Niger : opération secours des migrants
Environ 1 000 candidats à l’immigration clandestine ont été secourus depuis avril 2017 dans les zones désertiques, au nord du Niger, par des équipes de l’Organisation internationale des migrations (OIM), a déclaré l’agence onusienne dans un communiqué de presse.
Du 19 au 25 juillet, l’OIM a mené une mission d’évaluation des itinéraires migratoires dans le désert du Ténéré et la région frontalière entre le Niger et la Libye. Le but de la mission était de mieux comprendre comment aider les migrants en détresse sur cette route et renforcer la capacité du gouvernement du Niger à gérer les migrations.
L’OIM, en collaboration avec le Département de la protection civile du Niger (DCP), a couvert plus de 1 400 km à la fin du mois de juillet dans la partie nord du pays pour étudier les flux et les routes migratoires tout en sauvant des migrants en détresse. Les opérations de secours font partie intégrante du projet Migrants Rescue and Assistance in Agadez Region, financé par le gouvernement des Pays-Bas, complémentaire d’une initiative plus large, le Mécanisme de ressources et d’intervention pour les migrants ) développé par l’OIM Niger et financé par l’Union européenne.
Depuis janvier, on a observé l’entrée de plus de 60 000 personnes au Niger, dont seulement la moitié a été comptabilisée comme quittant le pays à travers les deux points de suivi à Séguedine et Arlit, selon la même source. Par rapport à l’année précédente, il y a beaucoup moins de migrants déclarés à la fois entrants et sortants. «J’ai été choqué quand, non loin de la frontière entre le Niger et la Libye, à Toummo, nous avons rencontré un groupe de femmes, principalement du Nigeria et du Ghana, dans un hangar sombre proche du poste frontalier, qui attendaient leur prochain passage vers le nord», a déclaré Alberto Preato, responsable du programme d’assistance au Niger. «Nous devons mieux comprendre comment les réseaux de trafic et de contrebande sont connectés et accroître notre présence dans ces zones éloignées afin de fournir de l’information, de l’assistance et des alternatives aux migrants qui en ont besoin», a ajouté M. Preato.
R. I.
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