Lettre ouverte au peuple algérien

Algérie peuple
Il faut rendre à la politique sa noblesse et à la démocratie son sens. New Press

Par Kamel Bourenane – LAlgérie de 2017 ne peut se permettre d’être la République du statu quo, et si nous voulons échapper à la balkanisation de notre société, il est plus impérieux que jamais de dessiner une alternative qui romprait avec les discours purement démagogiques et les agitations médiatiques pour éclipser une sombre réalité préoccupante, qui ne font, en fait, qu’enfoncer l’Algérie dans une sinistre dérive mafieuse.

L’inaction, la paupérisation et la répression ne planifient pas le développement mais préparent la ruine du pays. Nous sommes dans un processus de sélection naturelle, conjugué à un monde en perpétuel changement, et le peuple ou la nation qui ne s’adapte pas disparaît, comme l’a si bien dit Churchill. : «Mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il nous ne prenne par la gorge.» Charles Darwin l’a bien expliqué : «Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements.»

Malheureusement, au moment précis où nous devons opérer un changement radical de notre façon de nous apercevoir et de voir le monde qui nous entoure, la moindre proposition ou revendication légitime, le moindre projet audacieux, le moindre appel à la responsabilité sont accueillis par une levée de boucliers indignée, une fin de non-recevoir, au mieux par l’indifférence de nos politiciens notamment. Ce refus global du changement fait très mal à l’Algérie qui s’enlise silencieusement et se ronge progressivement dans une véritable République du statu quo en déshérence.

La situation est inquiétante pour l’Algérie qui a survécu contre vents et marées mais beaucoup d’entre vous, Mesdames et Messieurs politiciens, ne semblent pas être concernés des écueils qui menacent aujourd’hui son avenir. Ce fait insinue clairement que ceux et celles qui nient le danger sont aveuglés par le vent de corruption et de passe-droit à grande échelle pour brader les richesses du pays et gangréner ses institutions. «Qui sème la pagaille, récolte la magouille» est la devise de beaucoup de nos politiciens qui parasitent l’Algérie depuis son indépendance. Il n’y a aucune raison d’Etat qui peut justifier la corruption, un vol, un assassinat, une répression, une fraude, une exécution ou une mascarade. C’est la raison d’être de l’Etat qui est remise en cause tout simplement et tout clairement. Ainsi, il est plus qu’urgent de rendre à la politique sa noblesse, à la démocratie son sens et au peuple son droit d’avoir des droits avant qu’il ne soit trop tard.

Il est vrai que nous ne sommes pas au milieu d’une grave crise apparente comme celle des années 1990. La particularité de la situation actuelle, c’est que le danger ne se présente pas sous forme de précipice mais de longue pente descendante. Au premier coup d’œil, il ne semble pas y avoir de risque. Mais une fois amorcée, la glissade sera inexorable.

Encore faut-il que nous ayons, au préalable, la lucidité et la responsabilité pour arrêter de nous bercer d’illusions afin de reconnaître l’ampleur des obstacles à surmonter et des défis à relever. Que nous prenions nos responsabilités en faisant, individuellement et collectivement, les choix qui s’imposent.

L’objectif aujourd’hui et avant tout est de sensibiliser les Algériens aux défis qui se présentent à eux. Je n’ai pas de programme à vendre ; nous importe davantage le changement d’attitudes pour une participation active, lucide et responsable de l’ensemble des Algériens pour affronter les problèmes auxquels nous sommes confrontés sans faux-fuyants. Ainsi, une seule certitude émerge : le pays a besoin d’un consensus national pour un sérieux rééquilibrage. Il est important de rappeler qu’aucune dictature, aucune fraude, aucune armée n’est plus forte qu’un peuple avisé et déterminé.

