Exclusif – Le gendre du commandant Azzedine Hamza Hadjouti s’est suicidé
Algeriepatriotique a appris de sources sûres que le gendre du commandant Azzedine s’est suicidé en faisant usage de son arme, alors qu’il venait d’être interpellé par les services de sécurité. Hamza Hadjouti, qui avait été arrêté alors qu’il rendait visite à son père hospitalisé, a trompé la vigilance des agents, a sorti une arme de poing – avait-il une autorisation de port d’arme ? – et s’est tiré une balle à l’intérieur du véhicule à l’approche du siège des services de sécurité en charge de l’enquête sur une série d’affaires d’escroquerie et de trafic d’influence dans lesquelles le concerné est impliqué. Se sachant pris au piège, le gendre du commandant Azzedine n’a semble-t-il pas eu d’autre choix que de se donner la mort, tant les accusations qui l’accablent sont gravissimes, a-t-on appris.
Hamza Hadjouti a notamment escroqué un grand avocat connu sur la place d’Alger à qui il a extorqué plusieurs milliards, de même que l’épouse du défunt Salah Boubnider, victime des agissements de cette même personne qu’elle a accusée, dans un communiqué rendu public, de l’avoir ruinée. «Victimes d’une escroquerie qui nous a ruinés, mes fils et moi, nous avons déposé, le 14 octobre 2013, une plainte au parquet de Chéraga contre Zerari Rabah alias commandant Azzedine, son gendre Hadjouti Hamza et sa fille Chellali Fifi pour escroquerie, faux et usage de faux et émission de chèque sans provision», avait annoncé l’épouse de feu Boubnider. L’affaire avait connu son épilogue devant la cour d’appel de Tipasa qui a rendu son verdict condamnant au plan pénal les inculpés pour «escroquerie, faux et usage de faux et émission de chèque sans provision» et ordonnant au plan civil la restitution des sommes extorquées aux victimes. La famille Boubnider est allée jusqu’à solliciter l’intervention du président Bouteflika pour lui demander de «faire respecter les lois de la République».
Le commandant Azzedine a allégué, dans une déclaration rendue publique et reprise par certains médias, que son gendre avait été «enlevé» et «assassiné». Mais nos sources sont formelles : pris à la gorge par les nombreuses affaires qui allaient le conduire inéluctablement en prison, Hamza Hadjouti a préféré mettre fin à sa vie.
K. B.
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