Par des barons, et gros bonnets mafieux, puissamment aidés, et protégés
    Leurs buts: l’appropriation de la rente pétrolière, les ressources, les richesses,
    Les importations pour uniquement les consommations,
    Les dépenses,et gaspillages de faste,et de prestige, inutiles, improductifs, et non rentables (infrastructures,…)

    A moyen terme: l’affaiblissement grave de l’économie, les finances, et la sécurité de ‘Algérie
    Au profit de ses voisins agressifs, ambitieux, et expansionnistes montant en puissance

    A long terme: la division, et la disparition de l’état, et de la nation algériens,
    Au profit de ses voisins, économiquement, agressifs, offensifs, et opportunistes

      y en a marre
      28 juillet 2017 - 8 h 19 min

      @amokrane
      Bien vu l’ami, le tsunami nous guette

    elhadj
    27 juillet 2017 - 11 h 22 min

    sa prise de position avec le patronat est l ultime humiliation subie par les travailleurs au demeurant peu affilies a l UGTA qui s arroge le pouvoir de les prendre sous sa tutelle malgré le nombre important de syndicats autonomes représentatifs. ce staff syndical ferait mieux de s intéresser sur la gestion et la destination des fonds sociaux colossaux des travailleurs notamment mutuelles et oeuvres sociales, sur la perte des fonds déposés par Sidi Said auprès de Khalifa Bank,sur les conditions de vie misérables des travailleurs, des retraites de misère au lieu de s allier avec le patronat. Sa disparition, après la reddition des comptes, du champ syndical est largement souhaite par l opinion publique

    A3zrine
    27 juillet 2017 - 8 h 19 min

    Mais pourquoi demander au président de la république de destituer le chef de la centrale syndicale ? Pourquoi il est chef de la centrale syndicale de la présidence?
    Je pense que ce cas précis doit être prévu dans les statuts afin de le mettre en application.
    On ne sait plus faire les choses dans un cadre procédurier car on s’est habitués aux coups foireux et des coups d’État pour déloger les occupants. La procédure n’est plus notre modus operandi.
    Le président, il faut qu’ils le sachent, a d’autres chats à fouetter.

      Cheikh kebab
      27 juillet 2017 - 20 h 44 min

      Bien vu azriene,c pas un syndicat c une institution du pouvoir. On n’a jamais vu des soit-syndicalistes demander au président de la république de destituer le sg du syndicat!! C pareil pour le FLN,c deux sigles usurpés détournés.

    Cheikh kebab
    26 juillet 2017 - 23 h 10 min

    Tous les mêmes ugta usurpee par des opportunistes. Pourquoi vous n’avez rien dit quand il nous a insultés à la télé en public???  » inaldinyemethoum » »!!! Il a insulté dine des algériens et vous avez fait semblant de pas entendre??? G été élu section syndicale et g vu de l’intérieur les opportunistes,pas tous,mais en grande partie. Hacha ceux qui ne méritent pas,c des opportunistes rentiers soumis qui ne défendent en rien l’intérêt des travailleurs.

    Mouloud
    26 juillet 2017 - 18 h 08 min

    Il doit rendre des comptes aux travailleurs pour les avoir manipulés et mentis. Sidi Said doit aussi passer par la case justice pour ce qu’il a spolié sur le mensonge de la défense des travailleurs et les actes de corruptione. Menteur, voleur, corrompu, incompétent, … Il n’y a pas assez de termes pour exprimer mon dégoût envers ce personnage qui a menti à des travailleurs qui ont trimé toute leurs vies pour le salaire de la peur et de la honte!

    Elguerroumi
    26 juillet 2017 - 16 h 49 min

    Hummm il a une sacrée dentition et il sera difficile de lui faire lâcher le beafteak ! C’est un dinosaure maintenu par des dinosaures !
    Ca peut faire des dégâts irréversible il ya bien longtemps qu’ont auraient dû passer le carchere !
    Allah yestor eldjazairioune …

    T'zagate
    26 juillet 2017 - 16 h 14 min

    Il était temps de mettre ce dinosaure de Sidi Said sur la sellette et de demander sa destitution ! C’est la moindre des choses même si je suis persuadé que celui qui va prendre en main demain le destin de l’UGTA va faire la même chose que Sidi Said vis à vis du pouvoir mais peut-être dans une attitude moins flagrante !

