Le RPK dénonce la mise en examen de deux de ses militants
Dans une déclaration adressée à la rédaction, le Rassemblement pour l’autonomie de la Kabylie (RPK, non agréé) dénonce l’interpellation par la gendarmerie de deux de ses membres dans la wilaya de Tizi-Ouzou, accusés d’attroupement illégal à l’occasion de l’organisation d’un séminaire les 21 et le 22 juillet derniers. On apprend qu’une instruction judiciaire sera ouverte par le parquet.
Les auteurs de la déclaration tiennent à préciser que le séminaire en question a été organisé dans une propriété privée, ce qui rend, à leurs yeux, la qualification d’attroupement public «sans fondement». Et d’ajouter qu’une demande officielle revêtue de l’avis favorable du président d’APC de Tizi-Rached a été engagée le 4 juillet dernier auprès des autorités locales et de wilaya. «Au mépris de la loi qui oblige le wali de répondre dans un délai de 5 jours, lit-on encore dans la déclaration, une interdiction nous a été notifiée le 13 juillet, soit près de 10 jours après.»
Enfin, la direction de cette organisation assure qu’elle engagera un collectif d’avocats pour la défense des deux militants mis en examen et qu’elle usera de toutes les voies et moyens pour consacrer son droit à «une existence légale».
Rabah A.
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