Le gouvernement, l’UGTA et le patronat ont décidé de différer la date de la 20e tripartite

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La 19e tripartite s’est tenue à Alger le 5 juin 2016. New Press

Le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux ont convenu d’un commun accord de différer la réunion de la tripartite, qui était envisagée pour le mois de septembre prochain, selon le communiqué final de la réunion de concertation tenue jeudi à Alger sous la présidence du Premier ministre, Ahmed Ouyahia.

Ont pris part à cette rencontre les ministres chargés des finances, de l’industrie et des mines, du travail et du commerce, et les premiers responsables (ou leurs représentants) de l’UGTA, du FCE, de l’Unep, de la Cipa, de l’AGEA, de la CNPA, de l’UNI, de la CGEA, de la CGP/BTPH et de la CAP.

Le Premier ministre a relevé que cette rencontre fait suite à la récente interpellation du président de la République au gouvernement et à ses partenaires économiques et sociaux pour qu’ils donnent un exemple à la société en vue d’un élan de solidarité, de mobilisation et d’unité afin que l’Algérie relève le défi de la crise financière et qu’elle poursuive le processus de développement qu’elle a entamé il y a près de deux décennies.

Dans cet esprit, le Premier ministre a exprimé les sentiments de respect et de solidarité que le gouvernement nourrit à l’endroit de tous les travailleurs. Il a ajouté que le gouvernement cultive aussi de la considération envers toutes les entreprises publiques, privées ou mixtes, qui constituent le levier de la croissance, de la création d’emplois et de la diversification de l’économie nationale.

Ahmed Ouyahia a ajouté que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour améliorer le cadre de l’investissement et pour cultiver des relations sereines avec les entreprises, dans le cadre de la loi.

Le Premier ministre a également informé les participants des tensions financières auxquelles fait face le pays ainsi que de la feuille de route qui lui a été tracée par le président de la République, notamment pour mobiliser des financements internes non conventionnels, maintenir le soutien à la croissance dans tous les secteurs, y compris l’industrie, les services et l’agriculture, et préserver et rationaliser la politique publique de justice sociale et de solidarité nationale.

Pour leur part, l’UGTA et les organisations économiques présentes à cette rencontre ont assuré le gouvernement de leur pleine disponibilité à concourir aux efforts du pays pour la poursuite de la dynamisation de la croissance et la préservation de sa souveraineté économique nationale.

R. N.

Comment (4)

    radia
    24 août 2017 - 18 h 10 min

    MANO A MANO ! Tout va très bien Madame la Marquise….. Haro sur le peuple algérien « bien aimé » ! Avec cette sainte alliance de la trinité nous allons droit vers l’enfer. Ouyahia + sidou saïd + hadad c’est la descente aux enfers assurée…… Où est NOTRE armée censée, constitutionnellement parlant, protéger et défendre : LE PEUPLE ALGÉRIEN, L’ALGÉRIE ET DONC LA NATION ALGÉRIENNE !? Bon dieu de bon dieu !!!!!!!

      Anonyme
      25 août 2017 - 22 h 59 min

      Oui Radia ; en effet l ANP et le DSS (drs) leur missionpremiere est de veiller au grain ( bien public) pour la stabilité de l Algérie et de son avenir….et doivent savoir si leur commandant en chef donc le président Bouteflika est amène de diriger le pays et de ne pas le livrer par des forces obscures même proche du président ( son frere said ou quique ce soit) car tt les matins ses officiers et ses soldats qui sont nos fils et filles jurent et salue le drapeau et de protéger leur pays leur peuple au njomde ceux qui lui ont rendu la liberté son independance les martyrs et son peuple . je pense qu nils savent ceux qu ils font et qu il ya des limites a ne pas dépasser concernant la souveraineté de l Algérie ; l ANP en est garante quoiqu’ il arrive et aura le dernier mots avec n importe quel pouvoir en place…sauf le peuple car ils sont complémentaire.

    mzoughene
    24 août 2017 - 16 h 00 min

    après la décision de geler le blocage des investisseurs de l ansej ;un recul de plus par ce report ; par prudence ils attendent la réaction du peuple après l aid et la rentrée scolaire ! jamais deux sans trois le pouvoir vas se retourner contre haddad et sidi said pour la diversion et occuper la populace ! haddad et sidi said ne représentent rien; un simple redressement et le tour est joue ! mais le peuple ce n est pas aussi simple que cela ; la ceinture est au dernier cran et le pantalon ne tient qu a un cheveux ! le pouvoir est capable au cas ou çà se gatte de rappeler tebounne mais le compte a rebours a commence ;allah yester el bled

    MELLO
    24 août 2017 - 15 h 55 min

    Normale, Mr TEBBOUN est passé par là, puisque c’était lui qui avait fixé la date, il fallait que toute cette smala – « zmâla » se mettent d’accord pour annuler ce que le prédécesseur a fixé. Le régime a noyé la scène de partis et de confusion pour donner, en définitive, le pouvoir aux forces de l’argent. La Chkara s’institutionnalise et devient le parti unique transversal où l’appartenance formelle à un des partis du pouvoir ne signifie pas un quelconque engagement. Le pouvoir donne l’argent alors l’argent court derrière le pouvoir, l’Algérie, sans réforme, connait une diffusion tranquillement généralisée d’un vieux système corrupteur. Tant que l’argent des hydrocarbures coule à flot, il n’est pas question de réformer le système. La réforme du système peut attendre. L’Algérie consomme toujours son pétrole. La création de richesses et de valeurs continue d’être entravée car le système ne permet pas l’existence d’agents économiques libres régulés par des règles et aussi par des politiques publiques claires et efficientes. Les tenants du système sont très vaguement soucieux du risque lointain, selon eux, du tarissement des ressources hydrocarbures. Ils sont très loin de partager le « sang d’encre » que s’offrent des experts algériens qui n’ont pas de pays de rechange au sujet de la déplétion qui, pour eux, est « imminente ». L’avantage d’une telle option pour les tenants du régime est qu’elle dispense de parler des conditions politiques préalable pour avoir une économie diversifiée qui ferait que l’Algérie resterait un pays viable quand il n’y aura plus de ressources fossiles;

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