La veulerie des islamo-gauchistes
Par Mesloub Khider – «Pour combattre le communisme, nous devons lui opposer une idéologie. A l’Ouest, nous n’avons rien. C’est pourquoi nous devons appuyer l’islam.» (Giscard d’Estaing, 1980)
L’apologie des islamo-gauchistes des supposées «traditions» et autres rites musulmans plus réactionnaires les uns que les autres, et la courte échelle faite aux raclures islamistes anticommunistes tels Tarik Ramadan, Houria Bouteldja, Rachid Nekkaz, ne peuvent mener qu’au désastre.
Les démocrates frileux et les islamo-gauchistes nous expliquent que l’Etat n’a pas à légiférer sur la façon de s’habiller. Soit, mais que la réaction religieuse islamiste le fasse à sa place ne lui pose visiblement aucun problème. Cette même réaction qui ne tombe pas du ciel et trouve ses fondements idéologiques dans les fractions bourgeoises les plus rétrogrades du Moyen-Orient, de tout temps amies indéfectibles de l’impérialisme.
Contrairement à l’aveuglement des islamo-gauchistes, ne nous y trompons pas sur la menace avérée de l’islamisme, notamment en France. En effet, le problème du burkini n’en serait pas un en lui-même s’il ne se plaçait pas dans le prolongement des débats posés depuis des années par le foulard à l’école, la prière dans la rue, le repas dans les cantines, les programmes scolaires, l’apartheid sexuel dans les piscines publiques, le refus qu’une femme puisse être examinée par un médecin homme à l’hôpital public, et autres revendications pas toujours progressistes, c’est le moins que l’on puisse dire.
Par ailleurs, l’argument militant des islamo-gauchistes en faveur de ces femmes pour les laisser se baigner dans cet accoutrement, sous prétexte que dans le cas contraire elles ne pourraient plus profiter des joies de la baignade, ne convainc pas. C’est l’habituelle méthode propre aux islamistes, ces lâches illuminés, que d’envoyer des pauvrettes au charbon pour mieux susciter l’émotion et la tolérance avant d’occuper les lieux, le terrain, les plateaux télé, les quartiers, les villes et, enfin, le pays. Les événements de Sisco, en Corse, nous ont fourni un avant-goût de cette future privatisation religieuse des plages, puis privatisation religieuse des quartiers, des villes, etc.
Pour mémoire, rappelons-nous le scénario de l’ascension de l’islamisme en Algérie. Les premières cibles et victimes des islamistes furent les femmes. Harcelées dans la rue, sur leur lieu de travail, agressées, vitriolées, brûlées. Avant de finir par imposer leurs pratiques archaïques religieuses dans chaque quartier, puis chaque ville et, enfin, à l’ensemble des Algériens.
De toute évidence, au-delà de ces faits extrêmes, certains comportements liés à l’islam sont en effet en contradiction avec les valeurs humaines émancipatrices. Citons, en vrac, la soumission imposée aux femmes, l’homophobie violente ou encore les limites à la liberté d’expression dès qu’il s’agit de religion. Aucune critique de certaines pratiques de l’islam n’est tolérée.
A la lecture de ces lignes, certains s’offusqueront. Peu importe, les acquis démocratiques obtenus dans ce pays appelé France sont le fruit de luttes menées par le prolétariat et les démocrates hommes et femmes contre le capital et la réaction cléricale, au prix de combats héroïques et sanguinaires. Rien ne justifie de saboter deux siècles de combats au nom du «droit» salafiste pour qui l’année 1789 représente un cauchemar, et la Révolution d’Octobre 1917 une hérésie.
Et qu’on ne soutienne pas que les interdictions sur le foulard, la burka, le burkini, etc., décidées par l’Etat français, constituent une attaque contre les musulmans.
Ce sont certains comportements ostentatoires, provocateurs, qui sont visés.
L’Etat français martyrise-t-il les témoins de Jéhovah, pourtant français de souche, quand il nie leur droit à interdire une transfusion sanguine ?
M. K.
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