En effet, face à des menaces externes qui pleuvent de partout (Nord, Sud, Ouest, Est), de plus en plus pesantes et un danger interne encore plus menaçant, notamment par les scandales de corruption à répétition qui minent nos institutions, le dogme de l’incompétence qui règne à tous les niveaux, les manipulations tribales et les guerres des clans du pouvoir, il est inconcevable, et difficilement envisageable, que l’appel pour la reconstruction d’un consensus national n’ait pas encore trouvé un plus large écho dans la classe politique. La reconstruction du consensus national est l’unique alternative démocratique pour préserver l’unité nationale et l’intégrité territoriale. En fait, c’est le seul socle de la solution à la crise nationale.

L’Algérie de 2017 a un besoin de consensus autour de l’indépendance de la justice, consensus autour de la propriété nationale sur les ressources énergétiques, consensus autour de l’identité, consensus autour d’une politique nationale des langues, consensus autour d’une économie productive et diversifie, consensus sur le non-usage de la violence, consensus sur l’égalité entre homme et femme, consensus sur le renforcement de la participation des citoyens à la prise de décisions politiques… des consensus à construire dans la société, pour elle et avec elle car, sans la société, aucune construction durable n’est possible…

Après le consensus révolutionnaire qui a libéré le pays, et dans l’espoir de sortir de la torpeur actuelle, il est plus qu’impératif d’envisager un consensus démocratique qui permettra d’arrêter son avilissement avancé, éviter son effondrement amorcé et assurer sa pérennité et son développement. Il s’agit d’un appel à la lucidité et à la responsabilité qui passent inéluctablement par un consensus national pour le salut de l’Algérie. Le silence est confortable pour certains mais le péril l’interdit. Un consensus national permettra aux algériens de prendre leur sort en main, car le peuple qui veut exister doit s’affirmer.

L’espoir de faire de l’Algérie un bastion de la démocratie, de liberté intellectuelle et économique afin d’ouvrir les vannes de l’énergie, de l’originalité et de la créativité est une question du nif, le nif de ne pas accepter la fatalité pour rendre possible cet espoir. L’avenir de l’Algérie n’est pas ce qui va arriver mais ce que nous entreprenons ici et maintenant.

K. B.

Comment (18)

    MELLO
    24 août 2017 - 18 h 04 min

    @Mourad 17 août 2017 – 23 h 27 min, c’est effectivement l’appel de tous ces patriotes pour lesquels la devise est : l’ ALGERIE AVANT TOUT
    Tout patriote a le devoir, dans des circonstances graves, de placer l’intérêt national au dessus de toutes autres considérations.
    Dire cela, c’est dans un même mouvement refuser la prédominance des intérêts claniques, tribaux et régionalistes et dénoncer un détournement des institutions, devenues le terrain de jeu privilégié d’imposteurs, d’arrivistes sans scrupules, d’affairistes véreux, d’ancien et de nouveaux caïds, brefs de ces Raspoutine, sans foi ni loi, faisant et défaisant les lois, terrorisant les plus intègres de nos cadres.
    C’est par exemple refuser tout compromis avec ce Premier ministre, qui a poussé l’outrecuidance jusqu’à évoquer le « sens de l’État » quand il n’a fait, avec un zèle inégalé, que servir ses mentors.
    C’est se démarquer d’un parti dont la mission historique s’est achevée en 1962 et qui sert aujourd’hui de bouclier au Système et dont la victoire programmée par un nouveau coup de force veut faire croire, notamment vis‑à‑vis de l’étranger, à un large consensus autour du Président.
    Être patriote, c’est refuser toute forme de complaisance.
    Être patriote, c’est éviter de hurler avec les loups et de céder à l’hystérie « nationaliste » d’un pouvoir qui, paradoxe des paradoxes, n’agit que pour éloigner davantage la tâche urgente de construire un consensus national démocratique susceptible de permettre à notre pays de mieux résister à la dynamique infernale d’un capitalisme financier mondial qui sape les fondements des États‑nations partout dans le monde.
    Il n’y a d’historique que la volonté du peuple algérien à exercer sa souveraineté, disait Hocine Aït Ahmed. Autrement dit, seule la volonté populaire est réellement constitutive de la Nation. L’histoire, les langues, la (ou les) religion(s), les coutumes et autres traditions en sont les ferments nourriciers.

