Intox sur l’Algérie : l’Observatoire euro-méditerranéen se joint à la meute
Par R. Mahmoudi – Dans une déclaration rendue publique ce lundi, l’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme reprend tous les termes du procès fait à l’Algérie par d’autres ONG internationales sur la question de l’immigration clandestine, en se référant essentiellement aux conclusions d’Amnesty International sur cette question : prétendus mauvais traitements, racisme et arrestations abusives.
Cette organisation s’«émeut» des conditions dans lesquelles «quelque 2 000 migrants, dont 300 femmes et 25 mineurs non accompagnés» auraient été rapatriés par les autorités algériennes en trois semaines, en dénonçant des «mauvais traitements» qui leur aurait été infligés et des atteintes «massives» aux droits de l’Homme et aux droits des réfugiés. Les rédacteurs de la déclaration pointent les forces de sécurité algériennes, citant notamment la police et la gendarmerie, en les accusant d’user de «méthodes brutales» pour arrêter et éconduire les migrants.
Les rédacteurs de la déclaration allèguent que les autorités algériennes n’auraient pas respecté l’engagement pris par le gouvernement d’accueillir ces réfugiés fuyant la famine ou la guerre, et n’auraient pas non plus respecté un «droit de recours» pour ses migrants, comme le stipulent, affirme cette ONG, les conventions internationales auxquelles adhère l’Algérie. L’Observatoire euro-méditerranéen calque les mêmes arguments colportés par certaines ONG dans leur campagne d’intoxication pour tenter d’accabler l’Algérie sur cette question.
L’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme cite une déclaration du ministre algérien de la Justice, il y a un mois, selon laquelle «l’Algérie n’a pas fermé ses portes aux migrants et œuvre en même temps à la protection et à la sécurisation de ses frontières» et demande aux autorités algériennes de se conformer à la stratégie énoncée dans cette déclaration. Dans son réquisitoire, l’ONG invoque les dangers auxquels les autorités algériennes exposeraient les «catégories les plus vulnérables» des migrants subsahariens en les expulsant «de force» et exige l’arrêt immédiat des opérations d’expulsion.
Une énième campagne de dénigrement qui coïncide avec une série de déclarations émanant d’officiels occidentaux sur le rôle central de l’Algérie dans l’instauration d’une stabilité durable dans la région grâce à ses efforts de paix en Libye et au Mali, à sa neutralité dans les crises qui divisent le monde arabe actuellement et à l’efficacité de son armé et de ses services de sécurité qui empêche la progression de Daech.
R. M.
Comment (88)