Sommet UA-UE : adoption d’une déclaration commune sur la situation des migrants en Libye
Les travaux du 5e sommet Union africaine-Union européenne ont pris fin jeudi après-midi par l’adoption notamment d’une déclaration commune sur la situation des migrants en Libye.
Les dirigeants africains et européens ont convenu d’une résolution durable de la question des migrants africains, soulignant que cette question est «étroitement liée à la prise en considération des causes profondes du phénomène et requiert une solution politique à la crise persistante en Libye».
Ils ont exprimé leur «ferme détermination à travailler de concert pour mettre immédiatement fin à ces pratiques criminelles et assurer le bien-être des migrants et des réfugiés et sont convenus de mener une vaste campagne de sensibilisation des jeunes aux périls liés à ces périples dangereux, aux réseaux de trafic ainsi qu’à la question des réfugiés».
Les dirigeants des deux continents ont souligné «la nécessité impérative d’une action coordonnée impliquant toutes les parties prenantes concernées, en particulier l’UA, les Nations unies, l’UE et la Ligue des Etats arabes, afin d’accélérer la solution durable à la crise», ajoutant que les dirigeants des deux continents se sont engagés à «transmettre un message commun et cohérent».
Ils se sont engagés aussi à «travailler en collaboration avec l’UA, l’ONU, l’UE, le gouvernement libyen et les pays d’origine et de transit, et à utiliser les voies et moyens nécessaires pour faire avancer considérablement cette initiative, tout en continuant à s’assurer auprès des organisations internationales que la réinstallation volontaire soit possible pour ceux qui en ont besoin, que ce soit dans les pays d’origine ou dans des pays tiers».
Les dirigeants africains et européens ont, en outre, souligné «la nécessité impérieuse d’améliorer les conditions des migrants et des réfugiés en Libye et de prendre toutes les mesures nécessaires pour leur fournir l’assistance appropriée et faciliter leur rapatriement volontaire dans leurs pays d’origine, et de trouver des solutions durables au problème des réfugiés».
A cet égard, ils ont souligné «la nécessité pour toutes les parties prenantes libyennes de faciliter l’accès des organisations internationales et des fonctionnaires consulaires des pays d’origine».
R. I.
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