    renard du desert
    24 août 2017 - 11 h 47 min

    Votre passage « Il est vrai que nous ne sommes pas au milieu d’une grave crise apparente comme celle des années 1990. …. la glissade sera inexorable » est inexact. La situation est infiniment plus grave que celle des années 90 et la glissade sera très brutale. L’Algérie depend entièrement de ses hydrocarbures qui ont fait l’objet d’une OPA.
    La crise energétique est planifiée depuis 2005. En 2025, on devra importer du gaz pour avoir de l’électricité, mais avec quel argent?
    La crise financière liée à la baisse des prix donne un aperçu de ce qui va nous arriver. Mais chut, on va l’ignorer et maintenir la date de RV de la mort de la vache nourricière Sonatrach.
    Le peuple algérien est mort, mais il ne le sait pas encore et ses intellectuels écrivent pour les vivants. Ouvrez les yeux, le secteur de l’energie est dirigé par un lieutenant de Chakib Khelil; Ouyahia (ou Tebboune avant lui) n’a pas la permission d’entrer dans les 18 m. Qui est le grand gagnant? C’est l’actuel ministre de l’energie (qui n’a pas le bac!) et qui sera intouchable.
    Les intellectuels algériens pratiquent tous la loi des 3 singes. Nos rentrées de devises dépendent à 98% de Sonatrach, ils ne parlent que de thèmes portant sur les 2% qui restent.. Cela ne nous sauvera pas.

    Trinita
    19 août 2017 - 0 h 35 min

    Charles Darwin : l homme descend du singe …le singe descend de l arbre . En tt cas Charles j attend tjrs que les gorilles les chimpanzés les babouins bonobos wistiti ect ect de se métamorphoser en homme depuis plus deux siècles déjà ; l homme est de nature à s adapter ; mais si demain les satellites ne fonctionnent plus ben on reviendra au stylo et au papier ; pas de distributeurs de billets mais des guichets comme jadis avec une personne en face ; c’est bien plus chaleureux et conviviale et pas que les banques ca se fait partout de moins en moins de caissières ; on achète et on passe nos produits code barres et on est pas payé en plus ; les jeunes n ouvrent presque plus de bouquins ou de livres; la tablette l a remplacé ; l Algérie a son charme et elle est unique ; le progrès et le développement ok mais y a pas mort d homme si on reviens au stylo et papiers ; on va pas disparaitre pour ca et entre nous vous nous voyez disparaitre nous les algériens ( race a part) .

      Zaatar
      19 août 2017 - 10 h 05 min

      @Trinita si ton bras gauche te gène coupes le.
      L’ami tu ne perds rien pour attendre de voir les gorilles, chimpanzés et autres bonobos se transformer en être humains…il faudrait cependant que tu vives au moins quelques centaines de millions d’années pour cela et encore, l’être humain aura évolué en autre chose peut être, il se sera probablement passé de satellites et autres distributeurs de billets pour avoir mis au point certainement autre chose de plus performant… bref. La sélection naturelle on le sait bien œuvre à chaque instant, à chaque moment. Mais en contempler les résultats nécessite un défilement du temps à nos yeux à la vitesse de la lumière et encore… Mais comme l’homme a développé un cerveau doté d’une intelligence qui provient tout aussi de l’évolution naturelle de la matière, il a procédé par d’autres moyens, des moyens détournés, pour démontrer ou imager l’évolution. ça ne s’arrêtera certainement pas là, sauf si la civilisation évolue pour s’autodétruire, ce qui n’est pas exclu, les étoiles naissent vivent et meurent pour contribuer à donner naissance à d’autres étoiles et d’autres systèmes planétaires. A l’échelle de l’Algérie je ne sais pas quel sens donner au termes développement et progrès… on ne disparaîtra peut pas de sitôt, mais les conditions dans lesquels on le sera peut être nous feront-elles regretter de n’avoir pas disparu… Ah ce Charles Darwin, quel bel homme.

