Ruiné par Mohammed VI et sa famille : le royaume du Maroc frôle la faillite
Par Sadek Sahraoui – Régulièrement présenté par la France – son plus fidèle allié en Europe – comme un exemple de réussite économique, le Maroc n’est en réalité pas loin d’être en cessation de paiement. Des sources proches de la finance internationale révèlent que le Makhzen n’avait pas de quoi payer ses dizaines de milliers de fonctionnaires au mois d’août dernier. Et contrairement à certains pays comme l’Algérie, le Maroc ne dispose pas un matelas confortable en devises qui pourrait éventuellement lui permettre de passer l’hiver au chaud. Mohammed VI et le Makhzen ont déjà tout pompé.
Le «Maghrib al-Aqsa» auquel les plus grands spécialistes prédisent un chaos économique et social imminent n’a dû son salut qu’à une aide financière conséquente de l’Arabie Saoudite. Riyad a, dit-on, «mobilisé le Fonds saoudien pour le développement pour pouvoir injecter du cash directement dans le budget» de l’Etat. La presse marocaine a reconnu d’ailleurs hier qu’«un accord de prêt a été conclu à Rabat le 17 août entre le gouvernement marocain et le Fonds saoudien pour le développement en vue de l’octroi d’un prêt de 500 millions de dollars au Maroc dans le but d’appuyer l’équilibre budgétaire, consacrer les dépenses du personnel et garantir le paiement des salaires des fonctionnaires et les pensions des retraités, au risque d’un vrai shutdown passé sous silence».
L’on précise, en outre, que cet accord a été conclu «à la condition que le gouvernement marocain n’inscrive pas les dépenses de fonctionnement dans le budget d’investissement». En posant une telle condition, les Saoudiens ont voulu pousser l’Exécutif marocain dirigé par El Otmani à distinguer une fois pour toutes les deux chapitres que les gouvernements précédents avaient tendance à confondre.
Il n’est pas inutile de rappeler que c’est Riyad qui a veillé ces dernières années à ce que le Maroc ne s’enfonce pas dans la crise et ne connaisse par conséquent pas de soulèvements sociaux d’envergure. Rien qu’en 2017, le Maroc a bénéficié de plusieurs prêts et dons de ce même Fonds saoudien pour le développement, parmi eux l’octroi, en avril dernier, d’un don de 100 millions de dollars, en appui au financement des PME dans le pays. Sans oublier que le projet de construction du TGV au Maroc a aussi bénéficié d’un prêt de ce même Fonds de 200 millions de dollars.
De nombreux spécialistes soutiennent cependant que l’aide saoudienne ne suffira pas à sauver le Makhzen. En spoliant toutes ses richesses, Mohammed VI et sa famille ont mis le Maroc et les Marocains à genoux. Il faudra certainement bien plus que 500 millions de dollars pour sortir le Maroc de la zone rouge.
S. S.
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