Sahara Occidental, Libye, Mali : l’Algérie appelle à une plus grande implication de l’ONU

ONU Mali
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. D.R.

L’Algérie a appelé à une «plus grande implication» des Nations unies pour hâter une sortie de crise définitive au Mali et en Libye et la décolonisation du Sahara Occidental. Lors d’une rencontre avec le Secrétaire général de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a indiqué à son interlocuteur que «l’Algérie poursuivra ses efforts en vue d’amener les frères maliens à emprunter la voie du dialogue pour surmonter leurs divergences et s’engager dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali». L’Algérie laisse entendre, ainsi, qu’elle refuse les interférences dans la gestion de ce dossier dont elle assure le parrainage.

S’agissant de la question du Sahara Occidental, le ministre des Affaires étrangères a rappelé que cette question «relève du processus de décolonisation» dont les Nations unies «assument la responsabilité en vertu de la Résolution 1514». Il a, également, indiqué que la question du Sahara Occidental «ne peut trouver une solution durable en dehors de l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination».

Concernant la situation en Libye, Messahel a réitéré le soutien de l’Algérie à la nouvelle feuille de route des Nations unies pour le règlement de la crise dans ce pays, présentée par le Représentant spécial Ghassane Salamé, à l’occasion de la réunion de haut niveau sur la Libye tenue en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a, également, renouvelé «l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour accompagner les frères libyens dans leur quête d’une solution politique à la crise dans leur pays à travers le dialogue et la réconciliation nationale».

Antonio Guterres a renouvelé l’engagement de l’ONU à «tout entreprendre» à l’effet de «hâter le processus de règlement au Sahara Occidental, au Mali et en Libye sur la base de la légalité internationale.

C. P.

Comment (4)

    Mus
    24 septembre 2017 - 1 h 03 min

    Continuez M. Le Ministre a « lancer des appels », il y aura toujours des tribunes et des micros pour lancer des appels. Ce qui est devenu le propre de notre pauvre diplomatie en l’absence d’un chef d’Etat valide pour faire entendre la voix de l’Algérie aux Nations Unies comme ailleurs sur la scène internationale. Ce n’est certainement pas avec des « appels » d’un Ministre que le Mali ou la Libye connaitront la paix. Les Nations qui se respectent sont défendues par leurs chefs d’Etat comme, par exemple l’Iran avec Rohani ou les USA avec Trump.
    Quant a la reforme des Nations Unies et plus particulièrement le Conseil de Sécurité, il a de tout temps été question d’attribuer deux sièges permanents a l’Afrique. Dans ce cadre, l’Afrique du Sud est assurée de remporter un siège. Le second est convoité par le Nigeria et l’Egypte. Ou sommes nous dans cette équation? Nulle part. Pauvre Algérie des « appels » en…2017!

    Amitou
    23 septembre 2017 - 22 h 09 min

    La diplomatie internationale doit travailler davantage pour la paix mondiale,Les chefs d Etats doivent etre soutenus par leur peuple dans le meme ideal,celui du developpement humain et de la paix universelle.
    Notre pays a une diplomatie assez performante et respectee dans les spheres diplomatiques internationales.

    Anonyme
    23 septembre 2017 - 21 h 34 min

    Les interférences les mauvaises ondes les troubles fêtes les entour loupe viennent de la France de l’italie de l’Angleterre et de l’Égypte des Sayoudites et du Qatar.

    MELLO
    23 septembre 2017 - 15 h 24 min

    Sur ce plan , la voix de l’Algérie doit être entendue . Le règlement des conflits à travers le monde, non seulement des pays ou des régions citées, mais dans tous les pays qui sont en guerre ou en conflit larvé, reste de la seule responsabilité de l’ONU. Mais la paix dans le monde relève du bien vouloir de ces maîtres de matériels de guerre, pour lesquels seuls les intérêts comptent. Depuis de longue date les efforts des humains pour instaurer la paix dans le monde ont échoué et n’aboutiront jamais.Les chefs d’État, même les mieux intentionnés, ne peuvent pas apporter de solution permanente aux causes profondes de la guerre.

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