    Je ne crois pas au syndicalisme en Algérie, comme je ne crois pas au changement du système politique et de la gouvernance du pays, mais le fait que Sidi Said dégage et qu’on ne voit plus sa tête à la télévision et dans la presse, c’est déjà çà de gagner ! Bon courage les algériens !!!

    (…)

    un algérien inquiet
    26 juillet 2017 - 16 h 12 min

    destituer Sidroho Said du poste de SG de l’UGTA ? OK mais pour le remplacer par qui ? celui qui viendra ne sera qu’un Sidroho said bis et les travailleurs ne seront toujours pas représentés alors basta avec ce problème qui n’en est un que pour les vautours (brosseurs = chayatines d’ailleurs ils commencent déjà à brosser ) qui attendent toujours.

    lhadi
    26 juillet 2017 - 15 h 10 min

    Le capitalisme n’est pas un rapport social, un rapport de production opposant ceux qui organisent le travail à ceux dont le travail est organisé. Le terme désigne la propriété privée des moyens de production et, par conséquent un mode de développement commandé par l’initiative privée d’entrepreneurs. symétriquement, le socialisme n’est pas davantage un rapport social, mais un mode de développement dirigé par un Etat planificateur qui s’est assuré de la propriété collective des moyens de production.

    Une conséquence immédiate de ces distinctions est que l’on peut parler de société industrielle aussi bien à propos de pays, capitalistes, que de pays socialistes. Mieux encore, l’analyse sociologique des rapports de production dans l’un et l’autre cas montre, au niveau de base de l’atelier ou de l’usine, de grandes similitudes. Lenine, parvenu au Pouvoir, fut aussi un de ceux qui introduisirent en Union soviétique les principes de rationalisation dans l’organisation du travail, et il est connu qu’il fut un grand admirateur de Frederich W. Taylor.

    L’ouvrier de la métallurgie, dans les pays de l’Est, est soumis à une organisation du travail comparable à celle de son homologue en Europe occidentale ou aux Etats-unis, et sa conscience proprement sociale, n’est pas fondamentalement différente. Le mouvement Solidarnosc, en Pologne, n’a pas seulement lutté pour l’instauration de droits politique et au nom d’un certain nationalisme polonais, il a aussi été porté par une classe ouvrière semblable à celle que l’on rencontre dans d’autres sociétés industrielles capitalistes.

    Est-ce à dire que les acteurs sociaux, définis par leur conflit dans les rapports de production, sont étrangers au développement, que les maitres du travail n’ont rien à voir avec le capitalisme, défini comme un mode développement, ou que le mouvement ouvrier est totalement différent de l’action politique pour le socialisme, ou du contrôle des Etats dits socialistes . Bien évidemment, non. D’abord, parce que l’indépendance des acteurs sociaux et de l’Etat n’est jamais absolue. Les acteurs dirigeants sont aussi des acteurs dominants, et la reproduction de leur position sociale passe par l’intervention de l’Etat, garant de l’ordre, agent de cohésion de la structure sociale. Les acteurs contestataires, symétriquement, en appellent simultanément au contrôle du progrès et de l’industrie, à la direction de l’accumulation et à celle de l’Etat. Ils ne peuvent être indifférents à un contre-pouvoir qui, sous le nom de socialisme, leur promet la direction politique de l’historicité. Le socialisme n’est pas seulement un mode d’intervention économique de l’Etat qui supprime, en théorie le rôle de l’initiative privée, il est aussi le prolongement utopique de l’action ouvrière depuis l’atelier et l’usine jusqu’au sommet de l’Etat.

    Une seconde conséquence des remarques qui précèdent est de rendre absurde l’idée que le socialisme succède nécessairement au capitalisme une fois celui-ci parvenu à épuisement ou à maturité. L’un comme l’autre sont deux modes de développement et, plus précisément, mais pas toujours, deux voies pour l’industrialisation, deux formes politiques qui correspondent éventuellement à un même type de société, industrielle, mais aussi peuvent n’avoir rien à voir, avec elle, puisqu’il existe des régimes capitalistes ou socialistes sans industrie, sans entrepreneurs industriels ni classe ouvrière.

    A ce propos, le syndicalisme d’encadrement, miroir du système politique algérien, est un élément du système économique planifié.

    En effet, ce qui caractérise le syndicalisme d’encadrement, par rapport au syndicalisme libéral, ce sont les liens étroits avec le pouvoir politique…le syndicalisme libéral est indépendant de l’Etat et du patronat, tandis que le syndicalisme d’encadrement, au contraire, bénéficie d’emblée d’un statut officiel et dise même du monopole de l’organisation professionnelle afin de remplir les taches que lui fixe l’Etat. C’est un organe de participation à l’intérieur de l’appareil étatique, ce qui le caractérise en terme d’agent d’une politique économique centralisée.