    ALGERIA
    18 août 2017 - 15 h 38 min

    « …échapper à la balkanisation… » , je vous prie de me croire que c’est plutôt  » échapper à la Talibanisation  » car les salafistes seront les premiers à vouloir s’emparer du pouvoir , rappelez vous 88 .

    lhadi
    18 août 2017 - 10 h 37 min

    Au jour d’aujourd’hui, il existe des conflits qui opposent les élites algériennes modernisatrices, celles qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité aux groupes qui résistent aux changements menaçant leurs équilibres, leurs traditions et leurs intérêts.

    Pourquoi ? Parce que l’idéologie du système algérien n’a pas changer d’un iota et du coup, obère tout développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie moderne, apaisée, apte à faire face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Pour intériorisé le changement, en faire une valeur, un mode de réalisation de soi et le produit d’une action volontaire, on doit oeuvrer pour une vision politique qui engagera le pays dans la voie d’une transformation sociale profonde permettant l’essor national et fera du bonheur une idée neuve.

    
Cette vision politique ne peut naître que par l’intégration d’un triple héritage :

    1/ Celui du libéralisme politique – protection de la liberté individuelle, tolérance, distinction entre société civile et Etat, place du marché, etc.
    
2/ Celui du républicanisme – recherche du « bien commun » , rôle clé du civisme, complémentarité entre liberté et égalité.
    
3/ Et enfin, indissociable du mouvement ouvrier, celui du socialisme – exigence de dépasser du moins de réguler collectivement le capitalisme selon un idéal de justice.
Renouant avec la tradition socialiste et républicaine, cette voie vise à rendre effectives la citoyenneté et la solidarité, dans une relation critique aux principes du libéralisme économique.

    À partir de cette vision naîtra le programme qui offrira la perspective claire et cohérente d’un changement profond, correspondant aux intérêts et aux aspirations des travailleurs, des démocrates, de l’ensemble du peuple algérien.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])


    Anonyme
    18 août 2017 - 0 h 04 min

    1er.-Comment pourait-on dégager une quelconque énergie avec un cerveau ramoli qui s’adonne sans réactions aux événements(Fatalisme)? Comme disait le Philosophe: » L’ERREUR C’EST L’HUMAIN, LA FATALITÉ C’EST PERSONNE ». Il faut d’abord trouver le ou les remèdes appropriés pour activer la fibre patriotique en nous et éliminer les neurones qui son déjà gangrénés? Ne dit-on pas: »Un esprit sain dans un corps sain. » Faisons une rétrospective de notre malheureux passage sur terre. Est-ce-que notre moment sur terre valait la peine d’être vécu, ou bien je partirais de ce bas monde avec la conviction de n’avoir pas atteint mon objectif et accompli mon devoir de citoyen de la nation. DIEU va nous poser ses 4 questions dans l’au delà: Qu’est-ce-que vous avez fait de votre vie, de votre jeunesse, de votre temps et de votre fortune. Si on n’a pas la réponse à ses questions l’enfer est le plus désigné et approprié pour nous.
    2eme.-Quels sont les clés du succès d’une Nation?
    3eme.-Quelles sont nos priorités en matière d’avancement à court terme, moyen terme et notre projection vers l’avenir d’où notre positionnement dans l’échiquier mondial?
    4eme.-Quel sacrifice personnel pourrait-on faire aux détriments de nos engagements envers la Nation et le peuple? Est-ce-qu’on est prêt à faire un quelconque sacrifice sans remettre en cause nos valeurs intrinsèques?
    5eme.-Quelles sont les tares qui nous empêchent de se remodeler et se redéfinir en tant que peuple et non comme peuplade comme disait Ferhat Abbas (Rahimahou Allah)?
    Autant de questions récurrentes à se poser n’est-ce-pas?. « Je pense donc je suis » est-ce-que je suis réellement présent ou bien téléporté d’une autre planète?

