Mohamed Aïssa dément le financement du Hamas via les banques algériennes

respect cultes autres que musulman
Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa. New Press

Par Hani Abdi – Le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, dément toute implication de l’Algérie dans le financement du mouvement palestinien Hamas. Le ministre considère ce qu’a rapporté le journal saoudien Okaz de «pures affabulations qui n’ont aucun fondement». Mohamed Aïssa rejette totalement ces accusations selon lesquelles le parti libanais Hezbollah aurait financé le mouvement Hamas via des banques algériennes.

Ce n’est pas la première fois que des médias saoudiens distillent des rumeurs sur l’Algérie. Le ministre des Affaires religieuses lui-même a été victime de cette «machine médiatique» qui lui a attribué des propos qu’il n’a jamais tenus. La chaîne Al-Arabiya et le site Erem ont indiqué que Mohamed Aïssa «a annoncé l’arrestation, à l’aéroport d’Alger, de centaines d’Algériens pour prosélytisme chiite, dès leur retour d’Irak où ils avaient visité plusieurs lieux de culte chiites».

Ces attaques de la presse saoudienne ne sont pas fortuites. Elles interviennent dans un contexte géopolitique où l’Algérie réaffirme son autonomie de décision et sa souveraineté en refusant de s’aligner sur l’orientation géopolitique saoudienne. Ainsi, après avoir refusé de participer à la guerre au Yémen, l’Algérie n’intègre pas la coalition des pays musulmans contre le terrorisme.

L’Algérie, comme l’a souligné Mohamed Aïssa, «rejette le sectarisme qui divise les musulmans et soutient le discours puisé de la tradition de notre Prophète qui prêche la tolérance». Elle ne s’inscrit dans pas dans des schémas de guerre d’intérêts d’un pays contre un autre.

Conscientes des tentatives extérieures visant à semer l’anarchie en Algérie à travers la propagation des idées extrémistes à l’origine de la scission dans plusieurs pays voisins qui vivent au rythme des explosions et des tueries, les autorités algériennes œuvrent par tous les moyens à contrer les extrémismes religieux. Mohamed Aïssa a qualifié, dans ce contexte, les prêches interdisant la fête du Mawlid Ennabaoui de «niaiseries» proférées par de faux imams que son département combat et continuera à combattre.

H. A.

Comment (4)

    Lghoul
    1 décembre 2017 - 8 h 34 min

    Pourquoi l’Algerie doit TOUJOURS se justifier devant les arabes ?
    Et surtout pourquoi EUX, ne se justifient JAMAIS meme quand ils inaugaurent une ambassade a tel aviv ?
    Incroyable mais vrai ! Voila ou le FLN version business a trainé le pays.

    Nasser
    29 novembre 2017 - 19 h 29 min

    Pourquoi faut-il que c’est le ministre des Affaires religieuses, Mohamed Aïssa, qui démente?

    jaber
    29 novembre 2017 - 15 h 58 min

    Ces bédouins que sont les Al-Saoud et que Dieu a qualifié dans le Coran de « plus endurcis dans leur impiété et dans leur hypocrisie » veulent semer la mort et le chaos dans les pays qui refusent leur diktat et l’Algérie est l’une des nations qui refusent de se prosterner devant ces ignorants, ces incultes, qui n’ont aucune véritable compréhension de l’Islam.

    Nous devons rester vigilants, prêts à répondre à toute tentatve de déstabilisation et combattre farouchement nos ennemis (surtout ceux qui se prétendent musulmans) et préserver de tout mal notre patrie pour laquelle se sont sacrifiés un million et demi de martyrs.

    Bonne soirée.

    Anonyme
    29 novembre 2017 - 15 h 52 min

    Comment un ministre des affaires religieuses qui est en fait un ministre de l’islam malékite peut-il être au courant avec une telle certitude des financements du Hamas qui relèvent des finances et des banques ou de comptes avec aucune traçabilité bancaire .Bizarre ce pays.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.