    Fraternellement lhadi
    (lahdi24@yahoo;fr)

    zaatar
    26 juillet 2017 - 14 h 50 min

    Les préparatifs du cinquième mandat vont bon train. Et il faut faire des sacrifices. de toutes les manières le système est ainsi fait, depuis l’indépendance à ce jour. On use et on abuse de la chose ou de la personne, et lorsqu’elle ne sert plus à rien on la jette comme un vulgaire chiffon.

    LE NUMIDE
    26 juillet 2017 - 14 h 45 min

    Rien à voir avec les VRAIS nationalistes fondateurs de l’UGTA en pleine révolution et guerre d’Algérie : on nomme les valeureux Aissat Idir et Abbane Ramdane ..(…) Et le journal moyen oriental El Arab El Youm de quoi se mêle-t-il dans les affaires algériennes ?

    derbal
    26 juillet 2017 - 14 h 29 min

    un roi qui perd le trone et la couronne

    y en a marre
    26 juillet 2017 - 14 h 10 min

    …nous l’avons cautionné et soutenu et nous avons défendu son projet civilisationnel ambitieux, de même que nous nous sommes accrochés à son leadership et à ses orientations perspicaces, dont le pacte économique et social constitue un modèle exemplaire». NORMAL VOUS VOUS LA COULEZ DOUCE « REGDA OU TAALEF »

    y en a marre
    26 juillet 2017 - 14 h 07 min

    Le plus tôt sera le mieux, ce dinosaure a trop duré je ne sais comment

      une Algerienne
      26 juillet 2017 - 15 h 13 min

      J’ai aimé votre adage étant une fan des proverbes algérien , dans notre région on dit « RAGDA WA TMANGER WA THAOUESSE 3LA EL CONGE »

      une Algerienne
      26 juillet 2017 - 15 h 21 min

      J’ai aimé votre adage étant une fan des proverbes algérien , dans notre région on dit « RAGDA WA TMANGER WA THAOUESSE 3LA EL CONGE »

      je lui rajoute ce sidhoum « fekka men bou3akka »

        y en a marre
        27 juillet 2017 - 0 h 02 min

        Dans notre contrée Taalef veut dire manger ça vient du mot el alf (aliment de bétail)

    CHAHID
    26 juillet 2017 - 14 h 04 min

    Cette pourriture est à disparaître à jamais, une crapule, qu’il prenne sa retraite de malfrat… UGTA (…) cette organisation a ruiné l’industrie Algérienne.

      chaoui04
      26 juillet 2017 - 15 h 00 min

      Destitué oui et aussi rendre des comptes sur l’affaire Khalifa.

    zaatar
    26 juillet 2017 - 13 h 52 min

    La photo me fait penser à la série des années 60/70 « Au nom de la loi » où Steve Mc Queen interprétait le rôle d’un chasseur de prime avec son revolver en forme d’une mini winchester. A chaque placardage au bureau du sherif, il venait prendre la photo du Wanted sur laquelle est inscrit l’offre d’une récompense pour la capture du malfrat.

    Nasser
    26 juillet 2017 - 13 h 38 min

    (le pouvoir c’ est comme les drogues illicites dès que vous en prenez vous vous e tes poser des ailes sauf que dès que la réalité vous rattrape et bien vous n’ avez plus de parachute et la chute est brutale, )….c’ est propre à toutes les centrales syndicales dont le SG à tendance à confondre consensëualité et copinage et dès que le masque tombe alors il n’ a pas d’ autres choix que de démissionner sinon il y va de la crédibilité du syndicat

    Anonymaoui
    26 juillet 2017 - 13 h 37 min

    Qu’ils se débarrassent ou pas de sidhoum said tous les dirigeants actuels de l’UGTA ne sont pas légitimes et n’ont aucune crédibilité auprès des travailleurs Algériens . Ils ont tous suivi et encouragé leur capo dans son entreprise de destruction des emplois productifs au profit du travail temporaire proche de l’esclavage dont ont bénéficié surtout les patrons voyous.
    Messieurs de l’UGTA il ne vous reste qu’à démissionner collectivement et remettre les clés de la maison du peuple aux fils du peuple, les travailleurs producteurs de richesses. Disparaissez à jamais personne ne vous regrettera.

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