Zaâlane : «Livrer les sections d’autoroute de la RN1 déjà achevées»

Abdelghani Zaâlane
Abdelghani Zaâlane. New Press

Le ministre des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zaâlane, a souligné mardi à Médéa la nécessité de procéder graduellement à la livraison des sections du projet de dédoublement de la route nationale n°1, la Chiffa-Berrouaghia, afin de diminuer la pression sur les usagers de cet axe routier stratégique qui relie le nord du pays aux régions du Sud.

M. Zaâlane a sommé dans ce sens les entreprises engagées dans ce projet de libérer les sections d’autoroute situées sur le tracé Médéa-Berrouaghia déjà terminées ou en voie de finition et de permettre ainsi leur mise en exploitation. Il a fixé comme date butoir fin décembre prochain pour la livraison des sections d’autoroute qui sont achevées ou sur le point de l’être.

S’agissant du tronçon Sidi El-Madani (Blida)-Médéa, d’un linéaire de 18 km, qui constitue la partie jugée la plus complexe du projet eu égard au relief et à la consistante des ouvrages d’art prévus, le ministre a mis l’accent sur la nécessité de redoubler d’effort afin que ce dernier puisse être opérationnel à la fin du premier trimestre 2018, selon les prévisions annoncées sur place par les responsables de l’Agence nationale des autoroutes (ANA).

Le ministre, qui avait entamé son périple dans la wilaya de Médéa par la visite du chantier de creusement des tunnels d’El-Hamdania, suivi de la visite du périphérique nord de la ville de Médéa et le pont de Benchicao, a annoncé l’envoi, lundi prochain, d’une commission technique pour procéder à une évaluation détaillée de l’ensemble de ce projet. Composée de cadres du ministère et de représentants d’organismes publics et d’entreprises de travaux publics, cette commission devra faire, selon le ministre, un inventaire de ce qui a été réalisé et relever tous les obstacles ou contraintes susceptibles d’influer sur le bon déroulement des travaux.

R. E.

Commentaires

    nectar
    23 août 2017 - 20 h 58 min

    Si l’on suit le raisonnement de ce nouveau ministre, aucun suivi ne se faisait auparavant..Un chantier qui a couté et qui coutera des centaines de millions, sans oublier les retards accumulés, semble être normal dans un pays ou la gabegie est érigée en mode de gestion moderne….C’est grave Monsieur le ministre, quatre ans après le lancement de ce chantier, les responsables de l’ANA sont aux abonnés absents à lire ce qu’a rapporté ce journaleux….

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