JS Kabylie : Rahmouni et Moussouni limogés
L’entraîneur de la JS Kabylie (Ligue 1 algérienne de football), Mourad Rahmouni, et son adjoint, Faouzi Moussouni, ont été limogés samedi de leur poste, a appris l’APS des concernés.
«Nous sommes stupéfaits par cette décision lâche qui intervient au moment où nous avons assuré le premier stage d’intersaison effectué à Tikjda. Le président Mohand Chérif Hannachi n’a même pas eu le courage de nous appeler pour nous informer de cette décision. De notre part, on ne va pas se laisser faire, nous refusons de résilier notre contrat à l’amiable sauf s’il nous payera les quatorze derniers mois du contrat», a indiqué Moussouni.
Rahmouni et Moussouni qui avaient déjà travaillé ensemble au MO Béjaïa puis MC Saïda, ont été engagés la saison dernière au moment où la JSK luttait pour son maintien. Le club kabyle étant le seul à avoir réussi à rester parmi l’élite algérienne depuis son accession en 1969. «Nous avons été sollicités par Hannachi la saison dernière alors que le club était sérieusement menacé par la relégation, nous avons dit oui sans la moindre hésitation, en résiliant notre contrat avec le MCS. C’était un devoir pour nous mais aujourd’hui, nous avons été trahis par cette personne qui doit quitter le club», a ajouté Moussouni, remonté contre ce limogeage «injustifié».
Pour les remplacer, le nom du technicien algérien Adel Amrouche, connu pour son travail effectué notamment en Afrique en dirigeant la barre technique du Kenya et du Burundi, est évoqué avec insistance. Adel Amrouche avait dirigé l’USM Alger lors du précédent exercice avant de plier bagages à trois jours du coup d’envoi de la compétition pour être remplacé par le Français Jean-Michel Cavalli.
La JSK, réputée jadis par sa stabilité, notamment sur le plan technique, ce qui lui a permis sous la houlette des entraîneurs Mahieddine Khalef et du Polonais Stefan Zywotko de rafler plusieurs titres lors de la décennie 1980, a changé complètement d’attitude depuis plusieurs années.
Hannachi est en train même de battre un triste record en matière d’entraîneurs engagés, puisque le changement de coachs est devenu monnaie courante sous sa présidence.
R. S.
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