Au Burkina Faso, le convoi de Macron aurait été caillassé
Le site Sputnik France rapporte que dans un tweet, le journaliste français Hugo Clément a annoncé que «le convoi de la délégation qui accompagne Emmanuel Macron au Burkina vient d’être attaqué» ce mardi. D’après lui, il y avait sur place «des centaines d’assaillants avec des caillasses».
Pourtant, le porte-parole de la présidence de la République, Bruno Roger-Petit, dément une «attaque massive» et annonce que la voiture caillassée n’était pas celle du Président : «Lors du déplacement de ce jour, à Ouagadougou, un véhicule de la délégation a fait l’objet d’un jet de pierres. Mais ni centaines d’assaillants, ni voitures détruites.»
Quelques minutes plus tard, le journaliste du Quotidien a supprimé son tweet, dont il a reconnu la maladresse.
Comme l’a signalé BFMTV, un minibus de la délégation française, qui accompagne Emmanuel Macron a été «caillassé ce mardi sur le trajet de la visite». D’après ce média, «l’anicroche s’est soldée par une vitre cassée».
Selon le député du Rhône Bruno Bonnell, membre de la délégation française cité par BFMTV, l’incident est sans gravité.
Lundi soir, une grenade offensive a été lancée en direction d’un véhicule transportant des militaires français à Ouagadougou, blessant trois civils, quelques heures avant l’arrivée du Président français dans la capitale du Burkina Faso, rapporte Radio France Internationale (RFI) mardi sur son site internet. D’après la radio, qui cite des informations en provenance des services de sécurité, l’engin a été lancé par deux individus cagoulés qui circulaient sur une motocyclette. Les deux individus ont pris la fuite, précise Reuters. La grenade n’a pas atteint sa cible, précise RFI ; elle a explosé sur la chaussée et blessé trois personnes.
Emmanuel Macron est arrivé lundi soir au Burkina Faso, première étape d’une tournée africaine au cours de laquelle le chef de l’Etat français entend s’adresser à la jeunesse et défendre un partenariat «renouvelé» entre la France et l’Afrique.
R. I.
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