Les agents de l’ONG de la CIA Canvas s’attaquent à l’Algérie dans Médiapart
Par Karim Bouali – Des médias français influents comme Médiapart ont été infiltrés par des membres de l’organisation mise en place en Serbie par les services secrets américains dans le cadre d’un vaste plan de déstabilisation qui vise un certain nombre de pays, dont l’Algérie. Peu connu du grand public, le Centre pour l’action et les stratégies appliquées non violentes (Canvas, Otpor en serbe) a joué un rôle prépondérant dans les soulèvements qui ont eu lieu au Maghreb et au Moyen-Orient, des soulèvements destructeurs auxquels il a été donné l’appellation commune de «printemps arabe».
Médiapart multiplie, étrangement, depuis quelques jours les tribunes dont le contenu tend à montrer une Algérie au bord de l’explosion et apporte son soutien insidieusement aux extrémistes du FIS, instrumentalisés par des ONG étrangères hostiles à l’Algérie, dont plusieurs sont directement liées au Makhzen marocain.
Le dernier article en date est signé Rachida El-Azzouzi, une recrue de Canvas qui affirme elle-même avoir pris part à la «révolution» en Egypte après douze ans passés dans la presse quotidienne régionale (française ou égyptienne ?) avant de rejoindre Médiapart donc.
Dans un article cosigné avec le transfuge du Nouvel Observateur René Backmann, cette militante brosse un tableau noir de la situation en Algérie, affirmant que «l’horizon s’assombrit un peu plus pour l’Algérie. Alors que son économie de bazar est plombée par l’effondrement du prix du pétrole, la succession du Président, âgé et impotent, s’organise dans une opacité totale. Et la jeunesse, atout majeur du pays, hésite, privée d’avenir, entre l’exil et le repli sur la religion».
Auparavant, ce sont les mêmes zélateurs de l’anachronique «qui tue qui», conduits par le président de la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH),Patrick Baudouin, très proche des cercles marocains, qui ont repris leur littérature récidivante sur la supposée implication de l’armée algérienne dans les crimes commis en Algérie durant la décennie noire. Un discours dont les tenants, en retard d’une guerre, continuent encore d’essayer de vendre à l’opinion publique internationale au moment où le terrorisme islamiste frappe au cœur même de l’Occident, faisant des centaines de victimes innocentes.
Les médias français qui continuent d’encourager cette catégorie de militants intéressés, qui sèment le doute sur la responsabilité unique des groupes islamistes armés dans les massacres commis en Algérie dans les années 1990, se rendent coupables de complicité avec les terroristes qui commettent des attentats en France et partout dans le monde, en les absolvant de leurs crimes abjects et en cherchant à les innocenter en imputant leurs actes criminels à ceux-là mêmes qui les combattent.
K. B.
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