Décès d’un nouveau-né dans une clinique à Mostaganem : sept personnes inculpées

décès
Les résultats de l’autopsie ont révélé que le nouveau-né était en vie. D. R.

La police judiciaire de la sûreté de wilaya de Mostaganem a annoncé mardi l’inculpation de 7 employés de la clinique de gynécologie-obstétrique «Lalla Kheira» du chef-lieu de wilaya pour négligence ayant entraîné le décès d’un nouveau-né.

L’affaire a éclaté suite à une plainte déposée par un citoyen soupçonnant un laisser-aller à l’origine du décès de son nouveau-né survenu récemment au service obstétrique de la clinique précitée, selon un communiqué de la cellule de communication et des relations publiques de la sûreté de wilaya, dont une copie a été remise à l’APS.

Le plaignant, se basant sur les déclarations de son épouse, affirme que le bébé était vivant au moment de l’accouchement, avant de le faire tomber sur une couveuse en verre, a-t-on indiqué.

Il a ajouté que la sage-femme ayant dirigé seule l’accouchement avait demandé à la mère d’étouffer l’affaire et de déclarer le bébé mort-né, comme mentionné dans le rapport médical.

Les investigations menées par les agents de la police judiciaire au niveau de la clinique «Lalla Kheira» et les résultats de l’autopsie ont révélé que le nouveau-né était en vie et que sa mort serait due à une chute, ce qui implique une négligence ayant entraîné une mort involontaire et l’étouffement de l’affaire avec la complicité de tout le staff médical composé d’un spécialiste, d’un permanencier et de sages-femmes.

Présentés devant le tribunal de Mostaganem pour les chefs d’inculpation de négligence entraînant une mort involontaire et établissement d’un faux rapport médical, les sept mis en cause ont été placés sous contrôle judiciaire, a-t-on encore indiqué.

R. N.

Comment (10)

    souk
    5 octobre 2017 - 11 h 02 min

    il y a urgence nos hôpitaux civil sont dans tels état je doit avouer les hôpitaux de gaza sont mieux que les nôtre, il y a urgence de revoir le système de santé actuel…

    Anonyme
    5 octobre 2017 - 7 h 02 min

    Après l’histoire de Djelfa et celle d’aujourd’hui, il n’y aura plus de gynécologues et de sages-femmes car les futurs médecins réfléchiront par deux fois avant d’opter pour ce métier à risque puisqu’il suffit d’une suspicion pour que des carrières soient détruites. Alors braves gens, faites appel aux mkablets d’antan.

    Anti khafafich
    4 octobre 2017 - 15 h 33 min

    J ai l impression qu on est dans un poulaier

    Nadir
    4 octobre 2017 - 7 h 40 min

    Et ils s’y sont mis à sept pour :
    – faire tomber le bébé,
    – établir un faux certificat de décès .
    Il y a deux faits principaux et sept inculpations : ça devient une association de malfaiteurs !!!
    Plutôt démagogique , l’action judiciaire , non ?

    Micka
    3 octobre 2017 - 21 h 09 min

    Que justice soit rendue à cette pauvre famille. Dénoncez et portez plainte contre les abus et les négligences criminelles.

    Algérien nationaliste
    3 octobre 2017 - 20 h 28 min

    Outre le fait que ces gens là méritent la prison, il faut surtout arrêtez de pondre comme des poules, nous avons assez de jeunes en difficultés, il faut une politique des deux enfants comme en chine, stopper notre taux de fécondité d’urgence.

      darkness2006
      4 octobre 2017 - 18 h 22 min

      Applique la à ta femme ou ta futur femme.

      Cordialement

        Algérien Nationaliste
        4 octobre 2017 - 21 h 24 min

        C’est déjà fait, il faut l’appliquer à toutes les femmes algeriennes, la tienne en priorité !!

    water water
    3 octobre 2017 - 19 h 50 min

    La solution est pourtant simple, il faut revenir ce que nous étions , on vient au monde à la maison.

      bird
      4 octobre 2017 - 9 h 14 min

      C’est cela il faut revenir à l’accouchement au gourbi ,rien de tel pour retrouver ses racines !

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