    El Kenz
    17 août 2017 - 22 h 41 min

    C’ est comme si je lisais l’appel à la désobéissance civile d’ un certain Ali Belhadj fait en en 1992 !?

      Mourad
      17 août 2017 - 23 h 27 min

      Monsieur El Kenz, en lisant cette lettre ouverte, je me sens heureux et l’espoir est possible, car, la lettre m’indique clairement que Ben M’hidi, Abane, Ait Ahmed…ont laissé encore des hommes et des femmes qui ont à cœur ce pays et qui veulent le protéger. Alors comparer le vocabulaire, la signification et le contenu de la lettre aux appels d’Ali Belhadj, m’insinue clairement que vous ne comprenez rien ou vous avez peur que les algériens se prennent en main. Il n ‘ ya que les enfants de FAFA (la France) qui vont avoir peur de ce contenu, n’est ce pas?

    Alfa
    17 août 2017 - 19 h 03 min

    1er. L’Algérie n’a jamais été un pays Arabe, on est affilié aux Arabes de part notre Culture Arabo-Islamique un point c’est tout. Comme le disait A. Ibn Badis avec son fameux poème: CHAABOU EL-DJAZAIRI MOUSLIMOUN OUA ILA EL-3OROBATI YENTASSIB(Affilié). L’Algérie est une république: République Algérienne Démocratique et Populaire (RADP) C’est enchâssé dans la Constitution. Notre diversité culturelle(Arabo/Islamique/Amazigh/Berbère Nord Africain) en a fait de l’Algérie un répertoire unique propre à l’Algérien qu’on est. Notre spécifité élargie en culture variée en a fait de nous un peuple unique. Une spécifité propre à l’Algérien. Nous sommes comme des abeilles, elles prennent tout ce qui est bon pour en faire du miel. Malheureusement en frelons qu’on est, nous Algériens, on est bon que pour bourdonner et faire du bruit. On se déchire, se chamaille, et cacotter à longueur de journée. Pour celui qui parlait de De Gaulle, il me fait rappeler la fable du Renard et du poulailler; alors qu’il ne pouvait pas atteindre les poules à l’intérieur du poulailler, futé et rusé comme il est, il a usé de son stratagème intelligent en frétillant et remuant sa queue pour les empêcher de dormir, moralité: si je ne peut pas vous atteindre alors je vais vous empêcher de dormir. Il faut absolument qu’on se débarrasse de cette tare intellectuelle qui nous empêche de s’émanciper comme les autres peuples de la planète, on voit le mal partout en nous enveloppant qu’une carapace imaginaire, nichée dans notre subconscient et qui nous empêche de se développer. Nous sommes devenue une coquille vide inutile à quoi que ce soit. La paresse et le fainéantisme en a fait de nous un peuple inerte, statique. On n’existe que pour de la configuration. C’est tjs la faute des autres, notre fierté déplacée et notre arrogance nous empêchent de nous voir tel qu’on est réellement. Comme me disait un certain FAFA: « L’OISIVETÉ EST MÈRE DE TOUS LES VICES. » S’assoir à longueur de journée dans des cafés maures et critiquer à qui mieux mieux. Je me rappelle d’une berceuse des années 60: Hailik ya Merouila c’est pas moi c’est celui-là.
    NO HARD FEELING FOLKS, ma nature impulsive me joue des fois des tours.

