Ould-Abbès : «Nous connaissons le futur Président de l’Algérie !»
Par Hani Abdi – Le secrétaire général du FLN, Djamel Ould-Abbès, revient sur la prochaine présidentielle, en assurant qu’il est en courant de celui qui présiderait aux destinées de l’Algérie à partir de 2019. «Le prochain Président de l’Algérie, Dieu le sait, nous aussi, nous le connaissons», a déclaré Djamel Ould-Abbès qui a choisi de donner le coup d’envoi de sa campagne pour les élections locales du 23 novembre prochain aujourd’hui au Centre international des conférences à Club des Pins, sur la côte ouest d’Alger.
Le secrétaire général du FLN a néanmoins refusé de délivrer l’identité de ce «futur Président de l’Algérie». Djamel Ould-Abbès est à sa deuxième déclaration en une semaine sur la présidentielle de 2019. Mercredi dernier, le secrétaire général du FLN avait affirmé que le futur Président sera du FLN. Sans en dire plus. Il faut dire que Djamel Ould-Abbès lie directement les élections locales, dont la campagne électorale a officiellement commencé aujourd’hui, à la prochaine présidentielle qui ne devrait pas, selon ses dires, «échapper au FLN».
Dans une autre déclaration plus ancienne, Djamel Ould-Abbès avait évoqué le nom de Saïd Bouteflika en parlant de la succession au chef de l’Etat. Pourquoi Djamel Ould-Abbès insiste ces derniers jours, plus qu’avant, sur cette présidentielle qui devrait intervenir dans une année et demie ? Compte-t-il faire lors de ces élections locales une précampagne pour la présidentielle ? Les déclarations de Djamel Ould-Abbès suscitent, en effet, moult interrogations, lui qui a sévèrement attaqué son partenaire politique, à savoir le secrétaire général du RND, Ahmed Ouyahia, également Premier ministre.
Djamel Ould-Abbès avait critiqué les propos d’Ouyahia sur Chakib Khelil en lui demandant de les assumer seul. Fidèle parmi les fidèles au président Bouteflika, Djamel Ould-Abbès est considéré comme l’une des voix autorisées du cercle présidentiel. A son intronisation en octobre 2016, Djamel Ould-Abbès avait réclamé un cinquième mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika.
H. A.
Comment (83)