Quel rôle Bernard-Henri Lévy a-t-il joué dans la partition de l’Irak ?
Par R. Mahmoudi – Après avoir accompagné le mouvement séparatiste kurde dans toutes ses phases, y compris sur le champ de bataille, comme le montre son riche album-photos avec les peshmergas, l’activiste sioniste Bernard-Henri Lévy a tenu à assister à ce moment crucial qui signe la première grande partition de l’Irak, prouvant une fois de plus l’implication directe d’Israël et de ses lobbies internationaux dans la planification de ce projet qui vise à affaiblir durablement les pays de la région.
C’est ainsi que des internautes ont révélé la présence de Bernard-Henri Lévy dans le Kurdistan irakien durant le référendum d’indépendance organisé le 25 septembre dernier. Il se trouvait plus exactement dans le bureau où devaient voter le vice-président du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), Nijervane Al-Barazani, et les membres de sa famille, avec lesquels il entretient, dit-on, des relations intimes.
Des photos montrent un Bernard-Henri Lévy dans un état de jubilation qui rappelle l’ambiance de fiesta qui régnait lors de la cérémonie d’investiture du chef du Conseil national libyen, en septembre 2011 à Tripoli, où il accompagnait Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique, David Cameron et tous les autres fossoyeurs de la Libye.
«Le Kurdistan ne sera pas un deuxième Israël, comme l’a dit le président irakien, mais sera une seconde démocratie au Moyen-Orient», a dit Bernard-Henri Lévy sur la chaîne française pro-israélienne, i24NEWS.
Bernard-Henri Lévy s’était rabattu sur la «cause kurde» et a commencé à en faire son nouveau cheval de bataille, après ses tentatives désespérées pour s’incruster dans le conflit syrien, où il voulait rééditer son expédition victorieuse en Libye. Le lamentable échec du gouvernement français dans sa stratégie de caporalisation de l’opposition syrienne et de soutien aux groupes armés aura dissuadé le missionnaire sioniste dans son entreprise subversive, sans pour autant perdre tout espoir d’y retourner un jour.
Ses déplacements fréquents au Kurdistan irakien seront couronnés par un film de propagande (peshmergas), dont la promotion a été confiée à de grandes boîtes de l’audiovisuel françaises et qui sera même projeté en séance spéciale au Festival de Cannes, en mai 2016.
R. M.
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