      El Kenz
      18 août 2017 - 12 h 56 min

      J’aime pas la polémique, mais je me vois obligé de vous répondre que je ne suis l’ignare que vous croyez, loin s’en faut. Ce que je n’aime pas chez mes compatriotes, c’est cette abondante culture du catastrophisme et du nihilisme qu’ils véhiculent sur leur pays sur les réseaux sociaux. Certes l’Algérie n’est pas le royaume du Danemark, mais elle n’est pas n’en plus l’enfer que certains mal intentionnés s’empressent de lui coller injustement. Contrairement au défaitisme que certains pseudos Algériens cultivent à l’ égard du pays à partir de lointains contrées, moi, je vous parle de l’intérieur de l’Algérie profonde. L’Algérie avance plutôt qu’elle ne« recule » dixit l’auteur de l’article .Du coin ou je vis, je constante chaque jour tout autour de moi, une profonde mutation dans tout les domaines, comme d’ ailleurs dans tout le pays que sillonne beaucoup. A l heure, le coin ou je vis enregistre des taux de développement satisfaisants, scolarisation de 100%, électrification 99 %, pénétration gaz 85 %, raccordement eau potable 95 % en h /24, raccordement réseau assainissement 100%, couverture médicale 1 médecin pour 350 habitants. Déficit en logements réduit à presque rien en 2017 et on prévoit que d’ici 2018 ce dossier sera clos définitivement. Mon coin compte 65 700 étudiants repartis sur cinq grands pôles universitaires avec 35000 lits. 75 % sinon plus reçoivent des bourses, transport gratuit, repas à 2 Da et carte chifa pour tous. En matière d’infrastructures c’est un vrai boom qui parfait me fait dire, mais vient tout cet argent alors que tout le monde parle de crise ? Lorsque je fais le marché, je reste encore plus stupéfier en voyant mes concitoyens se permettre tout sans retenue. Lorsque je passe à la poste, et c’est le cas aussi des banques, c’est le même rush que celui des marchés populaire. Je prie les partisans de la critique déplacée, les peintres des tableaux noirs de faire l’effort de voir ce qui se réalise de gigantesque dans ce pays continent avant de faire de faux jugements.

        El Kenz
        18 août 2017 - 13 h 08 min

        J’aime pas la polémique, mais je me vois obligé de vous répondre que je ne suis pas l’ignare que vous croyez, loin s’en faut. Ce que je n’aime pas chez mes compatriotes, c’est cette abondante culture du catastrophisme et du nihilisme qu’ils véhiculent sur leur pays sur les réseaux sociaux. Certes l’Algérie n’est pas le royaume du Danemark, mais elle n’est pas n’en plus l’enfer que certains mal intentionnés s’empressent de lui coller injustement. Contrairement au défaitisme que certains pseudos Algériens cultivent à l’ égard du pays à partir de lointains contrées, moi, je vous parle de l’intérieur de l’Algérie profonde. L’Algérie avance plutôt qu’elle ne« recule » dixit l’auteur de l’article .Du coin ou je vis, je constante chaque jour tout autour de moi, une profonde mutation dans tout les domaines, comme d’ ailleurs dans tout le pays que je sillonne beaucoup. A l heure, le coin ou je vis enregistre des taux de développement satisfaisants, scolarisation de 100%, électrification 99 %, pénétration gaz 85 %, raccordement eau potable 95 % en h /24, raccordement réseau assainissement 100%, couverture médicale 1 médecin pour 350 habitants. Déficit en logements réduit à presque rien en 2017 et on prévoit que d’ici 2018 ce dossier sera clos définitivement. Mon coin compte 65 700 étudiants repartis sur cinq grands pôles universitaires avec 35000 lits. 75 % sinon plus reçoivent des bourses, transport gratuit, repas à 2 Da et carte chifa pour tous. En matière d’infrastructures c’est un vrai boom qui parfois me fait dire, mais d’ou vient tout cet argent alors que tout le monde parle de crise ? Lorsque je fais le marché, je reste encore plus stupéfier en voyant mes concitoyens se permettre tout sans retenue. Lorsque je passe à la poste, et c’est le cas aussi des banques, c’est le même rush que celui des marchés populaire. Je prie les partisans de la critique déplacée, les peintres des tableaux noirs de faire l’effort de voir ce qui se réalise de gigantesque dans ce pays continent avant de faire de faux jugements.

