Déficit commercial en baisse de janvier à octobre 2017

importations taxe supplémentaire préventive
Il s’agit d'une taxe supplémentaire provisoire préventive aux importations de marchandises destinées à la consommation. D. R.

Le déficit commercial de l’Algérie a reculé à 9,5 milliards de dollars sur les dix premiers mois de 2017 contre -14,4 milliards de dollars sur la même période de 2016, soit une baisse de 4,9 milliards de dollars correspondant à un recul de près de 34%, a appris l’APS auprès des Douanes.

Les exportations ont nettement augmenté à 28,67 milliards de dollars sur les 10 premiers mois de l’année 2017 contre 24,5 milliards de sur la même période de 2016 (+17,1%), en hausse de près de 4,2 milliards de dollars, selon les données du Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis). Concernant les importations, elles ont baissé mais à un très faible rythme en s’établissant à 38,18 milliards de dollars contre 38,88 milliards de dollars (-1,8%), en baisse de 700 millions de dollars, précise la même source.

Quant au taux de couverture des importations par les exportations, il est passé à 75% contre 63% à la même période de l’année précédente. Les hydrocarbures continuent de représenter l’essentiel des ventes algériennes à l’étranger (94,8% du volume global des exportations) en s’établissant à 27,18 milliards de dollars contre 23,04 milliards de dollars sur la même période de 2016, soit une hausse de 4,14 mds de dollars correspondant à une augmentation de près de 18%, dans le sillage d’un redressement des cours mondiaux de pétrole. Demeurant toujours marginales, les exportations hors hydrocarbures se sont établies à 1,49 milliard de dollars, soit une hausse de 3,4% par rapport à la même période 2016. Les exportations hors hydrocarbures sont composées des demi-produits avec 1,05 milliard de dollars (contre 1,07 milliard) des biens alimentaires avec 301 millions de dollars (contre 246 millions), des biens d’équipement industriels avec 64 millions de dollars (contre 38 millions), des produits bruts avec 59 millions de dollars (contre 71 millions), des biens de consommation non alimentaires avec 16 millions de dollars (contre 17 millions de dollars) et des biens d’équipements agricoles avec 0,15 million de dollars (contre 0,05 million).

Hausse des importations de produits alimentaires et carburants

Pour ce qui est des importations, il est constaté que les produits ayant connu une augmentation de la facture sont les produits alimentaires, les produits énergie et lubrifiants, les biens d’équipement agricoles et les demi-produits. Ainsi, les produits alimentaires ont été importés pour 7,12 milliards de dollars sur les 10 premiers mois de 2017 contre 6,81 milliards de dollars sur la même période de 2016 (+4,5%), les demi-produits pour 9,07 milliard de dollars contre 8,86 milliards de dollars (+2,4%), les produits énergie et lubrifiants (carburants notamment) pour 1,5 milliard de dollars contre 1,03 milliard de dollars (+44,06%) et les biens d’équipement agricoles pour 508 millions de dollars contre 403 millions de dollars (+26,05%). Par contre, des baisses d’importations, quoique légères, ont été enregistrées pour les biens d’équipements industriels en s’établissant à 11,72 mds de dollars contre 12,67 milliards de dollars (-7,5%), les biens de consommation non alimentaires avec 7,04 milliards de dollars contre 7,84 milliards de dollars (-10,15%) et les produits bruts à 1,22 milliard de dollars contre 1,25 milliards de dollars (-2,4%). En terme de mode de financement des importations, sur les 38,18 mds de dollars des biens importés durant les dix premiers mois de 2017, un montant global de 23,24 mds de dollars a été payé par cash (60,88% des importations globales).  Les lignes de crédit ont financé les importations pour un montant de 13,56 mds de dollars (35,52% des importations), tandis que les comptes en devises propres ont été utilisés pour des importations de 6 millions de dollars (0,02%).  Le reste des importations a été financé par le recours à d’autres moyens de paiement à près de 1,37 milliard de dollars (3,6% des importations).

Concernant les partenaires commerciaux, il est relevé que les cinq premiers clients de l’Algérie, au cours des dix premiers mois de 2017, ont été l’Italie avec 4,62 milliards de dollars (16,12% des exportations globales algériennes), suivie de la France avec 3,44 milliards (12,02%), de l’Espagne avec 3,14 milliards (10,97%), des Etats-Unis avec 2,64 milliards (9,22%) et du Brésil avec 1,72 milliards (6,01%).

Quant aux principaux fournisseurs de l’Algérie, la Chine est encore venue en tête avec 7,29 milliards de dollars (19,11% des importations globales), suivie de la France avec 3,47 milliards (9,1%), de l’Italie avec 3,04 milliards (7,9%), de l’Espagne avec 2,56 milliards (6,7%) et de l’Allemagne avec 2,54 milliards (6,65%).

R. E.

Comment (2)

    Anonyme
    21 novembre 2017 - 14 h 59 min

    Déficit commercial en baisse de janvier à octobre 2017
    L’économie algérienne peu ouverte, hyper bureaucratique, avec une administration économique, et financière trop lourde (corrompue)
    Qui étrangle l’initiative privée et gère très mal le facteur temps par les nombreuses difficultés, et lois posées qui découragent
    Les acteurs économiques publiques et privés
    L’économie algérienne à macro économie déséquilibrée, fragile, et malade par manques de diversifications de richesses stratégiques
    A besoin de réformes, et de restructurations radicales, et totales de l’ensemble des secteurs de productions, et de services
    Et nationalisations du secteur stratégique, et lucratif (qui rapporte beaucoup, sans grands efforts, avec un temps minimal)
    Du commerce extérieur aux mains de barons, et de gros bonnets importateurs puissamment protégés
    L’économie algérienne pourrait sortir de sa grave crise économique, financière, et commerciale, (on l’espère bien)
    Avec un esprit, et une volonté réels de réformes politiques économiques, et sociales, dans la justice, dans la transparence,
    Et dans une démocratie crédible, et réelle qui respecte tout le monde
    Avec un impot , et une austérité justes, et équitables appliqués à tout le monde sans exceptions, sans exclusions,
    Et sans discriminations sociales, arguments, et foyers des révoltes d’injustices
    L’espoir est permis de trouver l’Algérie classée au premier rang des pays africains, en P.N.B, en développement économique & social

    Anonyme
    20 novembre 2017 - 16 h 48 min

    Nos compatriotes Algeriens ont compri qu il faut consommer en priorite les produits du terroir,plus saint que la m… incontrolee et traitee au gluphosal en Europe.

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