Comment Feraoun a fait perdre à l’Algérie un important siège de l’UA
Par Hani Abdi – La Tunisie a été choisie par l’Union africaine (UA) pour abriter le siège du futur Centre stratégique africain dans le domaine du numérique. La décision a été prise lors de la deuxième session du Comité technique spécialisé de l’UA sur la communication et les TIC, organisée à Addis-Abeba. Une session à laquelle notre ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication n’a pas pris part pour des raisons que nous ignorons.
Ainsi donc, la Tunisie deviendra le futur hub africain des technologies numériques. Ce centre africain s’occupera principalement de la formation de haut niveau des cadres dirigeants des gouvernements africains et des grands groupes privés du continent. Il assurera également une veille des marchés du numérique et dispensera des conseils aux acteurs et professionnels du secteur numérique en Afrique.
La Tunisie a également été élue vice-présidente du bureau du Comité technique spécialisé de l’Union africaine sur la communication et les TIC pour un mandat de deux ans. Le choix de la Tunisie en dit long sur la place de l’Algérie en Afrique dans le secteur numérique. La Tunisie est, faut-il le souligner, plus avancée en matière de TIC. Elle figure à la troisième place en Afrique en matière de connectivité mobile, après les Iles Maurice et l’Afrique du Sud. Ce qui contredit les affirmations de notre ministre des PTIC qui a annoncé en grande pompe en 2016 que l’Algérie se prépare pour devenir le «hub» africain de l’Internet.
L’annonce du déploiement d’un réseau en fibre optique qui reliera l’Algérie aux pays africains attend concrétisation. Comme, d’ailleurs, la poursuite du déploiement du réseau en fibre optique national. Un projet lancé depuis des années qui demeure encore inachevé. Cela alors que des pays africains, de petite taille et aux moyens souvent moindres, réussissent à faire des exploits.
H. A.
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