Accidents de la circulation : la route a fait 11 morts et 17 blessés en 24 heures

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Khenchela, avec quatre morts et dix blessés
Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Khenchela, avec quatre morts et dix blessés. New Press

Onze personnes ont trouvé la mort et 17 autres ont été blessées dans 7 accidents de la circulation enregistrés durant les dernières 24 heures au niveau national, selon un bilan établi dimanche par la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Khenchela, avec quatre morts et dix blessés, suite à une collision entre un minibus et un camion de type semi-remorque, à Boukhachaa, au niveau de la commune de Chelia, note la même source.

Par ailleurs, les éléments de la Protection civile sont intervenus pour prodiguer des soins de première urgence à 84 personnes incommodées par le monoxyde de carbone (CO) émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains dans leurs domiciles.

Les victimes ont été recensées à Bordj Bou-Arréridj, Sétif, M’sila, Sidi Bel-Abbès, Constantine et Mila, précise le même bilan.

R. N.

Commentaires

    lhadi
    3 décembre 2017 - 19 h 12 min

    La lutte contre l’insécurité routière est un grand chantier auquel le Président de la république se doit de demander au gouvernement de faire porter un effort particulier ; une grande priorité car cela touche à l’intégrité même de la personne humaine et concerne les Algériens au coeur de leur vie quotidienne.

    Au jour d’aujourd’hui, la violence routière compte parmi les grands fléaux du monde contemporain, particulièrement en Algérie où le nombre de victimes bat des records.

    Au fil du temps, la société algérienne semble s’être habituée ou plutôt résignée à payer ainsi une sorte de tribut à ce qui est ressenti comme une fatalité, faute de mesures adéquates pour le conjurer. L’Etat se doit de réagir à cette hécatombe chaque année plus impressionnante.

    Pour briser le mur du silence, de l’égoïsme, de l’indifférence, je demande au gouvernement de faire de cette question un enjeu politique, au sens le plus noble du terme.

    Pourquoi ?

    parce que a violence routière happe des vies, brise des familles, frappe bien souvent les plus jeunes. Elle est d’autant plus scandaleuse que les moyens pour la faire diminuer existent.


    Les forces de polices et de gendarmerie doivent être mobilisés comme jamais, parallèlement à un effort de prévention et à une politique de communication à la mesure de l’enjeu. Une politique plus répressive, du moins suffisamment dissuasive, est inévitable si l’on veut véritablement réduire le nombre d’accidents de la route.

    La mobilisation pour la sécurité routière ne doit jamais se relâcher. Toute inflexion en matière de prévention ou de sanction ne peut avoir que des effets dramatiques comme on le constate aujourd’hui.

    Il est de la responsabilité du Président de la république et de celle des pouvoirs publics de donner le signal du changement, d’agir, de tenir fermement le cap contre le terrorisme routier.

    
Fraternellement lhadi

    ([email protected])



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