    Non à l'Etat arabe
    17 août 2017 - 9 h 14 min

    « C’est De Gaulle qui a imposé la langue arabe », avait dit Mehri, qui n’est pas du MAK……Sans sa personalité un peuple danse au gré du vent, du socialisme arabe à l’islamisme arabe. Le contraire d’un mensonge ce n’est pas sa dilution, mais la vérité. Presenter le triptyque arabité islamité amazighité comme solution finale a été le non-dit hypocrite d’un neocolonialisme qui nie le droit d’etre soi. Ce que Hitler n’a pas osé.

      franco-algériens
      17 août 2017 - 12 h 39 min

      Vous vous exprimez à la hitlérienne, tout en tentant de dénoncer Hitler !!!! le comble, c’est de vouloir débrider le racisme, l’inoculer à une société qui en a été immunisée, pour le rendre plus acceptable aux yeux des maîtres que vous devez certainement connaître.
      Sur la lettre, il y a de la lucidité et de l’entreprise intellectuelle de fond. Merci à l’auteur K.B.

        Non a' l'Etat arabe
        17 août 2017 - 12 h 58 min

        Sauf que vous n’avez toujours pas repondu a mon propos. Visiblement le moralisme vous unit au regime arabe, né de la france/arabie!!!

    zaatar
    17 août 2017 - 9 h 03 min

    Ben oui, nous sommes sur un faux plat descendant, pour user du jargon cycliste. Mais l’arrivée n’est pas la même que celle des cyclistes. C’est ce que j’écrivais sur un article d’à côté. Copié collé: « La courbe temporelle de l’évolution dans notre pays ne présente aucune singularité. C’est ce qui est dramatique. Elle nous oblige à plonger dans un fatalisme déchirant et bouleversant. Au point ou l’on semble être devin, intuitif sans aucune connaissance en la matière (on pourrait même se faire de l’argent). Notre état d’esprit cependant ne s’y accommode pas, ou ne veut pas s’y accommoder et c’est pour cette raison que l’on souhaite un apophyse ou un équivalent et le plus tôt serait le mieux… (Que Dieu nous pardonne). »

    BEKADDOUR
    17 août 2017 - 8 h 33 min

    Question : Ce consensus national récurrent dans ton appel (Tutoiement algérien, bien entendu !) appelle une voix, au moins une, pour l’unicité, et c’est politique, qui donc en a le rôle ? Qui donc a pouvoir d’être cette voix, chez les Français on dira « Jeanne d’Arc », mais chez ce Nous ? ICI, tu n’as pas d ‘argent, tu n’existes pas, mais c’est l’argent qui nous veut morts, alors comment nous en libérer…

    Mouloud
    17 août 2017 - 8 h 30 min

    Vous dites une République? Oui en théorie dans notre constitution mais qui est bafoué par les dirigeants à longueur de journée. Le peuple Algérien à connue le colonialisme, une période socialisante étouffante, la décennie noire de l’intégrisme et l’extrémisme religieux et 20 ans de Présidence actuelle qui nous a fait reculer. On dirait que nous sommes atteint par les 5 plaies d’Egypte, allons nous connaître la 5ème plaie avec la 5ème mandat ou la succession « népotique » qui se préparent? Ou faut-il que 35 millions d’Algériens (moins les 5 millions de nantis du système) sortent dans la rue pour exprimer une colère froide? Si nous étions un pays Républicain, l’article 102 aurait été déclenché avec une présidentielle anticipée beaucoup de personnel politique mis en retraite, une justice qui aurait ouvert des enquêtes sur les affaires de corruptions,….ect Je finis par me dire que l’Armée devrait siffler la fin de la récréation et se mettre de façon officielle au centre du jeu pour nous permettre de repartir sur les bonnes railles.

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