Du rôle de Zetchi dans l’élimination de notre équipe nationale de football
Par Nasser Chali – L’équipe algérienne est maintenant éliminée. La seule chose qui procure encore de la joie aux Algériens est hors course. La faute revient inéluctablement à Zetchi et je m’explique :
1- Il a ramené un entraîneur qui n’a jamais gagné de titres dans sa vie. A-t-il vérifié son CV ? J’en doute. A-t-il été entraîneur d’un grand club ou d’une sélection nationale ? Que non. A-t-on entendu parler de lui avant son intronisation ? Que non. Alors pourquoi jeter son dévolu sur un coach qui perd quand on lui a signifié de recruter un grand entraîneur ? Est-ce de la désobéissance ou un excès de zèle ?
2- Tout le monde sait que la communication est aujourd’hui le quatrième pouvoir. Zetchi nous gratifie d’un entraîneur qui ne parle pas la langue des joueurs ! Comment fera-t-il pour bien comprendre ses joueurs, la presse et la culture du sport dans notre pays ? Par un interprète ? Alors autant avoir un coach virtuel ou un logiciel.
3- On voit l’entraîneur assis en touche et les yeux perdus dans le néant comme s’il faisait une promenade de santé. Il n’est pas du tout impliqué parce qu’il ignore tout du football africain.
Zetchi va trouver un bouc émissaire. Cet entraîneur payera la facture. Il va le remercier. En réalité, les deux hommes doivent partir…
4- Il faut abandonner cette idée d’équipe nationale avec des pros. Cela ne reflète pas le niveau de notre football. Ces joueurs très sympathiques sont le produit des écoles de football françaises. C’est tout simplement une usurpation d’identité. Il faut revenir à l’ancienne méthode : Une ossature locale basée sur les deux meilleurs clubs du championnat avec deux à trois joueurs qui évoluent en première division en Europe comme Dahleb dans les annees 1970.
Pensez-vous que si les joueurs de Sétif ont affronté cette équipe de Zambie perdront avec un score aussi lourd ?
L’argent dépensé à courir derrière les pros et des entraîneurs très chers sera mieux utilisé dans les infrastructures sportives locales. Madoui comme coach fera de meilleurs résultats, alors place à la production locale aussi bien pour les athlètes que pour le reste de l’économie.
Rien ne se fera si dans tous les domaines on écarte les compétences locales. Il n’y a pas de solutions miracles qui viennent de l’étranger. Arrêtons ce complexe et on évoluera.
La réforme sportive a bien enfanté les Belloumi, Madjer et Assad… Jusqu’à aujourd’hui ces anciens joueurs sont adulés par les masses. Ils ont démontré de quoi les Algériens jaloux de leur pays sont capables.
N. C.
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