Sahara Occidental, Libye, Mali : l’Algérie appelle à une plus grande implication de l’ONU
L’Algérie a appelé à une «plus grande implication» des Nations unies pour hâter une sortie de crise définitive au Mali et en Libye et la décolonisation du Sahara Occidental. Lors d’une rencontre avec le Secrétaire général de l’ONU, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a indiqué à son interlocuteur que «l’Algérie poursuivra ses efforts en vue d’amener les frères maliens à emprunter la voie du dialogue pour surmonter leurs divergences et s’engager dans la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali». L’Algérie laisse entendre, ainsi, qu’elle refuse les interférences dans la gestion de ce dossier dont elle assure le parrainage.
S’agissant de la question du Sahara Occidental, le ministre des Affaires étrangères a rappelé que cette question «relève du processus de décolonisation» dont les Nations unies «assument la responsabilité en vertu de la Résolution 1514». Il a, également, indiqué que la question du Sahara Occidental «ne peut trouver une solution durable en dehors de l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination».
Concernant la situation en Libye, Messahel a réitéré le soutien de l’Algérie à la nouvelle feuille de route des Nations unies pour le règlement de la crise dans ce pays, présentée par le Représentant spécial Ghassane Salamé, à l’occasion de la réunion de haut niveau sur la Libye tenue en marge des travaux de l’Assemblée générale de l’ONU. Il a, également, renouvelé «l’engagement de l’Algérie à poursuivre ses efforts pour accompagner les frères libyens dans leur quête d’une solution politique à la crise dans leur pays à travers le dialogue et la réconciliation nationale».
Antonio Guterres a renouvelé l’engagement de l’ONU à «tout entreprendre» à l’effet de «hâter le processus de règlement au Sahara Occidental, au Mali et en Libye sur la base de la légalité internationale.
C. P.
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