L’Institut français rassure les étudiants : «Les inscriptions sont maintenues !»
Par Sonia Baker – Dès ce matin, beaucoup d’Algérois ont été surpris par une interminable file d’attente devant le Centre culturel français à Alger-Centre. Des jeunes venus des quatre coins du pays se bousculaient pour y accéder. La raison est que tous ces jeunes étaient venus pour s’inscrire à l’examen TCF (Test de connaissance du français), pièce maîtresse dans les démarches pour les études en France.
Le désordre créé par ce nombre important a contraint l’institut français à revoir sa «stratégie» d’accueil. Dans un communiqué rendu public aujourd’hui, il fait état d’un nouveau planning des inscriptions afin de réduire la pression sur les agents et d’éviter des bousculades. «Un très grand nombre de candidats s’est présenté pour s’inscrire aujourd’hui (dimanche 29 octobre 2017) au Test de connaissance du français (TCF) dès l’ouverture des portes de l’Institut français d’Alger. Le nombre de candidats était tellement important qu’il nous a été impossible d’inscrire tout le public présent», a précisé la direction de l’Institut français qui affirme dans ce sillage avoir permis à un nombre considérable de s’inscrire aujourd’hui.
Le reste des candidats à cet examen pourront effectuer leurs inscriptions durant les prochains jours. «Les candidats dont les noms commencent par les lettres : du A à E : lundi 30 octobre 2017 ; – du F au K : mardi 31 octobre; – du L au Q : mercredi 1er novembre (institut français ouvert à titre exceptionnel); – du R au Z : jeudi 2 novembre», a indiqué la direction de l’Institut français qui rassure «les candidats souhaitant passer le TCF pour la procédure Campus France».
«Ils pourront le faire dans les délais. En effet, l’Institut français a doublé ses capacités d’inscription et de passation du test», a conclu la direction de cet établissement français pris d’assaut par des milliers de prétendus candidats aux études en France. Il est à souligner que pas moins de 10 000 jeunes diplômés partent poursuivre leurs études en France. Un chiffre qui risque de doubler en ces temps de grandes incertitudes et d’absence de perspectives pour ces jeunes diplômés qui arrivent annuellement par dizaines de milliers sur le marché du travail.
S. B.
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